Harry Potter ~ Le bon côté.

Disputes de collégiens...

Draco Malfoy avait été envoyé à Serpentard, sans étonner quiconque. Il avait déjà quelques ennemis, croisés dans le train. Des amalgamés menés par le bout du nez qui se juraient défenseurs de la lumière. Cela avait finit en bagarre générale soldée par la séparation magique de deux wagons, l'un portant tous les « enfants de mangemorts » qui avaient hurlé leur indignation et l'autre tous les moutons sociaux buvant les mensonges médiatiques...

- Je me demande comment ces Gryffondors vont réagir demain, on commence potion avec eux, grogna Blaise, son ami d'enfance et compagnon de dortoir.

- Ils ne vont rien oser en potion avec Rogue. A moins qu'ils ne soient abrutis jusque la moelle , commenta avec un sourire Théodore.

- Quoi qu'ils tentent, ils n'en sortiront pas vainqueurs, ils le savent, conclut Draco en se glissant sous ses draps.

Dans la Grande Salle, le lendemain, ils étaient assis, en groupe, déjeunant en discutant des quelques rares choses qu'ils n'avaient pas faites ensemble cet été. C'est alors que les Gryffondors de première année entraient en grognant et jurant que le courrier arriva. Draco eut un froncement de sourcils en voyant se poser l'aigle royal de sa mère. Elle ne l'envoyait jamais à moins que la vitesse de délivrance du courrier ne soit primordiale. Il remarqua du coin de l'oeil l'inquiétude qui brillait dans le regard de chacun de ses amis d'enfance, prenant la lettre dans une enveloppe d'une bleu nuit. Il ouvrit celle ci, survolant l'écriture fine et calligraphique de sa mère. Pour son premier courrier à Poudlard, il aurait aimé mieux... Au lieu de cela, il était inquiet et voulait juste rentrer au plus vite pour les vacances. La lettre passa sous le regard de tous ses amis qui se crispèrent à sa lecture.

- Ho là là... Pauvre Harry, fit tristement Pansy.

- Elle dit qu'il joue, cela signifie qu'il n'y a pas de traumatisme, relativisa Blaise.

- Et que ce fut superficiel, ajouta avec un soupir soulagé Draco en passant une main sur son visage. Il s'apprêta à lancer un incendio au courrier par prudence, même si sa mère n'avait donné aucun nom et simplement nommé Harry. Son papier lui fut arraché des mains. Il se leva d'un bond, hors de lui, se trouvant face au benjamin Weasley qui l'avait provoqué dans le train.

- Rends moi ça, rouquin, siffla Draco avec une colère sourde.

- Oh là là... Lord Malfoy va se fâcher, railla le Gryffondor. Il était entouré de quelques lascars rouge et or, ce qui irritait le Serpentard.

- C'est punissable de lire le courrier d'autrui, commenta froidement Pansy.

Remarquant du coin de l'œil que des professeurs s'étaient redressés en vue d'un affrontement, Draco siffla :

- Récupères et vas, Atlas !

Aussitôt, l'aigle de sa mère poussa un cri perçant, quittant d'un puissant battement d'aile, la table. Ron Weasley cria quand les serres de l'oiseau de proie se saisirent de la lettre qu'il lâcha avec panique avant de s'envoler par un orifice du toit en vitesse.

- On se voit en potion, Weasly, railla Draco en quittant la Grande Salle sous les regard admiratifs et amusés des aînés de sa maison.

Cette année promettait d'être longue, irritante et surtout.... Inquiétante.

Draco nota dans un coin de sa tête qu'il devrait répondre, marchant à travers les corridors accompagné de Blaise, Theodore, Pansy et Astoria. Cette dernière s'était jointe au groupe suite au conflit du train, aidant les amis d'enfance contre les fauteurs de troubles. Ils l'avaient adoptée au sein du groupe puisqu'elle partageait le dortoir de Pansy.