chapitre 18 : Un homme tout à fait ordinaire (partie 1)

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Niché sur son épaule, je me blottie encore d'avantage pour mieux sentir son odeur. Il sent tellement bon. Une odeur virile et rassurante. Je l'inhale en pleine poumons et lâche un soupir.
Ezra me serre dans ses bras et caresse délicatement mes cheveux, mon épaule, il descend le long de mon bras,... Je soulève la tête pour le contempler. Il est magnifique vue d'en bas comme ça. La route qui défile et la lune  projetent sur son beau visage un nuance de couleur différent. Mais très vite, je remarque son aire totalement absent. Il a l'aire triste. Il a les yeux rivés sur la vitre. Il admire l'extérieur d'un œil totalement absente. Il tourne les yeux vers moi, me sourit et pose un petit baisé sur mes lèvres avant de  retourner à nouveau son attention sur la route.

- Hey  !  ... Dis-je d'une voix très douce. Ça va ?

Il stoppe nete ses caresses et me dévisage un long moment. Pendant un temps, j'ai crû qu'il allait me dire ce qui le tracasse. Ce qui le tourmente autant, mais il se contente juste de  hocher la tête et de me serrer encore plus dans ses bras.

Sans prévenir, je me lève et  m'assois sur ses jambes. Je l'embrasse en jetant mes bras sur ses épaules. Désarçonné et surpris par ma spontanéité, il recule un moment. Ensuite, il prend mon visage en coupe avec ses mains et me rend mon baisé. Il me donne un baisé remplie de contradiction. De la peur mélangé avec la joie, la tristesse, le désire,... Pendant un long moment, nous restons ainsi, suspendu l'un sur l'autre et c'est tellement bon. C'est lui qui met fin à notre baisé. Il me fait trois dernières baisés, une au bout du nez, sur le front et une au sommet de la tête.
Je me  blottie contre lui, ma tête posée au niveau de son coeur et son rythme régulier me fait sombrer dans un sommeil très profond.

Je sens un petit mouvement qui vient perturber mon sommeil et cela me pousse à ouvrir les yeux. Je ne sais pas depuis combien de temps je me suis en dormi. Une fois que la brise de mon sommeil vaporisée, je remarque que nous sommes arrivés chez Ezra. Je me positionne pour descendre, mais Ezra me serre fort et m empêche de bouger. Son chauffeur nous ouvre la portière et nous sortons, moi sur ses bras. Ezra nous fait traverser le salon, directement jusque dans sa chambre, où il me dépose délicatement sur le lit. Il cherche à se lever pour partir, mais je le bloque en maintenant mes deux bras ensembles autour de son cou. Il essaye à nouveau de se lever, mais je le bloque toujours. Il finit par comprendre que je le fais exprès. Ezra me lance alors l'un de ses sourires secrets, qui peut faire fondre un iceberg et il pose sur mes lèvre un baisé chaste.

- Je voulais nous faire couler un bain, mais Je pense  qu'au finale on va prendre une douche. C'est plus sage comme ça.

- Et si je refuse d’être sage. Dis-je en lui lançant à mon tour mon sourire de fille dévergondée.

Ezra lève son sourcil et me dit :
- Fais très attention à ce que tu souhaites Miller. Fais vraiment très attention.

Il me soulève à nouveau, et il nous dirige cette fois-ci vers la salle de bain.
Une fois dedans, Ezra me pose enfin par terre et s'attaque directement à mon chemisier. Il s'applique à le déboutonner, en se concentrant uniquement sur sa tâche. De temps en autre, il pose un petit baisé par ici, par là, tout au long du manœuvre. Une fois fini, il fait pareille pour mon pantalon et mes sandales à talons.

Enfin sous la douche, Ezra prend une éponge, la savonne, et commence à me frotter avec, sur tout le corps. Ensuite, il prend un shampoing, et commence en me masser la tête.
Huumm, c'est tellement bon qu'un gémissement m’échappe.

- C'est bon hein ? Dit-il.
- Huum…

Je ne le vois pas, mais je sais qu'il sourit.
Une fois propre, je m'empare de l’éponge et lui rend l'appareil. Je me mets sur la pointe de pied pour lui faire un shampoing, mais cela demande trop d'effort car il est trop grand. Comme s'il lisait dans mes pensés, Ezra se met à genoux et roule ses bras autour de ma taille. Il pose sa tête juste au niveau de mon pubis.
Je le frotte vigoureusement le crâne. Les yeux fermés, il lâche des petits sons de satisfaction, et c'est tellement agréable.

Une fois fini, Ezra sort un pyjama dans son dressing. Il me passe le haut qui ressemble plutôt à une petite robe pour moi, et lui, il met juste le bas pour le bonheur de mes yeux. Je le matte sans gêne. Surtout, le v de ses hanches qui descend vers le bas. Après cela, nous descendons manger des sandwichs confectionnés par Ezra.

Emboîté comme deux pièces de puzzle sur son grand lit king sise,  Ezra me caresse délicatement la cuisse.
J'ai mille et une question qui me tourmentent. J’aimerai tellement avoir des réponses. Je sais que ce magnifique  moment qu'on est en train de partager maintenant est tellement parfait, et que je risque même de le gâcher. Mais qui risque rien à rien.
- Ezra ?
- Huuum

Silence

- Pourquoi on t'a tiré dessus à l’âge de 5 ans ?

silence.

Je retiens mon souffle en le sentant se raidir. Merde, ma curiosité me tuera un jour.

- Excuse-moi. Ce ne sont pas mes affaires.

- C’était le 30 décembre 1993 à 21h...

Ooh mon Dieu, il va enfin me raconter l'histoire de sa vie. 

À suivre.

Cc les filles, vraiment désolé pour le retard...je vais vraiment essayer de m organiser pour être un peu plus régulier au niveau publication

Voilà enfin Ezra va nous raconter son histoire. Ne rater pas la suite.
N'oubliez pas de voter si vous aimez. Vos votes me donnes encore plus envie de continuer à écrire...
Bisou à bientôt...xoxo

Ne me quittes pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant