Hermione Voldemort ça fait des étincelles

Chapitre 41 : Pas de titre à ce chapitre :(

*Cette histoire ne m'appartient*

Cela fesait une semaine qu'Hermione et Tom n'avaient pas échangé le moindre mot. Cela se fesait ressentir lors des réunions ou plus d'un mangemort se retrouvait sous un doloris pour aucune véritable raison. Bagayage, respire trop fort,... Enfin bref, la plupart des mangemorts était venu se plaindre à Hermione. Ou plutôt les mangemorts qu'Hermione avait fini par apprécier.

Severus lui en avait touché deux mots au bout du deuxième jour. Blaise Zabini était venu à quatre pattes tellement il s'était pris de Doloris l'heure d'avant. Elle l'avait soulagé et il était reparti comme-ci, rien ne s'était passé. Même Lucius était venu la voir. Chose qui avait fait considérablement réfléchir Hermione en vu de la fierté des Malefoy. Toujours sous sa condition d'elfe de maison, Pansy était celle qui s'en prenait le plus.

Ils ne dormaient plus ensemble. Hermione avait décidé d'aller dormir que quand Tom n'occupait pas la chambre. En bref, ils agissait comme de parfait étranger l'un envers l'autre. Insconciemment, aussi bien l'un que l'autre, ils étaient en manque. Les moments passés ensemble à ne rien faire juste à apprécier la présence de l'autre, leurs manquaient. Les après-midi passé au piano avec Timothée, les sourires, les taquineries, les ballades qu'il avait commencé dans le monde moldu.

Mais ce matin-là allait peut-être changer. En effet, à onze heures trente. Hermione se réveilla en sursaut en entendant Drago hurler de douleur. Et avec l'éducation que Drago avait reçu, s'il hurlait ainsi de douleur c'était vraiment qu'il y avait quelque chose. Surtout pour que ça se répercute à l'autre bout du château. Elle eut un pincement au cœur en l'entendant, et se décida d'agir.

Elle se leva, ne prit même pas la peine de mettre un peignoir et parcourut la distance qui la séparait de la salle de réunion, sa baguette à la main. Arrivée devant la porte, elle ne se gêna absolument pas pour l'ouvrir avec fracas. Elle s'avança vers Drago, lui mit les main sur le front afin de faire partir la douleur, tout en faisant semblant de le réconforter. Elle lui envoya un message par télépathie en lui demandant de jouer la comédie et donc montrer qu'il souffrait toujours le martyr.

Elle le fit léviter avec sa baguette pour le conduire vers la sortie. Seulement Tom qui n'avait pas du tout apprécié l'intervention de sa femme pendant une séance de torture, qui plus est en nuisette, ne se gêna pas pour verouiller la porte au nez avant qu'elle ne sorte.

- De quel droit te permets-tu de venir... commença-t-il d'un ton froid.
- Ne t'inquiéte pas, j'en ai pas fini avec toi. Le coupa-t-elle sèchement.

Puis sans lui laisser le temps de réagir, elle fit exploser les portes, puis les passa derniere le corps de Drago toujours en lévitation. Puis remit les portes en place en les verrouillant elle-même jusqu'à son retour. Elle se dépêcha de transporter Drago jusqu'à sa propre chambre. Lorsqu'elle vit celui-ci palir en voyant qu'il se trouvait dans la chambre de son maître, elle lui dit sèchement.

- Bouge ne serait-ce que d'un orteil en dehors de cette pièce et je garantis que c'est moi qui te torture, et crois-moi mes tortures à moi sont beaucoup plus impressionantes que celles de Voldemort dans ces meilleurs jours.

Bon, elle lui mentait légèrement mais ça, qui peut le savoir ? Personne ! Même si ses tortures peuvent vraiment faire blanchir de jalousie celles de Tom, il n'en restait pas moins qu'il était hors de question qu'elle le torture. Elle ne l'avait jamais fait et ce n'était pas maintenant que cela allait changer.

Puis sans autre forme de procès, elle retourna voir Tom histoire de lui faire comprendre certaines choses. Elle re-rentra avec fracas dans la salle. Elle s'approcha directement de Tom et lui mit le coup de poing du siècle.

- Tu crois réellement que c'est en torturant tes toutous qu'ils vont être au meilleur de leurs formes pour exécuter tes missions toutes plus dangereuses les unes que les autres?
- De quoi tu te mêles toi? De puis quand est-ce que leur sort t'intéresse?
- Depuis que je me réveille en sursaut en entendant leurs cris d'agonies! Tu sais ce que je suis, et tu sais donc ce que ça me fait!
- Et donc tu te donnes le droit de venir ici, m'interrompre, me frapper et me demander des comptes?
- Exactement!
- Doloris!

Voldemort avait perdu patience. Il lui avait jetté un doloris si vite qu'Hermione n'avait pas pu le prévoir. Cependant Voldy avait légèrement oublié qu'Hermione possédait des réflexes hors normes. Et ayant déjà sa baguette dans les mains, elle jeta le sort Boomerang. Comme le nom l'indique, n'importe quel sort qu'elle était censée recevoir se retournait à l'envoyeur. Voldemort ne du qu'à ces réflexe de se jetter sur le côté pour éviter la trajectoire du sort. Il regarda Hermione comme-ci une deuxième tête venait de lui pousser.

- C'était quoi ce sort?
- Un sort de mon invention.
- Mais encore?
- Boomeraang, ce sort fait le retour à l'envoyeur, ce qui est très pratique quand on ne connaît pas le sort de l'adversaire.
- Quelle est la formule?
- Tu ne crois tout de même pas que je vais te la donner?
- Et pourquoi pas?
- Je ne donne jamais mes armes tant que je n'ait pas trouvé mieux. Maintenant ce n'est pas parce que nous sommes en froid que tu dois t'en prendre aux autres! Tu ne m'as pas avertie que j'était recherchée, c'est entièrement de ta faute! Pas celle des autres. Il est tant que tu arrêtes le massacre, sinon dans quelques temps, ce ne serra plus des doloris que tu leurs enverras mais des avadas, et là ils ne pourront malheureusement plus rien faire pour toi puisqu'ils seront morts! Alors fout-leurs la paix cinq minutes.

Puis elle se retourna vers les mangemorts qui avait assisté à la scène, pétrifiés, et fier pour Severus qui savait déjà que Hermione fesait le poids face au seigneur des ténèbres.

- Très bien, vous avez un mois de vacances, pas une mission, rien. Je ne veut plus voir aucun d'entre vous pendant un mois, vous faites ce que vous voulez. Allez au Caraïbe, Mexique, faites-ce que vous voulez mais vous avez un mois de vacance. Si l'un d'entre vous est encore là dans deux heures, je l'envoie moi-même au pôle nord, ou il ne pourra rien faire que geler pendant un mois. Maintenant du balai ! Rendez-vous ici le 20 janvier.

Personne ne se fit prier pour partir. Le ton employé par Hermione n'entamait pas la discution. De plus leur maître leurs avait dit tout au début qu'il devait le même respect et obéissance à Hermione, sauf si les ordres étaient contradictoires. Et donc avant que celui-ci ne réagisse à la demande d'Hermione, il valait mieux partir avant de recevoir le contre ordre.

Quand tout le monde fut sortit, Tom sembla enfin réaliser ce qu'il se passait.

- Je peut savoir de quel droit tu leurs donnes des vacances? Demanda-t-il stupéfait.
- Parce que si eux on des vacances, ça veut dire que nous aussi nous avons des vacances. Lui répondit-elle d'un voix pleine de charme
- Et?
- Et alors nous allons pouvoir nous rattraper de cette semaine et nous aussi, nous allons nous prendre un mois de vacances. Prépare tes valises Voldychou nous partons au soleil!
- Je te rappelle tout de même que tu as puni Pansy. Que comptes-tu faire d'elle?
- Elle aussi part en vacances! Allez va te préparer, je t'emmene en voyage expres.

Des vacances ne lui ferait pas de mal. Elle avait passé la semaine à avancer dans sa guerre contre Marcus. Elle avait été blessé deux fois mais comme elle et Tom ne se voyaient quasiment plus, il n'avait pas était dur de cacher ses blessures dans le bas du dos et à la jambe qu'elle s'était prises dans un combat à l'épée pour le dos et à la magie pour la jambe. Elle avait du rentrer rapidement car les blessures étaient profondes. Aujourd'hui, elle avait encore des traces dans le bas du dos mais encore une journée et elle n'aurait plus rien.

Elle descendit au cachot puis d'un geste de baguette ouvrit tout les cachots. Au bout de deux minutes des petites têtes curieuses passèrent par les différentes portes.

- Chers amis, vous êtes libres. J'emmène votre bourreau en vacances, bon, il m'en voudra légèrement de vous avoir libéré mais ne vous inquiétez pas je lui ferais oublier ce detail.

Devant des têtes ahuries, elle partit se préparer également, en n'oubliant pas de demander à bidule de les reconduire jusqu'à la première ville qu'ils croiseraient et de prendre également des vacances. Ensuite, elle fila dans sa chambre préparer ses affaires ainsi que celles de Timothée.