Chapitre 4

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Chapitre 4

Je me réveillais de bonne humeur et frottais mes deux yeux avec mes mains. Je regardais autour de moi et m'aperçus avec grand étonnement que je n'étais pas chez moi. Où suis-je ? Je me suis levée du lit malgré le confort du matelas qui m'incitait à y rester. Une serviette mouillée qui avait été posée sur mon front atterrit instantanément sur mes genoux. Je la repoussais avec les couvertures et me dirigea vers la porte de la chambre pour sortir. Je tournais la poignée, mais peine perdue, la porte semblait être sellée. Je frappais alors de mes poings pour tenter d'appeler de l'aide et la scène d'hier, dans le garage, me traversa l’esprit.

- Et merde ! Dans quel trou je me suis embarquée !

Désespérée, je frappai la porte de toutes mes forces, à maintes reprises en criant comme une folle.

- Eh le connard! Si tu ne me laisses pas sortir maintenant, je vais exploser ta maison et te réduire en cendres ! Je ferais de toi un steak, crois-moi sale brute !

J'eus droit à un silence agaçant en guise de réponse. Quand je vis que je n'avais aucune chance, je regardais autour de moi, espérant trouver un moyen de sortir d'ici. Mon regard s'arrêta sur une fenêtre située près du lit. Je venais de remarquer que la chambre était très grande et qu'elle aurait pu être tout mon appartement... Me dirigeant vers la fenêtre, je me mis à calculer la distance entre moi et le sol. C'était assez haut, mais si je sautais, je pourrais m'en sortir indemne avec seulement une cheville ou un dos cassé. Mais je n’avais pas le choix. Je l'ouvris et mis un pied à l'extérieur. Je fermais les yeux et m'apprêtais à faire le grand saut, quand deux bras fermes me prirent par la taille et me tirèrent vers l'arrière.

- Si tu voulais mourir, fallait le dire plus tôt. Je m'en serais occupé personnellement et ça m'aurait évité de nombreux problèmes, dit une voix que j'aurais reconnue parmi mille

Je me dégageais violemment de l'étreinte à Dylan et pris la première chose qui me passa sous la main. Une petite lampe de poche qui était posée sur l'armoire, et la pointais vers lui. Il me regarda d'un air indifférent et d'un coup, il éclata de rire.

-Approche-toi de moi et je te promets que ta tronche va passer un sale quart d’heure, lui dis-je d'un ton menaçant...

Enfin je ne suis pas sûr que ce fût menaçant car il continuait à rire et piqué au vif, je lançais la lampe de poche droit sur lui. Il l'esquiva de justesse et je ressentis une pointe de fierté car j'avais fait disparaître son sourire plein d’arrogance. Alors là, j'avais gagné le gros lot : deux yeux d'un bleu noirs pouvant faire pleurer le plus mignon des enfants me fixaient méchamment. Je pris alors un deuxième objet qui était à portée de main pour ma sécurité envers la transformation subite en bête sauvage de mon assaillant. C'était un vase bleu, sur lequel des motifs incompréhensifs étaient dessinés.

- Laisse- moi partir ou je t'explose la tête avec ce vase, lui dis-je

- Donne-moi ce vase ,petite , sinon je viendrais le chercher et crois moi, ça serait beaucoup moins cool pour toi.

- Arrête de m'appeler petite, je suis à peine plus jeune que toi espèce de sans-cœur! Et je te donnerais ce vase si tu me laisses partir ! , répliquais-je le vase toujours dans mes mains

Soit ce gars était bouché, soit il en avait rien à foutre de ce que je dis. Il s'approcha de moi avec un regard glacial et ses yeux bleu- verts virèrent à un bleu nuit. Il continua de s'approcher et en essayant de l’esquiver, le vase s'échappa de mes mains et se fracassa en mille morceaux sur le plancher.

- Espèce d'idiote ! Tu sais combien ce vase m'a couté ?!

Il était vraiment en colère, ce vase avait dû avoir une très grande valeur. Il s'approcha pour la troisième fois de moi et j'eus le même réflexe que chaque fois. Je reculais, ne pouvant supporter ce regard si perçant qu'on aurait dit qu'il allait me foudroyer avec un seul regard. Je ressentis bientôt une douleur fulgurante au pied droit et poussais un gémissement. Ce n'étais évidemment pas les yeux de Dylan qui m'avaient transpercés, mais ce foutu vase. Décidément, il portait malheur, j'avais bien fait de le casser. Voyant du sang couler de mon pied, je suis restée figé comme toute les fois où j'ai vu ce liquide qui me donne la nausée.

- Je..., réussis-je à murmurer, sans trop savoir ce que je voulais dire

Il était encore en colère, mais moins qu'avant. Il regarda mon visage pâle et le sang, puis me dit d'une voix autoritaire et imposante :

- Ne bouge pas

Il s'approcha ensuite de moi en faisant attention aux morceaux de verre éparpillés partout et mit une main sur mon dos. Il mit son autre main sur mes jambes et me souleva dans ses bras comme si j'étais une princesse. C'est le seul terme que je pus trouver. Toujours dans ses bras, il me sortit de la pièce et baissa la tête pour me regarder.

- T'es décidément une fille à ennuie . Depuis que je t'ai connu, tout est compliqué.

Parle pour toi, aurais-je voulu dire. Mais je savais que je risquais d'être jetée à terre et j'étais déjà blessée. Après, je lui répondrais comme il mérite. Il descendit de grands escaliers en bois et se dirigea vers un grand salon qui faisait vieux temps, mais qui ne manquait pas de beauté. Il me déposa doucement sur le fauteuil de bois, près de la chaumière et me dit d'attendre. Il revint avec une trousse de premier soin.

- Ferme les yeux.

J’obéis. Non, mais depuis quand suis-je devenu aussi docile et compréhensive envers un gars? Faut vraiment que je retombe sur terre! Un petit picotement me fit fermer les yeux plus forts et après quelques minutes, j’entendis la voix de Dylan.

- C'est bon, j'ai fini.

Il avait enlevé le verre, nettoyé le sang et un bandage blanc entourait mes pieds.

- On ne dit pas merci ? , demanda-t-il, le sourire arrogant de retour

Oh, je pouvais être bien plus snob que lui, il ne me connaissait pas encore. Non seulement j'ignorais sa question, mais en posait une nouvelle d'un ton froid.

- Qu'est-ce que je fous ici?

- T'es ici parce que je le veux. Ça ne se voit pas ? Je t'ai kidnappé ma jolie.

- Quoi?!!!, m'exclamais-je

Alors là, c'était du n’importe quoi. Il était complètement cinglé ce mec! Qu'est- ce que j'allais faire maintenant. Rien ne s'est passé comme je l'avais prévue !

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Merci pour tous ceux qui prennent la peine de lire mon histoire . Je viens de commencer et j'aimerais donc que vous m'écrivez en commentaire ce que vous pensez de l'histoire.

PS : j'attend d'avoir un peu d'avis pour continuer ;p

Ne me détruis pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant