Chapitre 11

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Je me réveillais ce Samedi matin à nouveau en mode panda. J'avais pleuré toute la nuit, trop émue par ce nouveau sentiment qui venait de naître en moi. De plus, je n'ai pas pu trouver le sommeil craignant ces horribles cauchemars. Eh oui ! Vous l'avez devinée, je n'avais pas dormi près de Dylan cette nuit. Il était subitement devenu très distant et il avait repris son ancienne froideur et agressivité envers moi. Ses réactions me faisaient mal, même si je ne voulais pas l'admettre. Je descendis en bas de mauvaise humeur et vit l'idiot entrain de déjeuner

- Bon matin, bougonnais-je

- C'était un très beau matin avant que tu n'apparaisses, dit-il méchamment

Je l'ignorais et allait me servir un bol de céréale.

- Dit moi Dylan, serais-tu bipolaire ?

Il me foudroya du regard et je le regardais avec un sourire en coin. Il était si adorable quand il boudait! Oh et merde, voilà, je suis devenu folle. La sonnerie de la porte interrompit mes pensées et l'idiot alla ouvrir la porte. Et voilà, ma bonne humeur venait de faire une grande chute quand j'aperçus Diane et Louis entrer. Pourquoi ils étaient là?! Les deux arrivés saluèrent Dylan et moi je n’eus droit qu'à un faux sourire de Louis et un doigt d'honneur de Diane. Cela ne dérangea pas le moins du monde notre cher Dylan qui leur servit un bon café chaud.

- Bon ben je vais aller en haut pour pas vous déranger, dis-je avec sarcasme

- Merci c'est très aimable de ta part de comprendre qu’on ne veut pas de toi, dit Diane en souriant

Elle semblait si mignonne, mais quand elle ouvrait la bouche, cette peste perdait tout son charme.

- De rien être aimable est une qualité que pas tout le monde a, dis-je en la regardant assez pour qu'elle se sente viser

- C'est quand qu'elle bouge cette pouffiasse Dylan? demanda-t-elle

- J'en sais rien ma belle, lui répondit-il

Je le regardais étonné et ne pus m'empêcher de lui lancer mon ultime insulte dans la figure.

- T'es qu'un salop!

Et je galopais les escaliers aussi vite que je pus. Je ne comprenais plus rien. Cet homme était un sale ingrat sans-cœur. Pourquoi il est gentil avec moi et après il me rejette. Pourquoi?! Je décidai de redescendre en bas quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir une nouvelle fois. Polly, Aria, Jack, Ève et Alex venaient d'arriver. Je saluais Polly, la seule avec qui j'étais en bon terme. Alex et Ève se tenait toujours la main comme pour me prouver qu'ils s'aimaient éperdument.

- T'avais pas décidé de nous foutre la paix, toi?, dit Diane méchamment

- J'avais décidé ça quand je t'ai vu, mais maintenant il y a des visages assez plaisant, dis-je avec attitude

- Salope, répondit-elle

- C'est bon arrête Diane. Tu fais tout le temps ta pute avec tout le monde, t'es vraiment énervante tu sais? , me défendit Polly

- Toi ferme là. Ne fais surtout pas l'innocente si tu sais de quoi je parle, dit-elle à Polly

- Allons mesdemoiselles, battez-vous pour moi au lieu de vous chamaillez pour rien, dit Jack

Tout le monde ria et la tension redevint normale. Nous discutâmes ensuite et rirent des blagues de Jack. Ce gars était un phénomène! Tout le monde s’était empiffré de pâtés, gâteaux et tartes que Ève avait cuisiné. Un peu plus tard, je montais en haut, ressentant un petit mal de ventre. J'avais sûrement trop mangé... Arrivé devant la porte de la chambre à Dylan, je me rappelais qu'il y avait un balcon dedans. Je me dirigeais vers celui-ci et ouvrit la porte pour prendre de l'air. Une fois dehors, je me sentis libre et je regardais la vue d'en haut. Je pouvais voir le soleil couchant, les oiseaux qui regagnaient leur nid, les arbres semblant presque toucher le ciel et les montagnes de Cérès. Ils me rappelèrent étrangement Dylan et j'arrêtais de penser à ça. J'entendis soudain la porte du balcon se refermer et il y eut un petit << clic >>. Quand je me suis rué pour la rouvrir, je remarquais que quelqu'un l'avait bloqué de l'intérieur et je ne pouvais pas rentrer sans briser la vitre. Il y a longtemps je l'aurais fait, mais maintenant que cette maison était à une personne qui faisait battre mon cœur je ne fis rien. Je savais déjà qui m'avait joué ce mauvais tour et attendis qu'on vienne m'ouvrir. Ensuite j'allais aller dans le salon et lui faire la fête à cette Diane. Pourtant, ce moment semblait être loin car j'attendis encore deux longues heures. J'étais glacé et le vent de la nuit commençait à me fouetter le visage. Je reniflais et essayais de me réchauffer avec mes bras. Le temps continua à passer et personne ne sembla remarquer mon absence. J'avais frappé la porte plusieurs fois et après ce qui me sembla une éternité, j'entendis des pas. Je me levais d'un bond et frappa la porte en claquant des dents. J'allais lui faire payer cher à cette Diane, enfin si je ne mourrais pas d'hypothermie avant. Les pas se rapprochèrent et la porte s'ouvrit bientôt sur la personne que je voulais le plus voir.

- ÉLIE!! Je t'ai cherché partout je pensais que tu étais allée dormir!

Je ne dis rien et continuais à claquer des dents. Des larmes perlèrent sur mes joues et je regardais Dylan avec des yeux implorants. Il m'essuya le visage avec sa main puissante et lâcha un juron:

- Mais putain t'es glacé! Combien de temps tu es resté dehors.

- Ça ...je ne sais pas ! Atchoum ! AAAATCHOUM

- Pauvre chou, dit-il en m'attirant dans ses bras confortant .Viens, on va aller se réchauffer.

Il m'entraîna à l'intérieur et referma la porte du balcon. À peine me laissa-t-il seule pendant une seconde que je m'affalais déjà à terre. J'avais froid et mon nez n’arrêtait pas de couler. Il s'agenouilla près de moi et m'entoura d'une couverture.

-Je pense que ma cavalière a besoin de repos, murmura-t-il

- Je ... Je vais bien. Retourne auprès de tes invités ...

- Je les ai renvoyés depuis tantôt. Je pensais que tu dormais et il y avait trop de bruits...

- Ok laisse-moi toute seule, je...

Il posa son doigt sur mes lèvres, m'incitant à me taire. Il me souleva ensuite dans les couvertures et me coucha sur son lit.

- Je vais m'occuper de toi, t'en fait pas, me dit-il. Si tu veux dormir, dort.

-Mais... Atchoum ! Si je m’endors, je vais me réveiller demain et tu vas redevenir méchant... Je... Atchoum!

Il ria et j'en eu un pincement au cœur tant il était beau. Il prit un thermomètre et l'inséra dans ma bouche.

- Ohh, t'as beaucoup de fièvre on dirait.

- Oui, je suis resté des heures dehors sans manteau! , bougonnais-je

Il mit sa main sur mon front et fit un air sérieux:

- Non, ça ne va pas marcher. Il te faut des médicaments.

Il alla dans son tiroir et sortit un cachet. Il prit ensuite un verre d'eau qui avait été posé sur la coiffeuse et me le tendit.

- Non, je ne veux pas, dis-je abruptement

Je voulais qu'il me laisse tranquille. J'en avais marre qu'il se comporte avec moi comme un chien et maintenant il m'aide.

-Bois, m'ordonna-t-il

- Non

- Si, tu dois, insista-t-il

- Laisse-moi, répliquais-je

- Ok, j'ai compris. Je suis désolé pour tantôt. Je n'aurais pas dû te parler de cette façon, pardonne moi ma belle. Maintenant prend tes médicaments avant que je ne te les fasse prendre à ma manière.

Comme je m'entêtais, il me souleva du lit et s’assit, me plaçant dans ses bras.

- Qu'est-ce ... ATCHOUM!

Je mis ma tête sur son torse musclé et me tenu par son chandail. Il rapprocha le verre et la pilule de ma bouche et me regarda avec une lueur menaçante, m'imposant à boire. Je pris donc les médicaments et me sentis tout de suite un peu mieux, mais très fatigué.

- Lâche... Lâche-moi maintenant.

- Quand tu dormiras, je te lâcherais, dit-il en me serrant plus fort dans ses bras pour me réchauffer

Je fermais alors les yeux et me laissais emporter par les doux battements du cœur de Dylan.

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