Sous le maillot Bleu || Griezmann

Epilogue

Epilogue

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You're my end and my beginning

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- Trevis !

Je me tournai vers Olivier Echouafni qui venait de m'appeler, et le rejoignis en trottinant.

- Coach ? lui répondis-je, avec le respect que je lui devais.

- Je vais te faire rentrer à la place de Wendy, d'accord ? me dit-il en criant presque pour couvrir le bruit de la foule exaltée. Il faut que tu apportes ta vitesse et ta force de percussion, je veux que tu ailles donner une putain de bonne leçon à ces défenseurs, ok ?

- Oui, coach !

La finale de l'Euro était finalement arrivée plus rapidement que je l'avais pensé, et avait pris un tournant pour le moins inattendu. Après la finale de Ligue des Champions et celle de la Coupe de France toutes deux perdues, pendant la saison, j'avais vu mes chances d'être sélectionnée pour les matches de l'Euro s'amuïr.

J'avais pourtant effectué une très bonne saison, mais le fait que mon club soit relégué, sans pouvoir jouer la Champions la saison prochaine, m'avait fait penser que je n'avais plus ma place dans cette Equipe de France. Ce fut donc avec surprise que j'avais décroché à Olivier Echouafni, deux jours après mon dernier match, pour qu'il m'annonce que j'étais sélectionnée dans la liste des vingt-trois pour jouer l'Euro.

Après un parcours un peu calamiteux en phase de poule, de laquelle nous n'étions sorties que deuxième, j'avais commencé à jouer, entrant souvent en deuxième mi-temps. Ainsi, après avoir affronté l'Angleterre en Huitièmes, puis l'Italie en Quarts, nous avions arraché le nul face à l'Espagne avant de l'emporter aux tirs aux buts.

Aujourd'hui, nous nous retrouvions en finale après un parcours de longue haleine, contre l'Allemagne, qui avait su se montrer redoutable tout au long de la compétition.

Au point de mener le match nul, à dix minutes de la fin des prolongations. Autant dire que si nous ne marquions pas, le sort de cet Euro se jouerait aux tirs aux buts.

- Et l'entrée maintenant de la Numéro 7, commença le speaker, alors que je me plaçais pour entrer, courant sur place, impatiente mais aussi nerveuse. LAËTITIAAAAAAA....

- TREVIIIIIIIIIS, répondit le public.

Wendy, essoufflée, me tapa dans la main pour m'encourager, avant de me laisser sa place. Je ne perdis pas une seconde et regagnai ma place d'attaquante. Un coup de sifflet retentit, et c'était reparti pour dix minutes à bout de souffle.

Je fis immédiatement le vide dans ma tête. A présent, il n'y avait que cette pelouse verdoyante sous mes pieds, le ballon qui passait dans les jambes de mes coéquipières et cet unique objectif : marquer.

Je me déplaçais rapidement, essayant de me démarquer, mais il fallait dire que les défenseures n'étaient pas en reste. J'étais cependant bien plus agile, car si ma rapidité n'était pas une de mes particularités principales, je savais me déplacer aisément pour marquer le plus rapidement possible.

Voyant que les filles avaient du mal à récupérer le ballon des pieds allemands, qui le faisaient plus tourner qu'autre chose, je décidai de redescendre au milieu du terrain pour presser les adversaires afin de les déstabiliser et occasionner une perte de balle en notre faveur. C'est d'ailleurs ce qui finit par arriver alors que, nerveusement, je jetais un coup d'œil au temps qu'il restait : deux minutes. Remarquant la fébrilité d'une des joueuses, je me précipitai sur elle et en profitai pour récupérer la balle.