Sous le maillot Bleu || Griezmann

22. Nouveau départ

Ce but est carrément hors-jeu. Mais bon x).

22. Nouveau départ

- Non, malheureusement, je vais pas pouvoir venir, dis-je d'une voix désolée.

- Sérieux..., souffla Antoine, au téléphone.

Je me retins de rire de son ton dépité. Cela faisait plus d'un mois que nous ne nous étions pas vus car avec le championnat, je n'avais pas eu l'occasion de descendre sur Madrid. Et quand lui avait été libre, en Décembre, il avait été pris par sa famille et avait préféré les rejoindre sur Mâcon plutôt que remonter sur Paris, ce que je comprenais parfaitement.

Il était ensuite redescendu pour le jour de l'an et m'avait proposé de me récupérer au passage, mais j'avais dû décliner son invitation, encore une fois, car j'avais déjà prévu d'aller voir mon frère en Lorraine.

- Mais ça fait beaucoup trop longtemps que je t'ai pas vue, bébé ! se plaignit-il.

- Déjà arrête de m'appeler comme ça, râlai-je, parce que sinon, tu me verras pas avant longtemps !

Il eut un petit rire à ma remarque. Il avait commencé à me donner ce petit surnom il y a quelques semaines, et j'avais littéralement détesté ça. Je savais que c'était affectif, mais je ne supportais pas ce surnom. Et ce con en jouait.

- T'es trop chiante, comme fille !

- C'est comme ça que tu m'aimes, rigolai-je.

- Prends pas tes rêves pour la réalité, Trevis.

- Tu me vexes.

- T'as qu'à venir, me provoqua-t-il. Non mais sérieux, pourquoi tu joues à Paris ?

- Et toi, pourquoi tu joues à Madrid ? rétorquai-je. Arrête de faire le gamin, Griezmann.

- Je vais débarquer chez toi, tu vas rien comprendre...

Contrairement à la première fois, nous avions continué à discuter après son départ de la Capitale française. Nous ne nous appelions pas tous les jours, mais on s'envoyait des messages et on faisait parfois des Facetime. Comme je l'avais aussi sur toutes mes applications comme Snapchat ou Instagram, il passait son temps à me spammer avec des vidéos à la con et des photos de lui, ce qui me blasait autant que ça me faisait rire.

- Commence pas à la jouer comme ça, Antoine, tu vas perdre, le prévins-je.

- T'es sérieusement pas marrante.

- J'ai jamais dit que je l'étais, en même temps...

- Toi tu veux que je raccroche, non ?

- T'en es pas capable, rigolai-je, t'aurais trop peur que je te réponde plus ensuite.

- Tu veux parier ?

- Non, ça va.

Je m'assis sur mon lit, sourire aux lèvres, à côté de ma valise grande ouverte.

Ce qu'Antoine ne savait pas, c'est que j'avais réussi à prolonger mon congé jusqu'au 10 Janvier. Par conséquent, je m'étais organisée avec l'aide de Laure, Blaise et Kevin, et je descendais dans l'après-midi sur Madrid pour assister à son match le soir-même, contre Las Palmas, à l'occasion de la Copa del Rey. Il fallait absolument que l'Atlético gagne ce match si elle voulait prendre un bon avantage sur le match retour, et se qualifier pour les Quarts.