Chapitre 24

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Et voilà! L'enfer recommençait à nouveau. Je m'étais levé et quand j'avais repenssé à hier, je voulu directement aller voir la police. Je pourrais être qualifiée d'emmerdante pour mon obsession d'appeler la police, mais je n'en avais rien à faire. Pendant mon someil, le visage de Polly morte était apparue et j'avais ressentis une douleur intense en moi. Je pensais qu'on appelant la sécurité, je pourrais justement me sentir en sécurité. Bref, je me comprends . C'est ainsi que je suis allée ouvrir la porte de ma chambre pour me retrouver face à un gars si grand et costaud qu'il occupait toute l'entrée. J'étais ébahie par cette grande musculature et ces yeux sombres posés sur moi.

- Bonjour, pus-je seulement dire

Face à ce mur cloîtré de pierre , je ne semblais qu'une petite roche incompétente . Voyant qu'il m'ignorait, j'essayais de passer, mais il me bloqua le passage .

- Puis-je passer ? , demandais-je sur le seuil de perdre patience

- Je suis désolé, mademoiselle . J'ai des ordres, dit le mur

NON, MAIS SÉRIEUX ?! Je le fusillais du regard , mais il n'en avait rien à foutre car il ne me jetta même pas un regard en retour. Je continuais à étudier ce visage imposant. L'homme devant moi n'était pas beau, il était simplement bien fichus et en plus, il pouvait regarder n'importe qui de bas, vus que monsieur était un géant. Je fis preuve de bonne volonté et ne tenta pas l'impossible.

- Puis- je savoir qui est cet idiot qui vous a ordonné de me laisser enfermer dans cette prison infernale ?! ,continuais-je agaçé

L'homme ne sembla pas apprécier le mot idiot et balbutia :

- C'est... C'est cavalier, mademoiselle.

C'étais donc lui... Tu veux jouer à ça Dylan , eh bien on va trop se marrer. Je fis les yeux les plus mignons et implorants que je pus et et dirigea cette arme droit sur le gars.

- S'il - te-plaît ... Pourrais- tu avoir la bontée de m'emmener voir ton chef ? , demandais-je

- Non.

- EH MERDE ! J'AI ESSAYÉ D'ÊTRE POLIE AVEC TOI, MAIS T'ES QU'UN GROS LARD ! DÉGAGE DE LÀ AVANT QUE JE NE T'ARRACHE LA TÊTE À TOI ET TON CAVALIER À MERDE!

Ouf ! Ça faisait du bien, surtout que j'avais enfin réussi à me faire remarquer par ce sac à patate. Je profitais de sa stupeur pour foncer comme une folle droit devant. J'avais vaincu ce monstre et maintenant j'allais aller dire deux mots à mon copain. Qu'est-ce qu'il lui prenait bon sang ?! En passant devant le salon , je trouvais la télé allumer sur les nouvelles . Il y avait une image de Polly souriante et une femme parlait d'un tragique accident survenue la veille où une jeune fille se serait suicidé. Il y avait également des bandits qui ont été retrouvés sur les lieux et ont été arrêté sur le champ, continua l'annoncatrice. Je frissona en apperçevant l'image de Louis , menoté et traîné par deux policiers. C'étais un criminel recherché qui avait tué à maintes reprises, rajouta -t-elle ensuite. Un criminel... C'étais donc ça qui arrivait aux meurtriers, c'étais pour ça que ces gens- là détestaient autant la police. Soudain, une idée fulgurante me traversait l'esprit . Dylan m'avait dit qu'il était lui aussi un criminel, cela voulait-il dire qu'il tuait des gens ? Cette pensée ne m'avait jamais traversé l'esprit, mais maintenant que j'y pensais , je me dirigea droit vers la chambre à Dylan. En montant les escaliers, je me retrouva nez à nez avec le gros costaud.

- S'il vous-plaît , retournez dans votre chambre. Si le chef apprend ça, je suis foutu, dit-il

Je lui lança un regard noir et il s'approcha de moi comme pour m'attraper. Je n'hésita pas une seconde et lui donna le coup de grâce dans un endroit masculin plutôt sensible. Il grogna et se plia en deux en sautillant comme un lapin effaré.

Ne me détruis pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant