Agent Spéciale.

Chapitre 11..

J'arrive devant la salle, je gare ma voiture sur le parking et rejoins Arnaud, Alice, Éric et Raphaël qui m'attendent devant.

-Ah ben te voilà, on se demandait si tu allais venir. Plaisante ma meilleure amie.

-Excusez moi, j'ai été dérangé trois fois pendant que je me préparais puis Nathan est arrivé alors que je voulais partir. Me défendis-je.

-Il est venu se faire pardonner? Demande mon meilleur ami. Il t'a quand même frappé, tu aurais vu ton père en bas, il aurait voulu rester avec toi.

-Attend! Il t'a frappé? S'inquiète Raphaël.

-On pourrait changer de sujet s'il vous plaît, c'est passé et je veux plus en parler. Râlais-je.

On rentre dans la salle, il y a déjà beaucoup de monde, je pense même qu'on est les derniers. Je repère tout de suite le groupe qui m'a mené la vie dure au lycée, j'espère qu'ils ne me chercheront pas.

J'ai rencontré des amis à moi, je beaucoup parlé avec eux. Je n'ai pas gardé de contact avec ceux du lycée. Je me dirige ensuite sur le bar rejoindre Raph'.

-Salut, alors comment ça se passe pour l'instant?

-Bien et toi, tu n'as pas trouvé une future copine? Le taquinais-je.

-Non, elles sont presque toutes prises. J'ai appris d'ailleurs qu'on doit revenir demain midi avec nos partenaires. Ils ont oubliés de nous prévenir.

-Super, moi qui pensais être tranquille après cette soirée. Grognais-je.

-Tu va venir avec Nathan?

- Je ne sais pas, je pense, il me lâche pas, il veut vraiment se faire pardonner.

- Promets-moi de faire attention à toi!

-C'est promis, mais je peux me défendre seule!

On continue de discuter ensemble sur les bons souvenirs du lycée et sur ma relation avec Nathan. Je sens soudain une présence derrière moi, puis une main se poser sur mon épaule. Je me retourne et soutiens le regard de celui qui m'a persécuté pendant quatre longues années.

-Gabriel!

-Mélanie, tu as changé durant toutes ces années. Ou sont tes belles lunettes et tes bourrelets?

-Et toi tu es toujours aussi con! Le temps n'a pas effacé ta stupidité! Ne me dis pas que tu as réussi à trouver quelqu'un qui supporte ton caractère.

-Tu as du reparti, j'adore ça. C'est ce qui manqué chez toi au lycée. Je suis malheureusement seul, mais pas pour longtemps. Si tu vois ce que je veux dire. Dit-il avec un air sournois.

-Ne pense même pas à moi. Ne me touche même pas.

-Mais qu'est-ce que tu as à la main? Une bague, quelqu'un a réussi à t'apprivoiser ma tigresse, il a bien de la chance, moi qui voulais tenter quelque chose. J'espère pouvoir le rencontrer demain! Sourit-il.

-Ca suffit laisse la tranquille maintenant. Souffle Raphaël.

-Oh mais tu as un garde du corps! Tu n'es pas capable de te défendre toute seule. D'ailleurs tu fais quoi dans la vie?

-Je suis très bien capable de me défendre toute seule, mieux que tu ne le crois. Je suis dans la police et toi, tu n'es pas clodo à ce que je vois!

-C'est très marrant, fou toi de moi. Tu me manque de respect encore une fois et je m'occupe de toi ma tigresse.

-Essaye seulement. Dis-je en le regardant de haut et en soutenant son regard.
(Enfin de bas, je suis plus petite que lui, c'est pour faire bonne impression.)

Alice arrive voyant que ça ne va pas, elle me tire par le bras et m'emmène vers les toilettes.

- Tu ne peux pas rester tranquille une minute. Je ne peux pas te surveiller toute la soirée, heureusement que Raph' était la pour te surveiller, au cas où! S'agace Alice.

-Je t'ai pas demandé de me surveiller, je suis plus une gamine. Je suis grande tu sais et puis c'est lui qui m'a cherché, demande à Raphaël si tu me crois pas. Me défendis-je.

-Allez calme toi et on est sort de la, on retourne à la fête. S'excite t-elle.

Le reste de la soirée se passe à peu près bien, malgré les regards sombres que me lance Gabriel et sa bande. Plus tard je me lève pour aller aux toilettes, en sortant je tombe sur un gars de la bande de mon pire ennemi.

-Salut ma belle, tu as changé durant toutes ces années. Dit Stéphane.

-Merci mais toi tu n'as pas changé! Répondis-je assez sèchement.

-J'ai entendu que tu étais lieutenant, félicitations, tu le mérite vraiment, tu as travaillé très dur pour en arriver là!

-Depuis quand tu te préoccupe de moi ou de mon travail, c'est bizarre que tu sois aussi gentil.

-Parce que je vais devenir ton stagiaire et oui je vais bosser avec toi et te mené la vie dure, comme au lycée si tu te rappelle. En plus tu as provoqué mon pote, tu n'aurais pas dû. En bossant avec toi je vais apprendre tes points faibles et te faire tomber grave à ça. Allez à plus.

Je serre les poings et retourne à table. Mes amis n'ont rien vu de mon agacement et tant mieux je ne veux pas gâcher leur soirée. Je me suis quand même amusée, on a beaucoup dansé, beaucoup rigolé, on a bien mangé et surtout je reparle à plusieurs amis à moi. J'avais perdu tout contact avec eux, j'avais surtout peur qu'il me rappelle l'époque que je veux à tout pris oublié.

Je rentre tard chez moi en oubliant que mon copain dort déjà dans ma chambre. Je jette mes chaussures dans un coin, ma veste se retrouve sur le canapé avec mon sac. Je pose mes bijoux sur la table de chevet et j'envoie ma robe à l'autre bout de ma chambre, je détache mes cheveux et m'installe dans mon lit qui m'a tant manqué.

***

Dimanche.
Je me réveille en sursaut quand j'entends un bruit dans la cuisine. Je mets le premier t-shirt qui tombe sous ma main et attrape une chaussure (à talon) au passage. J'avance vers le bruit, chaussure en main.
Quand je me penche je vois mon copain en train de faire le petit déjeuner. Je jette ma chaussure sur le canapé et m'installe au bar de ma cuisine.

-Bonjour, bien dormi ma belle? Dit-il en m'embrassant.

-Tu viens de me faire peur, j'ai cru qu'il y avait un cambrioleur où je ne sais pas quoi! Râlais-je.

-C'est pour ça la chaussure, je comprends mieux. Sourit-il.

-C'est pas la peine de te moquer de moi. Ça aurait pu être n'importe qui!

-Sinon comment c'est passé ta soirée? Questionne t-il.

-Bof, il faut surtout que je la revive aujourd'hui. Moi qui pensais que ce serais fini.

-Hein? Que tu la revives aujourd'hui? Je ne suis pas au courant moi.

-Ah oui, je ne t'ai pas prévenu. Nous sommes obligés de revenir ce midi en compagnie de nos "partenaires". Ils ont oubliés de nous prévenir, enfin c'est ce que m'a dit ton meilleur ami.

-Bon, je crois qu'on n'a pas le choix. Moi qui voulait passer une journée seul avec toi, rattraper le temps perdu. Profiter de nous.

-On aura d'autre moment pour rattraper le temps perdu!

***