Je suis là, sur la piste de danse, avec cette fille. Sa tête repose sur mon torse, et elle reprend sa respiration. On se balance d'un pied à l'autre sur un slow, et bizarrement, je n'ai pas envie qu'elle retire sa tête. J'apprécie tellement le contact de sa tête contre mon torse et l'odeur fleurie de son après-shampoing. Nos mains sont entremêlées, posées au niveau de son bas-ventre.
C'est une première pour moi. Dieu du ciel... Je viens de jouer les pervers et les exhibitionnistes devant des centaines de personnes. Bordel, je n'ai même pas bien vu son visage. J'ai seulement aperçu une silhouette de loin et j'ai été instantanément fasciné. Elle était là, au milieu de la piste, insouciante comme une petite fille... bon, une petite fille très bandante et sexy. Elle dansait, sautait, tournait sur elle-même, tout en souriant. C'était fascinant. Elle semblait tellement heureuse, comme si elle avait laissé tous ses problèmes et soucis devant la porte d'entrée. Dès lors, j'ai décidé d'aller lui parler. Mais au lieu de le faire comme d'habitude, en me dirigeant vers elle pour engager une conversation, je suis passé par derrière et j'ai commencé à faire des choses que je n'avais jamais osé auparavant. Ezra, tu es vraiment un barjot.
Putain, mais où est-ce que je me croyais ? Elle aurait pu me dire d'aller me faire voir.
Ma conscience me rappelle : elle pourrait te foutre une bonne gifle, ou crier au scandale devant tout le monde... Avec tous ces paparazzis qui n'arrêtent pas de me traquer, j'allais me retrouver en tête des pages de tous les magazines de Monte-Carlo. Mais je m'en fous. Je ne regrette pas ce que j'ai fait. C'était tellement excitant, et ça l'est encore plus maintenant. Je n'ai jamais ressenti une telle envie de toute ma vie... Là, j'ai juste une seule envie : sentir ma queue (qui est au garde-à-vous depuis des heures) à l'intérieur de cette délicieuse fille.
Je descends ma bouche vers son oreille et lui dis :
— J'aurais aimé voir ta tête au moment où tu as joui.
J'ai l'impression qu'elle sourit, mais je ne suis pas sûr, étant donné que je suis toujours derrière elle. Pourquoi ne se retourne-t-elle pas ? Elle pourrait voir que c'est moi et se comporter comme toutes les autres quand elles sont en ma présence. Bon, je dois être plus direct.
— J'ai tellement envie de toi là, maintenant, lui chuchote-t-il à l'oreille.
Elle frissonne et, tout à coup, elle attrape ma main et nous nous faufilons dans la foule.
Quelques minutes plus tard, je suis toujours derrière cette fille que j'ai surnommée "belle inconnue". Nous sortons par une porte et empruntons un couloir menant aux toilettes.
Tout à coup, elle s'arrête, me lâche la main, mais ne se retourne toujours pas. Après quelques secondes de suspense, elle inspire profondément, comme si elle allait prendre une énorme décision.
C'est quoi son putain de problème ?
Ma conscience intervient : elle est peut-être folle et, en plus, très laide.
En tout cas, laide ou pas, elle a un joli derrière... Hum, quel joli petit cul, j'aimerais tellement le prendre dans mes mains et le...
— Je n'ai pas envie de voir ta tête, dit-elle subitement, interrompant net mes pensées érotiques.
— Ah bon ? Et pourquoi donc ? Dis-je en fronçant les sourcils, un peu surpris.
— Je veux juste... passer une soirée mémorable. Demain, retour à la vie normale... Donc, vivons le moment présent, sans problème. Nous nous donnerons du plaisir mutuellement, et après, chacun repartira de son côté sans tracas. Donc, pas de noms, ni de regards.
Mais, c'est qui cette meuf ? Je n'en reviens pas. J'avais presque oublié qu'il existait des femmes comme ça. J'en ai tellement marre de toutes ces filles qui, après avoir couché avec moi, réservent déjà une salle pour le mariage.
Non seulement elle a un joli cul et est bonne, mais en plus, elle n'est pas du tout une peau de colle... Oh beauté, si tu savais combien de temps je t'ai cherchée ! Cette proposition m'arrange tellement que tu n'as aucune idée.
Je m'apprête à dire oui, mais au lieu de ça, une autre chose sort de ma bouche.
— Et... euh... Et si moi, j'ai envie de voir ta tête ? bafouille-je comme un petit garçon.
Je reconnais à peine ma voix. Croyez-moi, je ne sais même pas pourquoi je dis ça... Une fille aussi bonne que ça me propose un plan cul, et tout ce que je trouve à dire, c'est "j'ai envie de voir ta tête". Qu'est-ce que j'en ai à foutre de sa putain de tête ? Je dois juste tirer mon coup, c'est tout. Et pourtant, je meurs d'envie de voir à quoi ressemble cette femme énigmatique. Attendez... Je n'en reviens pas, elle se retourne.
Pour ne rien rater, je décide de commencer par le bas et de monter petit à petit, pour bien garder la surprise.
Je vois de petits orteils mignons, avec du vernis rouge-orage. Des sandales noires à talons avec plusieurs fermetures au niveau de la cheville. Des jambes interminables et un peu fines.
Je remonte le long de l'ourlet de sa robe, elle est noire aussi, avec de petits détails qui brillent. Des hanches bien formées. Un ventre tout plat. J'arrive au niveau de son décolleté et je déglutis. Hum... des seins magnifiques. J'ai très envie de poser mes mains dessus, ou peut-être ma bouche. Ils ont l'air délicieux.
Ou autre chose, me rappelle ma conscience.
Cette fille n'a pas du tout le physique de mannequin que je fréquente habituellement. Mais je la trouve tellement attirante avec ses rondeurs.
Je monte le long de son cou, où l'on voit encore les traces de mes baisers. Et enfin, j'arrive à son visage. Un menton bien dessiné. Une bouche... des lèvres pulpeuses qui forment une moue à la Angelina Jolie... J'embrasserais bien cette bouche. Un nez fin et des pommettes légèrement saillantes et roses.
Et là, déception totale : pas des yeux ! Elle avait les yeux fermés depuis tout ce temps. Ça m'amuse, mais je suis un peu... non, beaucoup déçu. Je donnerais n'importe quoi pour voir la couleur de ses yeux. Enfin, des cheveux bruns tirés en chignon un peu négligé, avec quelques mèches rebelles qui s'échappent.
— Tu as fini ? me demande-t-elle soudainement, ce qui me fait sursauter.
— Oui...
— Bien !
Elle se retourne, ouvre une porte et entre dans une salle. Je la suis. La pièce est toute noire. Après que mes yeux se soient habitués à l'obscurité, je la vois debout dans un coin.
Elle m'excite et me fout les jetons à la fois. C'est fascinant.
— Eeeeh beh... Comment tu connais l'existence de cette pièce ? dis-je un peu surpris, en avançant vers elle.
— Il y a quelques heures, quand je cherchais les toilettes.
Je la tire et la plaque contre un mur. Juste au moment où je veux enfin poser mes lèvres sur les siennes, elle se glisse le long du mur et se met à genoux devant moi...
Ooooh putain, quand est-ce qu'elle a ouvert ma braguette déjà ??
A SUIVRE......
Merci merci merci pour vos vues.
J'espère que ce chapitre vous plaira.
J'aimerais savoir ce que vous en pensez, donc n'hésitez pas à laisser des commentaires.
À la prochaine xoxoxoxoxox
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Ne me quittes pas
RandomAnais une jeune demoiselle de 22 ans, vient juste de vivre la pire relation amoureuse qu'il soit. Après être séparée de Julien son seul amour depuis 6 ans. Elle accepte d'aller travailler à Montecarlo pour 2 ans, afin d'oublier la trahison de sa mei...