26. «Y'a moins de stress à 6 du mat'»

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Point de vue interne : Nabil.

Il doit être cinq/six heures du matin et je suis toujours levé. C'est con, mais j'ai besoin de surveiller Nahla. De voir qu'elle est bien en train de dormir paisiblement à côté de moi.

Paisiblement ? Mdr. Cette gamine m'a pas mentit, elle ronfle et elle bouge trop. J'esquive ses bras et ses jambes qu'elle bouge tout les cinq minutes. Sa bouche rose entrouverte laisse passer ses ronflements.

Elle ne s'est pas démaquillé, et le noir sur ces cils s'est estompé en bas de ses yeux. C'est ouf comme j'analyse tout les détails de poupée. De cette mèche blonde à la limite de lui rentrer dans le zen, à ses narines qu'elle agrandit dès qu'elle change de position.

Elle est tellement belle que j'ose pas la toucher, même si j'en ai trop envie. Alors, quand je la vois se stabiliser dos à moi et ronflant tranquillement, je passe mon index délicatement -le plus délicatement que mes mains de maçons me le permette faut pas déconner non plus-  sur son épaule et le glisse sur toute la courbe de son petit corps.

Doucement, pour profiter de chaque sensation que me fait ressentir chaque ligne de son être, je descends sur son épaule, passe sur son bras fin et dessine ses côtés pour faire un pic sur sa taille serrée. Je remonte sur la dune que forme sa hanche douce, continue sur ses fesses et remonte mon doigt sur son épaule pour réitérer ma caresse nocturne. Je n'ai besoin que de ça pour être heureux. Nahla, ma poupée, et un toit. Le reste est superficiel. Même la drogue ne me fait pas sentir comme Nahla me fait sentir.

Je sais que j'aurais toujours besoin d'un peu de shit. Je suis tellement plongé dedans que sa restera gravé à vie en moi. Toujours. Mais avec des limites. Je dois arrêter la coke et je fais tout pour. Le seul remède est d'avoir poupée à mes côtés. Putain. Histoire de fou quand même.

Même dans ce pyjama de l'hôtel tout blanc elle est belle. On dirait un ange. S'en est un, c'est le mien. La lune passe par la baie vitrée, et vient illuminée l'être sublime dormant à côté de moi. Je me félicite de pas avoir mit les rideaux devant la vitre, sans quoi je n'aurais pas eu ce spectacle lunaire.

Des idées germent dans ma cabesa. Des idées comme j'ai jamais eu. Pour la première fois, je pense à l'avenir. Pas celui à moyen terme, que j'ai toujours imaginé avec Tarik ; une villa, des meufs, des oinj et de la moula. Mais est-ce que j'ai vraiment rêvé de ça ? C'était plutôt ce que j'étais destiné à avoir et que j'acceptais pleinement.

Mes idées sont nouvelles et s'étendent sur le long terme. Sa me fait chelou, mais c'est agréable. C'est un peu flou parce que c'est la première fois. Je garde tout ces espoirs pour moi, pour l'instant. À travers les traits qui forme le corps de Nahla que je découvre à l'aide de mon index, j'imagine des possibles projets et souvenirs, et c'est putain de magique.

Je m'emballe peut-être. J'ai PNL à gérer, Tarik, et même notre petit frère. Ma vie d'avant quoi. Mais mon futur c'est Nahla. En la regardant je me rends même compte que des morceaux de l'album que j'ai écris sont inspirés d'elle.

D'un coup, j'me sens en pls. Ma main sur la taille de poupée, j'dors d'un coup.


🌙

Putain j'ai la trique du sbah. À part cette pensée qui me nique l'humeur, j'ai un réveil au top. J'ouvre les yeux et j'ai droit à une crinière dorée qui me chatouille le zen et qui sent la camomille. Comment j'connais cette odeur ? WAllah j'sais pas.

