Chapitre 20..

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On rentre chez moi, il n'arrête pas de me suivre depuis qu'on est sorti de la voiture. Quand j'ouvre la porte de chez moi, j'entends quelqu'un se racler la gorge derrière moi. Furieuse, je me retourne, je sais à qui appartient ce raclement de gorge.

-Sors de chez moi! Je ne veux plus jamais te voir. Criais-je à Nathan.

-Du calme tigresse, je ne pensais pas que ton nouveau chien viendrait te défendre, je ne pensais pas non plus que ce serais mon meilleur ami. Je pensais que tu serais seule et qu'on pourrait parler. Sourit-il.

-Elle t'a dit de partir, t'es bouché? Crache Raph'.

-Bon tu ne vas pas partir. Il ne t'aime pas, c'était un pari entre nous de savoir qui pourra t'avoir en premier, sauf que je suis tombé amoureux de toi et toi de moi. Il m'a dit qu'il t'aimait et qu'il te récupérait par tous les moyens. A ce que j'ai compris il a dit que je t'avais trompé, ce n'est pas vrai. Je ne pourrais jamais faire ça, pas à toi. Continue Nathan.

Il me raconte n'importe quoi pour pouvoir me récupérer. Quelqu'un sonne à la porte, je vais ouvrir et je vois mon meilleur ami se tenir devant moi, je me jette dans ses bras, contente de le voir.

-Et il se passe quoi? Demande Arnaud.

-J'en peux plus de tout ça. Dis-je les larmes aux yeux.

Je me décale pour qu'il puisse rentrer et il découvre les deux hommes entrain de se défier du regard.

-T'es content tu l'as fait pleurer! Je ne pensais pas que tu pourrais être aussi dégelasse avec les femmes. Grogne Raph'.

-Les soutiens-gorges que tu as trouvé appartiennent à Mélanie, je ne sais pas qui ta mis cette idée en tête que je la trompais. Rigole Nathan.

-Ce n'est pas sa taille, ceux que j'ai trouvés sont plus petits que les siens. Tu le sais autant que moi, tu me racontais tout, tu au pris au piège. Râle Raph'.

Je vois Nathan bondir sur Raphaël à ce moment je ne comprends plus rien. Arnaud les sépare et jette mon ex dehors.

-Un petit conseil, elle ne veut plus de toi, ne t'approche plus d'elle ou je te démonte. Même si tu as raison elle trouvera quelqu'un de mieux qu'un type dans ton genre. Je te dis en revoir et à jamais. Dit Arnaud en refermant la porte.

Il essaye de rentrer mais cette fois c'est moi qui lui fous une droite et referme la porte. Raph me prend dans ses bras comme pour me rassurer.

-Je te promets qu'on n'a jamais fait de pari. Il t'a menti, encore une fois. Si tu ne me crois pas, je comprendrais. Dit-il dépiter.

-Je... enfin tu me connais beaucoup mieux que lui, je ne crois pas tout ce qu'il a dit. Je n'aime pas du tout qu'on me mente.

Arnaud se racle la gorge et fait une mine bizarre.

-Quoi? Demandais-je.

-Je me demandais, comment il peut connaître ta taille de sous-vêtements? Questionne t-il.

-C'est moi qui allais chercher les cadeaux de Mélanie, Nathan n'avait pas le temps. Sourit Raph.

-C'est compliqué toute cette histoire, en tout cas je suis venu à temps. Rigole t-il.

- Je ne te le fais pas dire.

-Bon je vais y aller. Sois prudente ma petite kamikaze, je veux de tes nouvelles, promis?

-Promis mon chou.

Il sort de chez moi, nous sommes tous les deux à présent. La tension est bizarre.

-Je vais te laisser, fais gaffe à toi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Sourit-il.

-Je... Je pensais que tu pourrais encore rester dormir avec toi. Je ne veux pas être seule, enfin je comprendrais que tu ne veuilles pas. Dis-je gênée.

-Je resterais avec toi autant que tu veux. Je ne te laisserais jamais.

***

Pendant ce temps là, mon père se rend à l'hôtel. Il monte les étages un à un. Une fois arrivé, il frappe fort sur la porte.
La porte s'ouvre sur Nathan, mon ex veut ouvrir la bouche mais mon père lui balance un coup de poing en plein dans la figure.

-C'est pour tout le mal que tu as fait à ma fille. Ne l'approche plus jamais! Si tu dois l'approcher à nouveau, je serais là et je t'en empêcherais! Tu l'as faites tellement souffrir que mon poing dans ton visage était presque gentil! Adieu Nathan.

***

Lundi.
Je me fais réveiller avec des bisous sur mes joues. J'ouvre les yeux et sourit de toutes mes dents.

-Ca te dit d'aller courir ma belle?

-Tu sais courir toi? Rigolais-je. Avec plaisir laisse-moi juste le temps de m'habiller.

Nous courrons dans le parc, on se chamaille beaucoup, on dirait deux adolescents. Je souris à cette idée, à un moment je manque de tomber mais il me rattrape de justesse. On passe par le lac où on décide de s'arrêter un moment.

-Dire que demain je serais seule dans mon appartement, tu vas terriblement me manquer.

-Tu vas faire quoi avec le travail?

- Je ne sais pas encore, je pensais démissionner et trouver un travail près de toi, ici. Et me trouver un appartement ou une maison, comme ça quand ton enquête sera bouclée, on pourra commencer à être un vrai couple, avoir des rencards et tout. Me raconte t-il.

-Je rêve ou tu as déjà tout planifié. Si tu ne veux pas acheter tout de suite, Alice t'hébergera le temps qu'il faut où il me semble qu'Arnaud cherche un ou une colocataire. Rigolais-je.

-Je vais réfléchir à cette proposition.

-Tu vas tellement me manquer.

-Moi encore plus, je ne sais pas ce que je vais faire sans toi et ton sens de l'humour, sans toi pour illuminer ma journée. Sourit-il tristement.

Il m'embrasse sur la joue et nous repartons dans mon appartement. Nous allons tous les deux à la douche, un après l'autre. Je pars me préparer pendant qu'il arrange ses affaires.

-Je suis prête! Je n'ai pas envie que tu partes. Dis-je.

-Tu es sublime, j'espère que personne ne te touchera. J'ai juste envie de rester la.

-Arrête je vais être en retard. Tiens-moi au courant d'accord?

-Bien évidemment. A bientôt, et sois prudente, je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose.

-C'est promis, à bientôt.

***

Agent Spéciale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant