Chapitre 19
Cela faisais maintenant 1 semaine que je m'étais éloignée de Mckylle. J'avais repris l'école que je n'avais cessé de manquer avant et ma vie était également revenue à la normale. Dylan n'était pas venue à l'école et je ne l'avais toujours pas croisée. Pour dire vrai, il me manquait terriblement. Mais je ne pouvais oublier cette trahison envers moi. Il m'avait blessé sans le vouloir et à cause de lui , je me réveillais avec de gros yeux noirs ensomeillés. Aujourd'hui, je devais aller au travail . Eh oui! Je m'étais trouvé un emploi et je travaillais à temps plein en dehors des heures d'école. C'étais un petit café où je devais servir et apporter de la bonne humeur à mes clients. Ce travail ne me plaisait pas beaucoup, mais il fallait que je puisses me nourrir. Je n'avais rien à manger depuis quelques jours car je n'avais plus les moyens. Avant, ma tante m'envoyait de l'argent et je pouvais vivre comfortablement, mais bizarrement , elle ne m'envoyait plus rien depuis quelques temps et je me questionais sincèrement sur sa santé. C'étais en fait grace à Dylan que j'ai pu subvivre à mes besoins ces derniers mois, car chez lui, je ne manquais de rien. Je soupirais en pensant à lui et je m'empressa d'habiller ma tenue de travail. Nous étions la nuit , mais j'étais en service presque toutes mes heures libres en dehors de l'école si je voulais avoir ma paye le plus rapidement possible. Mon ventre gargouillait et je m'empressa de me diriger à mon travail pour oublier ma faim. Ce soir, le ciel était gris et je sentais qu'il allait pleuvoir. Et merde! Je n'avais pas de parapluie alors bonjour la grippe ! Il ne manquait plus que ça ... Je rentrais dans le restaurant avant que le ciel ne fasse rage sur moi et je saluais le boss. C'étais un homme dans la quarantaine qui ne pouvait s'empêcher de jeter des regards pervers sur ses employées . Il me faisait peur, mais je ne craignais rien car j'excellais en art martiaux depuis quelques temps. Mon entraînement intensif avait donné ses fruits et ça m'avais également accordé de nombreux avantages .
- Salut , ma belle ! , dit le patron. Allez bouges toi le cul beauté nos clients attendent.
Je lui lança un regard noir , mais fis ce qu'il me dit pour ne pas me faire renvoyer. Je mis mon tablier blanc sur la robe courte et noir que tous les employées de sexe féminin devaient porter. D'ailleurs, mon salopar de patron n'engageait que des filles, allez savoir pourquoi ...
- Eh beautée! , cria un client mâle
Je m'approcha de lui , toujours en gardant ce regard assassin. Je ne pouvais m'en empêcher , c'étais plus fort que moi. Je détestais qu'on m'appelle ma belle ou des trucs de ce genre . Alors pourquoi j'avai laissé Dylan? Je n'en savais fichtrement rien, mais en y repensant, mon regard noir prit de l'ampleur.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?? T'es supposé me rendre de bonne humeur! , cria mon client
- Je... je suis désolé... Que désirez-vous manger , monsieur ?
- Toi, répondit-il perversement
Espèce de sale pervers ! J'aimerais bien t'en flanquer une bonne qui te feras oublier ton nom !, pensais-je intérieurement en m'abstenant
- Je suis désolé, monsieur. Je ne suis pas au menu . Ça sera tout ? , pus-je seulement dire pour ne pas fâcher mon client et mon patron
L'homme me regarda avec une lueur étrange et me dit en riant démoniaquement :
- T'est bien comique , toi ! Tu me plaîs beaucoup tu sais , bébé?!
Je le fourdoiyais à nouveau de mes yeux et me retenue pour ne pas lui foutre une bonne giffle qui va le remettre en place .
- Bon , alors vous prendrez quoi ?
- Un café , ma chérie ...
J'écrivis sur le bloc notes et partis en courant déposé ma commande. Une fois le café prêt, je me baissais pour le déposer sur la table du monsieur. Mais ce salopar me poussa et le café tomba à la renverse , faisant éclater le verre et par le même coup sursauter tous les autres clients .
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Ne me détruis pas
RomanceElie est une jeune fille qui a passé toute sa vie à detester les garçons . Surtout les gars arrogants et méchants comme Dylan Mckylle , le bad boy du lycée. Elle compte bien lui donner une bonne leçon! Pourtant, les choses ne tournent pas comme prév...