Bref j'suis là, mon corps collé au sien et mes bras qui l'emprisonnent. D'ailleurs je sais pas comment elle fait pour respirer avec mes avant-bras qui compressent son abdomen. Et wesh, ces fesses contre l'antrejambe sa aide pas à calmer ce qui s'passe dans le caleçon tout les matins.

Je me décale et impossible d'ouvrir les yeux à cause du soleil qui baigne toute la chambre avec une lumière de dingue. Putain ça, sa me donne encore plus envie de concrétiser mes projets.

Je m'assois pour émerger trkl. Nahla bouge à côté de moi, et étire ses bras. J'la chouf en train de tâter la place à côté d'elle vide, puisque je me suis levé. Elle tâte avec insistance et d'un coup elle se lève hyper rapidement.

«— Nabil !
— Woh calme, j'suis là ! »

Elle sourit -un sourire parfait- et se recouche pour dormir. Une minute après elle ronfle à nouveau. Elle se mets à dormir sur le ventre, et me laisse une vue sur son boule rebondi. Je souris en pensant à mes paroles de Naha son cul commence à me plaire...

Il est 11h. J'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là. J'me réveille au côté de ma femme. Et finalement qu'est-ce que je fous réveillé ?

Je me recouche à côté de poupée, et me repositionne contre elle. Je la sens se détendre en me sentant à nouveau dans son dos. Un peu trop même. Des petits mouvements et poupée enlève son pull blanc, serein d'elle.

Elle ne se rends pas compte. Ses yeux sont fermés et le soleil chauffe effectivement la chambre de fou. Elle retire le pull et le jète par terre avant de se reblotir contre moi. Je ne veux même pas regarder. Je me sentirai trop coupable.

Dès que je commence à me rendormir putain de bien avec ma chérie contre le torse (le mien était aussi nu) peau contre peau et mes bras en dessous de ses seins, mon portable sonne.

Je réponds. Je réponds pas ? Je réponds. Je me lève, je bouscule un peu Nahla qui ne se réveille pas. Je remonte le drap sur son corps chétif, malgré cette chaleur. Elle me tourne le dos et n'est pas consciente de la sonnerie.

«— Allô ?
— Wesh Nab'. C'est Tarik.
— J'avais compris enculé.
— Redescend, je viens d'apprendre quelque chose de mauvais. Très mauvais.
— Quoi ? Quoi putain parle ! C'est en rapport avec Nahla ?
— Reste calme. Mais t'as mal joué Nabil. On a un second cliché de toi et ta raclie. En voiture, prêts à vous garer à l'hôtel. Et j'crois que sa famille est au courant. »

Je raccroche à Tarik. Je sais exactement quoi faire. En fait, tout s'est dessiné rapidement dans ma tête. Je me douche, m'habille, vais au fleuriste près de l'hôtel et achète un bouquet de fleurs que je monte mettre à côté de Nahla qui dort toujours. Je la regarde. Paisible, innocente comme une gamine. J'pose mes lèvres sur son front et me taille une bonne fois pour toute de l'hôtel, déterminé.

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Konishiwa !

J'ai quelques questions techniques à vous poser. J'aimerais savoir avec quelle police, quelle couleur etc vous lisez sur wattpad ?
Et je voulais savoir si des filles connaissaient de près ou de loin PNL ou des proches de PNL ?
Et surtout, qui est-ce qui va au Dôme de Marseille les voir en concert ??

Et sinon j'ai un mini coup de gueule : comment se fait-il que le chapitre 24 totalise plus de 175 votes et le chapitre 25 presque 30 de moins ? C'est pas vraiment cool ça, je dois faire ma dépressive pour que certains votent c'est dommage. Mais du coup sa retarde l'arrivée des chapitres car je publie toujours une fois que le dernier chapitre à fait plus de votes que le précédent haha.

Bonne rentrée à toutes si, pour celles qui comme moi, reprennent les cours lundi ! Dur dur la reprise.

① Jusqu'au dernier gramme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant