Ne me quittes pas

Chapitre 11 : Ezraaa....

J'ouvre faiblement mes yeux en les clignant plusieurs fois. Je suis un peu désorientée. Oui... ça me revient, je me trouve dans l'immense chambre d'Ezra. Mais il est où lui. Je sors du lit et j'ai failli presque tombé tellement que mes jambes sont en compotes. Cela me fait penser à notre soirée. J'ai des courbatures partout. Je tente de maîtriser mon équilibre toute en regardant l'heure sur la petite table ; 2h du matin. J'enfile le t-shirt d'Ezra qui traine par terre juste à côté de ma robe et mon soutien gorge et je pars à la recherche d'Ezra. La maison est vraiment énorme pour une seule personne. On se croirait dans un hôtel. Je marche dans un immense couloir où est accroché plusieurs tableaux que je me mets en admirer. Le couloir donne sur plusieurs portes et je ne sais pas si Ezra se trouve derrière l'une d'elles. Alors, je me mets à l'ouvrir une après l'autre. La plupart de pièce sont des chambres, chaque chambre a un deco personnalisé et tellement luxueuses.
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J'avale le premier verre en cul sec et l'alcool me brûle la gorge. Je me ressers un second verre et commence à le siroter doucement.
Ça fait à peu près une heure depuis que j'ai quitté le lit où est allongé Ana. Je me suis surpris à la regarder dormir, chose qui m'est encore jamais arrivé. Ce geste m'a fait tellement flipper. Conséquence, je me retrouve prisonnier ici en tentant de me ressaisir avec du whisky.

Putain qu'elle était belle, allongé comme ça sur mon lit. Le genre d'image que je ne m'enlacerai jamais de voir à chaque réveil. Elle était là, couchée sur le ventre, avec les cheveux en batailles et toute emmêlées. Ses lèvres roses un peu gonflées à cause de mes baisers étaient légèrement entrouvertes. Les joues encore un peu rouge et on voyait encore les traces de mon désir ardent sur son dos.

Bordel c'est quoi mon problème ? Je viens juste de prendre l'avion et de changer mon planning pour une fille. Comme je l'avais dit; depuis qu'elle est sur le parage, je ne contrôle plus rien. Je suis quelqu'un qui n'aime pas trop l'imprévu, je tiens toujours à ce que chaque chose passe quand je le souhaite et uniquement au moment voulu.
Je devrais normalement rester une semaine au Brasil . Mais après avoir vu Anaïs se caresser sur Skype, tout à changer. Je n'arrivais plus ni à fermer l'oeil, ni à me concentrer au boulot, tellement que j'étais choqué et excité à la fois. J'ai alors demandé à mon assistant de me renvoyer mes bagages plus tard et j'ai pris mon jette privée pour me retrouver des heures plus tard dans le parking souterrain, devant sa voiture.
Le sentiment que je commence à ressentir pour cette fille me fait vraiment flipper.
J'avale le fond de mon verre d'un coup et cela me brûle à nouveau la gorge.
Non, je ne peux pas tomber amoureux d'Anaîs . C'est très dangereux pour elle. Je dois faire quelque chose avant qu'il soit trop tard.

- Ezra ? Dit une petite voix derrière moi.

Je me retourne et la trouve debout derrière moi. Bon sang elle est tellement belle. Elle a relevé ses cheveux à un chignon avec les mèches qui s'y échappent

La fenêtre que j'avais ouverte fait pénétrer de l'air frais, qui joue avec les rideaux. Et l'ensemble: les rideaux, l'air et la lune, créent des contrastes noirs blancs qui se dessinent sur son vissage.

Elle est là debout, habillée avec un simple t-shirt, pied nu et aucune ombre de maquillage sur elle. Mais mon dieu qu'elle est belle.

- Ezra, ça va? Dit elle une fois encore en me dévisageant.
Je secoue la tête histoire d'effacer les pensées peu conventionnelles que je commençais à avoir.

- Oui...oui tout va bien.

Je m'approche d'elle et prend sa main avant d'en déposer un léger baisé au niveau de la naissance de ses doigts.

- Tu... Tu n'étais plus là. Tente-t-elle de justifier sa présence ici.

Je passe mes mains sous le t-shirt et les poses de parts et d'autres de ses hanches.