Chapitre 8 - Flora et Layla

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D'un ton un peu forcé, je décrète :

-Le futur n'a pas de volonté propre. C'est nous qui faisons le futur.

En tout cas,c'est ce que j'ai envie de croire.

Je pense à Ethan et à nos quatre-vingts années de questions à venir. Je pense à Poppy et à tout ce qu'il a sacrifié.

J'entends des bruits de pas résonner et je referme brutalement le livre : «ICI ET MAINTENANT», de Ann Brasharas. J'éteins précipitamment ma petite lampe de poche et cours dans le petit trou présent entre les deux grandes étagères de la bibliothèque Je me glisse entre les planches de bois et une fois bien enfoncé dedans,je reste immobile et retiens ma respiration par l'angoisse.

Heureusement que les étagères de la bibliothèque son large et ont presque au plafond, c'est à dire 5 mètres ! Sinon, j'aurais été découverte depuis longtemps. C'est bien pour ça que je lis ici, car c'est une cachette idéale.

Je vois le faisceau lumineux se poser sur la petite table où j'étais assise jusque là et je sens mon cœur accéléré. Faite qu'il ne me trouve pas ! Faite qu'il ne me trouve pas ! Je le vois passer sans tourner la tête et continuer son chemin. Une fois que je ne perçu plus ses pas, je m'autorise à soupirer de soulagement et à respirer plus librement.

J'allume ma lampe de poche et la braque sur ma montre, accroché à mon poignet droit. 00:00... Minuit ?! Il est déjà si tard ? Je vais pas pouvoir finir ce livre aujourd'hui, il faut que j'aille dormir un peu avant demain, enfin, le début des cours, on est techniquement déjà demain.

Je me glisse à l'extérieur et pose le livre où je l'avais trouvé,puis va discrètement jusqu'à l'ascenseur de l'étage et appuie sur le bouton. Je me retourne pour regarder s'il n'y avait personne,ce qui est heureusement le cas, et entre dans l'ascenseur. Je monte jusqu'au quatrième étages et sort.

Les murs étaient tapissé de toiles bleutés et avait l'air d'une mer cassé par les portes de bois claire.

Adossé au mur, alizée, elle me fixe avec son arrogance insupportable, son petit air supérieur qui me donne envie de lui arraché le visage.

-Alors le rat de bibliothèque, comment tu vas ? Tu vis dangereusement dis moi, à dépasser le couvre feu ?!

Je la foudroie du regard et continue mon chemin sans lui répondre.Elle fait parti de cette catégorie de personnes qui vaille même pas la peine qu'on prenne attention à eux. Stupide, arrogant, con, avec un melon énorme...

Alizée est une grande brune, fine et aux forts attribut féminin et elle n'arrête pas de s'en vanter, comme si c'était un signe de force, parfois je me demande si on a eut le même questionnaire pour qu'elle se retrouve dans la même classe que moi. Elle a de grands yeux bleu-gris, le visage fin, les lèvres pulpeuses. Elle porte un pyjama, enfin, une chemise qui est déboutonné assez bas et un petit short. Mais qu'es ce qu'elle fout habillé dans les couloirs comme ça?

Je continue mon chemin jusqu'à la chambre 27 et quand j'essaye de passer ma carte, la main de Alizée me bloque, elle avait attrapé ma carte magnétique.

-Qu'es ce qu'il y a ? Grogné-je.

-...

-Qu'es ce que tu fous ici, en faite ?!

-Je t'attendais.

-Pourquoi ? Craché-je. Tu n'as pas à me parler.

D'un mouvement sec, je récupère ma carte, entre dans ma chambre et ferme la porte sans lui adresser un regard. Je me laisse tomber sur mon lit dans un grognement agacé. Cette fille, je l'aime vraiment pas.

Les marques de Pouvoirs -terminé-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant