Ne me détruis pas

Chapitre 12

La nuit fut très agitée pour moi. Je bougeais constamment et la fièvre m'avait complètement submergé. Je me réveillais à 2 heures du matin en poussant un soupir de fatigue. Je n'avais pas fait de cauchemar,mais je transpirais beaucoup. La fièvre n'allait pas s'éteindre d'ici demain,j'en étais certaine. Je me tourna sur le côté quand je sentis de douces respirations sur mon cou. Dylan dormait près de moi et ses respirations me faisaient l'effet de douces caresses. Je regardais son visage parfait , ses lèvres colorés et ses magnifiques cheveux bruns et soyeux . Comment quelqu'un d'aussi beau pouvait exister? Cet homme pouvait avoir toute les femmes à ses pieds. Une autre respiration me donna à nouveau un chaleureux courant d'air me faisant frissoner. Je fermais les yeux , tentant à nouveau de m'endormir, pensant à cet personne que j 'aimais et qui était près de moi. Mais peine perdue , le someil s'était évaporé et il était évident que je n'allais pas me rendormir. Bon tant pis. Je me levais péniblement et descendis en bas pour chercher une bouteille d'eau. À peine eus-je refermer le frigidaire , qu'un Dylan en colère apparut derrière la porte. Putain, il est partout celui-là!

- Qu'est-ce que tu fais, demanda-t-il fâcher

- Je bois de l'eau.

- Est -ce que tu veux mourrir? demanda-t-il agacer

- Non et surtout pas de soif , dis-je en lui montrant la bouteille d'eau.

Merde , juste à ce moment, le mal de tête me revint et ma tête commença à tourner à nouveau. Je tombais sur Dylan qui me retenu d'une main ferme et me plaqua sur son torse. Je voyais flou et bientôt je me sentis soulevée de terre par deux bras robustes. Après une demi-heure à être allongé sur un sofa en cuir, j'entendis une belle voix féminine arriver.

- Dylan! Je suis venu le plus vite que j'ai pus, dit Dora

Elle s'assit à côté de moi et prit mon pouls.

- Qu'est-ce que tu fais? Demandais-je

- Ne t'en fais pas ma belle. Je suis docteur, me rassura-t-elle

Elle sortit des pillules , des aiguilles et pleins de choses que je ne pouvais pas très bien percevoir. Elle mouilla également une serviette et la mit sur ma tête. Je me sentais un peu mieux et lorsqu'elle commença à me malaxer les épaules, j'eus presque envie de pleurer. Elle me rappelait tant ma mère qui ne fermerait pas l'oeil de la nuit quand j'étais malade. Dylan était également là et je me sentis entourrée à nouveau , j'eus l'impression de ne plus être seule au monde. Je me rassis, n'étant pas très à l'aise couchée et commençais à tousser.

- Je vais aller te préparer une soupe, dit Dora en se dirigeant vers la cuisine

Je toussotais encore alors Dylan me tapota le dos jusqu'à ce que j'aille mieux. Je restais assise à le regarder , sa présence me procurant une sorte de chaleur morale . Il était encore là pour moi. Émue, je lui donnais une étreinte innatendue et plutôt surprenante. Je le serrais assez fort dans mes bras comme pour lui montrer la profondeur de ma gratitude. Il me laissa faire et accepta mutuellement ce remerciement.

- Je te promets qu'un jour je te repaierais! J'ai une faveur envers toi et je n'oublirais pas , réussis-je à dire

Peu après , je bus la soupe conffectionné avec soins par Dora et m'endormis, un sourire sur les lèvres.

- Elle va aller mieux? demanda alors Dylan

- Oui, ne t'en fait pas, demain elle sera de nouveau ravivé et pleine d'énergie grâce aux effets de la soupe. Mais dis-moi Dylan, depuis quand ma brute de cousin est-elle devenue si attentionée? demanda Dora avec espièglerie

-Je ne vois pas de quoi tu parles , bougonna Dylan

Le lendemain matin :

Je me réveillais en bâillant . Je me sentais débordante de joie et de bonheur sans vraiment savoir pourquoi. Je m'étais endormie sur le sofa du salon, n'avais faite aucun cauchemard et était à nouveau moi-même, la fièvre s'étant dissipé.