Chapitre 34..

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C'est comme ça que je me retrouve devant la porte de mon ex, avec oreillette dans mon sac. Je porte un simple jean troué avec un t-shirt qui retombe sur mes épaules et mes Nike noir.

-Oh, que fais-tu la ma belle? S'exclame t-il.

-Je suis venu te parler, laisse-moi entrer. Grognais-je.

-Fais comme chez toi ma belle. D'ailleurs tu n'as plus de béquilles?

-Tu vois bien que non.

-Comment c'est passé ta mission? Tu n'as pas eu trop mal j'espère?

-En quoi ça te regarde? Et comment tu le sais d'abord?

-J'ai mes sources. Enfin bon, de quoi voulais-tu me parler?

-Relâche mon père!

-C'est direct, mais c'est hors de question ma belle.

-Relâche mon père et je reviens avec toi. Lâchais-je.

-Du chantage de mieux en mieux. Tu caches quelque chose c'est ça? Tu as un micro de cacher? On n'a rien sans rien après tout.

-C'est une histoire entre toi et moi alors ne mêle pas mes parents à tout ça, ils t'ont toujours appréciés malgré ce que tu m'as fait.

-Ils m'ont peut être apprécié mais ton père est quand même venu te défendre comme mon ancien meilleur ami, j'aurais pu aussi le dénoncer.

-C'est normal qui me défende tu as fait du mal à sa petite fille! Après tout ce que tu m'as fais subir ce n'est franchement rien. Alors de faire ta victimes, je me livre à toi en échange de mon père.

-Si j'accepte et que je retire ma plainte, tu viendras vivre avec moi jusqu'à la fin de mes jours, tu céderas à tous mes caprices, tu me feras des tonnes d'enfants et que des garçons. Si par malheur tu attends une fille, tu avorteras, je veux de la descendance. Tu devras bien t'entendre avec les parents, tu ne travailleras plus et restera à mes ordres, tu feras cuisine et ménage en me procurant le plaisir au lit. Et enfin tu couperas les ponts avec ta famille et tes amis. Si tu enfreins une de ces règles je te le ferrais payer de la pire manière qui soit.

-Tu me dégoûte, tu me répugne. T'es qu'un salop.

-Ah oui, interdiction de me manquer de respect ou de me mal me parler. Je déteste ça, j'ai aussi le droit de flirter avec d'autres femmes.

-En faites, tu veux que je sois ton esclave, celle qui portera tes enfants et je n'ai rien le droit de dire, il faut que je sois gentille et disciplinée.

-Tu apprends vite, alors deal?

-Retire ta plainte! Dis-je en baissant les yeux.

-Non! Tu es à moi maintenant, je te domine. J'avais raison, tu es faible quand il s'agit de ta famille, j'avais prévenu Salomon pourtant. Rigole t-il.

-Attend! Tu étais en collaboration avec Salomon? C'est une blague? Mais t'es qu'un fumier, je te déteste. Je vais te pourrir la vie tu peux me croire. M'énervais-je.

-Ne me manque pas de respect, tu sais ce qu'il t'attend pourtant. Monte en haut je vais te faire regretter de m'avoir dis ses paroles. Cri-il.

-Hors de question! Tu ne me toucheras pas, c'est finit. Je ne suis pas à tes ordres parce que tu n'as pas lâcher mon père. Je fais ce que je veux, tu ne me fais pas peur.

Je sens que je le pousse à bout, il voit rouge. Il essaye de me gifler mais je me décale à chaque fois. Il prend un vase et me le lance à la tête. Heureusement que j'ai eu le réflexe de mettre mes mains devant mon visage pour me protéger. Je m'approche de lui et lui donne un coup de poing dans le visage et un autre dans le ventre. Il est plié en deux alors j'en profite pour le faire tomber à terre. J'attends qu'il ne bouge plus pour appeler mes collègues.

Agent Spéciale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant