Chapitre 18 ✅

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Anthony quitta la pièce, suivi de Mélissa, Léo, Léna, Connor et Romain qui s'empara de la lampe torche trouvée précédemment. Elle pourrait toujours servir...

Le petit couloir du rez-de-chaussée était parsemé de portes qui menaient à de petites pièces. Certaines semblaient avoir servies de bureau ou de chambre d'amis tandis que d'autres ne paraissaient pas avoir de fonction particulière.

Anthony poussa une énième porte et se faufila dans son encadrement. Les autres le suivirent. Les six adolescents se retrouvèrent alors dans une pièce qui comportait un bar, quelques tabourets et une vielle table de billard dont le vert du tapis avait fortement pâli.

- Je crois que je vais aller aux toilettes qu'on a vu tout à l'heure, dit Connor dont le regard suppliant demandait à ses compagnons de l'accompagner.
- C'est bon, je viens avec toi, accepta Léna.

Tous les deux sortirent alors de la pièce pour se perdre dans la semi-obscurité du couloir.

- Bon, c'est pas tout mais moi j'ai soif, déclara Anthony en fouillant dans les placards du bar.

Après avoir ouvert trois portes, il posa une bouteille d'eau et quelques verres sur le comptoir. Il regarda la date de péremption de la bouteille: elle était très loin ce qui laissait présager que la bouteille avait été achetée récemment.

Il enleva le bouchon et demanda aux autres s'ils en voulaient. Mais, les réponses étant toutes négatives, il remplit un verre du liquide transparent et le porta à ses lèvres.

- Non! s'exclama subitement Léo.

Mélissa et Romain se tournèrent vers lui et comprirent. Cependant, malgré l'avertissement du jeune homme, il était trop tard.

Anthony avait avalé le contenu du verre. Au bout d'une poignée de secondes, il commença à crier, à s'agiter. Des larmes s'échappèrent de ses yeux bleus et il tomba au sol. Sa respiration se fit de plus en plus forte pendant qu'il se débattait comme il le pouvait contre le poison qui avait envahi son corps.

Au bout de quelques instants, il rendit son dernier souffle sous les yeux impuissants de ses voisins. Son corps se détendit, ses yeux se vidèrent de toute trace de vie. Il demeurait désormais immobile, tel une statue, sur le parquet poussiéreux.

Les trois adolescents restèrent paralysés face à la scène à laquelle ils venaient d'assister. Quand Léo regarda finalement sa montre, il était minuit six. Le tueur avait donc tout prévu. Anthony ne serait probablement que le premier d'une longue série.

À suivre...

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