chapitre 28 : Répondeur

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Après le départ d'Ana, impossible de continuer à travailler. Mon esprit ne cesse sans arrêt de revoir notre conversation. Elle était vraiment  très fâché contre moi. Je comprends l'effet qu'elle me reproche de ne pas l'avoir prévenu, mais je connais Anaïs. Elle m'aurait jamais accordé l'autorisation. Alors, c'était la seule chose à faire.
Ce danger omniprésent qui rôde tout au tour de nous, surtout autour d'elle, me rend dingue. À chaque fois qu'elle met ses pieds dehors, j'ai vingt cheveux blanc qui me poussent sur la tête. La pister, était vraiment la seule solution. J'arrivais en fin à me détendre, parce que je savais exactement ce qu'elle faisait et où elle était à chaque minutes. Mais bon, on va faire sans maintenant.

Je prends mon téléphone et compose son numéro, mais je tombe directement sur son répondeur. Je m'y attendais de toute façon. Connaissant ma petite chérie, elle doit m'en vouloir à mort.
Je compose alors le numéro de mon assistant.

- Monsieur Williams !

- Annule tout mes rendez de cette après midi. Je vais laisser des dossiers sur mon bureau, donnes-les à Tomy. Dis-lui que j'attends les rapport complet ce soir. 

- Oui, monsieur.

Arrivé chez moi, la première chose que je fais, c'est partir à la recherche d'Ana. Mais je la trouve nulle part. Ni dans la chambre ni dans le bureau. D'ailleurs vu l'état de la maison, je sais que personne n'est entré ici, appart Corine ma cuisinière qui a déjà dressé la table.

Je n'ai pas très faim. De toute façon, je mange mieux avec Ana. Après m'être changé, je décide d'aller un peu travailler dans mon bureau, le temps qu'Ana arrive.

Je ferme les dossier que je traiter et regarde l'heure. Cela fait déjà deux heures depuis que je travaille. Je n'ai pas vu le temps passé.
Je compose encore le numéro d'Ana, toujours son répondeur. Je décide alors d'appeler son amie.

- Allo, bonjour Nathalie, c'est Ezra Williams.

- Aah salut, comment tu vas ?

- Bien... euh... tu peux me passer Ana .

- Ana ? elle n'est pas chez moi.

- Nathalie, il faut vraiment que je la parle.

- Mais je te dis la vérité Ezra. Elle n'est pas ici. Il y a un problème entré vous .

- Non. En faite, rien de grave. Je dois te laisser. Bonne soirée !

Une fois raccroché, je contacte mon chauffeur et cinq minutes plus tard, nous nous dirigeons vers l'appartement d'Ana. J'ai un très mauvais pressentiment. Je sens un truc que je n'arrive pas à le définir. Heureusement, Édouard ressent mon angoisse et à cent kilomètre heure. D'habitude je hais l'excès de vitesse, mais là maintenant, j'ai juste envie de me téléporter jusqu'à son appartement. Cette femme va me rendre fou. Je suis en train de me ronger un ongle comme un gamin.

Une fois arrivé, avant même que Édouard arrête la vooture, je saute et cours vers la maison d'Ana. J'appuie frénétiquement sur sa sonnette, tout en la rappelant au téléphone.

- Putain, tu es où, bordel. Réponds-moi Ana, ce n'est pas drôle.

Silence radio. Personne ne répond.

- Laissez- moi faire monsieur Williams.

Je me décale et admire Édouard qui sort un couteau suisse et l'enfonce dans la serrure. A peine quelque seconde, on attend un clic et le portail s'ouvre. Je monte l'escalier en courant, avec mon chauffeur sur mes trousses. Une fois en haut, je ne perds même plus le temps. Je défonce la porte d'un coup de pied tellement puissant, qu'elle se fracasse violemment. Les lumières des voisins s'allument et des gens commencent à sortir de leur maison. Je n'ai pas le temps de m'occuper de cela, Édouard s'en charge.

J'entre dans la maison tout en criant comme un fou.

- ANA ! ANA ! tu es où ? putain. ANA !

Je me dirige vers la chambre en sachant pertinemment qu'il n'y a aucun signe de vie dans cette maison. Bien attendue, elle est vide.

Je prends mon téléphone et compose le dernier numéro. Seigneur fait qu'elle soit la bas, je vous en prie.

Je sais que c'est impossible vu le peu de temps qui s'est écoulé, mais mon côté rationnel vient juste de prendre la fuite. Je suis hystérique.

- Hallo dit une voix ensommeillée

J'avais même oublié que c'est certainement la nuit là-bas.

- Bonjour Elodie, c'est Ezra Williams. Est-ce qu'Ana est chez vous ?

Je ne prends même pas, la peine de m'excuse pour l'appel.

- Quoi ? non, elle doit y être ?

- Euh...non. Excusez-moi de vous déranger. Bonne nuit.

- Attendez, Ezra. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je ne sais pas, je... je n'arrive pas à la joindre au téléphone.

- Oooh... eeeh... je vois. Je pense que c'est une grande fille, Ezra. Elle vous contactera le moment venu.

Elle pense que je m'affole parce que sa fille refuse simplement de me répondre parce qu'elle est fâchée. Ce qu'elle ne sait pas, est qu'il y a une probabilité que sa fille soit en danger. Et je refuse de l'affoler aussi, tant que je ne suis pas sûr.

- Oui... waii certainement ça. Bonne nuit Élodie.

Une fois raccroché, je ne sais plus quoi, faire. Je suis littéralement perdu. Où commencer ? que faire ?

- Monsieur, on a localisé le téléphone de mademoiselle Miller.

- Où ça ? dis-je en criant presque.

- Près de la six Street. L'endroit est très animé avec ses bars et ses boutiques.

Je sais que Édouard essaye de me rassurer, en prétendant qu'Ana est certainement entrain de siroter un cocktail. Mais à ce stade, je serai rassuré quand je l'aurai tenu dans mes bras.

Nous suivant Haris, l'informaticien qui teint un appareil. Moi, Édouard et quatre autres hommes, sillonnons entre les passagers ivres derrière Haris. Il bifurque dans un tunnel miteux qui empeste la pisse et la vomie. C'est avec horreur que je le vois tourné à gauche, et s'arrêter devant les débris d'un téléphone.

Je ne suis plus conscient de rien. En costume et cravate, je me laisse tomber sur ce trottoir puant et je tiens ma tête entre mes mains. C'est de très loin que j'entends parler Édouard.

- Allô, oui, je vous appelle pour signaler un enlèvement.

A Suivre.

Bonus.

Je sais que cela fait au moins trois moins que je n'ai plus donné signe de vie. Désolé, désolé, ce n'est pas par manque d'inspiration, mais plutôt question de timing. Alors petit bonus pour me faire pardonner. 👏👏👏❤❤❤💋...

Je me réveille avec une affreuse migraine. Je me retourne sur le dos, car j'ai très mal et ma gorge est horriblement sèche. Mon Dieu, que j'ai mal. J'ouvre les yeux et je plonge dans le noir absolu. D'un coup, tout me revient. Ezra, le taxi, la piqûre.. j'entends des voix se rapprocher de moi, et une en particulier me semble familière. Je me masse les tempes pour faire cesser le bruit sourd qui me martèle la tête. La porte s'ouvre d'un coup.

- Bebe, elle est réveillée.

J'avais raison, à propos de la voix, en effet je connais cette personne. 

A suivre.

Voilà, c est tout pour le moment. J espère qu elle vous a pu. Merci merci de continuer à suivre mon histoire malgré mes énormes retard. Je vais essayer de m organiser pour publier le plus tôt possible. Gros gros bisou à l'a prochaine 😘😘😘😘

Ne me quittes pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant