Chapitre 43

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Jeudi 17 mai 2018, Amsterdam

PDV Lou

Les cloches des édifices religieux sonnaient l'angélus de la mi-journée dans toute la capitale néerlandaise. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce beau carillon, il faut dire que dans les hauteurs de Los Angeles les églises catholiques ne sont pas fréquentes et leur chant encore moins, le son des cloches m'avait, en effet, manqué.
Vous vous demandez sûrement ce que je dois faire à Amsterdam, non ? Et bien, j'ai pris deux semaines de vacances, non payées - puisque les Américains n'ont pas la même chance que les Français: ils ne connaissent tout simplement pas cela. Je suis arrivée il y a trois jours et je repars donc le samedi 2 juin. J'avais tout simplement décidé de rendre visite à Martijn, semaines où il n'était pas en tournée mais où il devait tout de même travailler dans son studio, puis je voulais aussi visiter une nouvelle fois cette jolie ville très accueillante, chaleureuse, conviviale mais assez sécurisée. En effet il est très probable d'apercevoir une voiture rouge et blanche suivre des véhicules étrangers voire de payer une amende donnée par la police des parkings, elle-même. Cela m'a aussi surpris d'apprendre qu'une police des parkings, repérable par une fiat rouge et blanche, circulait et était en vigueur dans cette ville !

Enfin, nous ne sommes pas là pour parler de cette police très spéciale mais plutôt du fait que vu que mon futur mari travaille toute la journée dans son studio situé à l'étage, et qu'il est midi, il ne devrait pas tarder à descendre pour manger du coup je devais finir d'atteler cette tâche: préparer à manger à mon ventre sur patte le DJ. Pour cela j'ai décidé, à mon humble avis, de lui faire deux plats typiquement français: composés de pommes de terre, crème fraîche, lait et noix de muscade pour le premier et de boeuf, carottes, lardons, champignons, oignons et vin rouge pour le second.
Vous avez deviné ?
Oui c'est bien du gratin dauphinois avec un boeuf bourguignon, deux plats succulents venant de l'ancienne Gaulle. La viande était en train de mijoter depuis 2 minutes et le gratin était en cours de préparation, pour ne pas me salir j'avais mis un tablier de cuisine et je l'avais attaché dans le dos par un simple nœud.

J'étais précisément en train de disposer les pommes de terre dans le plat quand j'entendis des pas derrière moi puis je sentis des mains me prendre par la taille et une tête se poser dans mon cou tout en y déposant quelques baisers.

Lou [soupirant]: Martijn...

Martijn [chuchote dans l'oreille de Lou]: Qu'est-ce que tu prépares de bon ?

Lou: Et bien une surprise, tout ce que je peux te dire c'est que tu vas voyager en France en l'espace d'un repas.

Martijn: It sounds good.

Lou: Tu vas voir tu n'as jamais goûté ça auparavant et je pense que tu vas te régaler.

Martijn: Pas faux.

Martijn continua cependant à embrasser mon cou, je le penchai et il en profita pour détacher avec ses deux mains le nœud du tablier. Il me prit les hanches, je me retournai, il effectua une pression sur mes fesses et je me retrouvai assise sur le plan de travail, je pris son visage avec mes mains et on s'embrassa intensément. Mes mains venaient se loger dans ses cheveux et les siennes descendaient le long de mon échine, la préparation était clairement oubliée. Par la suite, j'entourai mes jambes autour de sa taille et nous marchâmes à reculons jusqu'à ce que nous touchions un mur. Malgré nos quelques respirations on arrêtait en aucun cas nos forts et profonds baisers, j'enlevai mes jambes de ses hanches puis nous marchâmes jusqu'à la chambre tout en continuant nos échanges.
Maintenant je vous laisse deviner la suite, vous êtes assez grand pour trouver ça par vous-même...

Name Of Love | Martin GarrixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant