Chapitre 41

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Après l’incident, mes amis et moi avions eu une longue discussion sur ce qui était arrivé. Aria et Maxime avaient ramassés les ustensiles brisés au sol et nettoyés les murs tandis que les autres m'avaient menacé de leur donner des explications. Je suis ensuite remontée dans ma chambre, la tête pleine d'incertitude et d'anxiété. Je passais à côté de la chambre à Dylan où il s'était enfermé cela fait deux heures. Comment il allait ? Qu'est-ce qu'il faisait ? Pleines de questions me taraudaient l’esprit, mais je les chassais aussitôt de ma pensée.

- Élie ! , s'exclama Jack en montant les escaliers

Il s'approcha doucement de moi et m'effleura sensuellement le bras.

- Ce n'est pas grave si Dylan n'est plus avec toi, on va enfin pouvoir être tranquilles moi et toi, soupira-t-il

Je le frappais à l'épaule.

- Jack arrête, nous sommes devant sa chambre si tu n'as pas remarqué et il va nous entendre.

Il essaya de protester, mais je m’approchai de lui et mis un doigt sur sa bouche.

- Shhh ,.. ne dis rien . Viens, allons dans ma chambre.

Je lui pris la main et l'entraîna avec moi. Je ne savais pas si ce que je faisais était stupide, mais je ne pouvais m'en empêcher. Certaines personnes croient me connaître, mais si je disais tout, je pense que la majorité ne serait pas très enthousiaste. Qui sait, peut-être un jour vous saurez qui je suis vraiment. Jack me plaqua aussitôt au mur et me chuchota des mots d'amour à l'oreille. Je le repoussai aussitôt.

- J'AI DIS DANS LA CHAMBRE, SINON DYLAN VA NOUS VOIR ! , gueulais-je énervée

Et c'est à cet instant que je le vis. Il était debout devant l’embrasure de la porte, pétrifié et aussi pâle qu'un mort. Oh merde, il n'était pas supposé l'apprendre de cette manière, je ne pouvais pas supporter ces yeux me regarder avec autant de douleur et de colère. Jack ne le vit pas encore ou fit semblant, je n'en sais rien , et plaqua soudainement ses lèvres aux miennes. Je ne tentais pas de le repousser, au contraire, j'attrapais ses cheveux pour augmenter l'intensité de notre baiser. Nous fûmes alors violemment séparé et la tête de Jack alla cogner un autre mur. Et devant moi, se trouvait la bête en personne, celui qui en ce moment semblait prêt à me tuer. Ces yeux étaient aussi glaciale que la mer et ces mains étaient si crispés que je me demandais c'était quand qu'il allait mettre fin à mes jours.

- Qu'est-ce ... Qu'est-ce que c'était ? , dit-il pourtant d'une petite voix en nous regardant moi et Jack étant encore au plancher

- QU'EST-CE QUE C'ÉTAIT ?! , gueula-t-il cette fois

- Je pense que nous ne sommes plus ensemble et que je n'ai pas de compte à te rendre, bougonnais-je en m'éloignant de lui

Je fus alors violemment saisie par le bras et virevolta douloureusement vers l'endroit où je tentais de m'éloigner.

- Tu vas me donner une raison valable pour ne pas que je te tue sur le champ, dit-il méchamment

- Oh, monsieur était tellement aveuglé par son amour pour moi et était tellement narcissique qu'il n'aurait jamais pensé qu'une fille puisse chercher ailleurs. Eh, bien détrompe toi, je n'ai pas besoin d'un criminel qui va de toute façon en rester un, peu importe ce que je tente.

Cette fois, je l'avais définitivement détruit. Son expression ne pouvait trahir, il était blessé comme jamais auparavant. Mais c'était comme ça depuis le début, nous nous détruisons à tour de rôle et chaque jour un morceau d'humanité disparaissait en chacun de nous. Mais j'avais décidée de remporter la partie , je devais absolument la gagner et Jack avait et était encore ma plus précieuse arme.

Ne me détruis pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant