Max James en média.
-Tu pars déjà ? J'ai envie de rire amèrement, pourquoi rester ? Pour qu'il profite encore de mon corps je suis d'accord de me donner à lui mais pas de cette manière, pas dans cette façon.
-Oui. J'ai des choses plus importantes à faire vois-tu. J'essaie, j'essaie vraiment de ne rien laisser paraître mais je n'y arrive pas je ne peux pas m'en empêcher. La colère l'emporte. Ouai je me casse Matthew, de toute manière tu as eu ce que tu voulais non ? Tu m'as eu et tu as eu mon corps. Je suis conne, tellement, tu me l'as tellement dis. J'aurais dû comprendre mais encore une fois un homme m'a utilisé, a utilisé mes émotions, mes faiblesses. En tout cas j'espère que tu as bien profité car c'était la seule et unique fois.
Je le regarde une dernière fois avant de franchir la porte de sa chambre, il est toujours dans les draps abasourdi par mes mots, pourtant c'est la pure vérité. Je cherche activement ma paire de chaussure, je veux partir d'ici au plus vite. Je suis sûre de les avoir rangé quelque part vers l'entrée, oh non. Elles sont dans la chambre, je me souviens vaguement qu'elles ont volé dans la pièce en même temps que mes habits, c'est la merde.
-C'est ça que tu cherches ? Déclare narquoisement Matthew mes chaussures à la main. Je m'approche et essaie de m'en saisir, il lève le bras. Je vais le tuer c'est officiel.
-Fais pas l'enfant Matthew. Dis-je épuisée.
-C'est toi qui fais l'enfant Alex. Tu t'attendais à quoi ? Que je te dise que je t'aime ? Que je te demande en mariage ? Il se fout de ma gueule.
-T'es vraiment con, bien sûr que je n'attendais pas la lune de ta part juste un peu de considération. Pas de me traiter comme ces pouffiasses que tu dois te taper. Je sais pas, je pensais qu'en dehors du sexe on avait créé un lien, une relation. Je sais pas je pensais être au moins ton amie ou quelque chose qui s'en rapproche. Mais non je suis un ''vide couilles'' c'est ça hein ? C'est ça ? Je le pousse de mes mains sur son torse. Je...je... Je n'ai tout d'un coup plus de force, plus de volonté. Il peut penser ce qu'il veut, je ne veux plus me battre avec des hommes, ne plus me battre pour une relation qui comme à son habitude terminera mal.
-Chut...ça va aller Alex. J'ai parlé trop rapidement, c'est pas juste du sexe et tu le sais très bien. Mais j'essaie de m'en convaincre. Tu sais aussi bien que moi qu'on ne devrait pas, c'est interdit. Pourtant je m'en fous complètement alors c'est ma part de responsabilité qui a parlé mais au fond de moi c'est aussi la peur. La peur de m'engager dans quelque chose de possiblement sérieux, de m'ouvrir, de ressentir des choses. Je suis terrifié par ça, je ne veux pas alors je me braque et me ferme c'est comme ça que j'agis Alex. Je le scrute à la recherche de toutes traces de mensonge, je n'en vois aucunes.
-Tu ne pouvais pas me dire ça avant, je te posais une question qui en soit était simple et regarde. On souffre unitilement. Je te dis pas de me laisser lire en toi comme un livre ouvert mais juste exprime toi. Mets des mots sur ce que tu pense, ce que tu ressens même si c'est négatif. Mais ne me laisse pas m'imaginer les réponses seules, c'est une très mauvaise idée si tu veux mon avis.
-Je ferais des efforts.
-Promis ?
-Promis. Il m'embrasse tendrement le front, je me laisse aller dans cet élan de douceur de sa part.
On est actuellement sur le canapé en train de manger des sandwichs que je nous ai préparé sans rien brûler cette fois-ci. On regarde un film en noir en blanc enfin je regarde plutôt le vide. Je repense à tout à l'heure et une part de doute m'habite et si il avait dit ça pour profiter à nouveau de moi ? J'en ai marre de douter, tout le temps. C'est à cause de Max même à des kilomètres de lui il me pourrie la vie. J'ai tellement de haine à son égard, elle me ronge cette haine. J'ai jamais pu la libérer. J'ai menti à mon frère, comme si Max se serait laissé faire, il est vraiment idiot. J'aimerais tellement déverser toute ma colère contre lui, lui faire payer tout ce qu'il m'a fait. Le faire souffrir comme il l'a fait, l'humilier comme il l'a fait sur moi et sur mon corps. Je sens mon corps sombrer dans le sommeil et je m'endors la tête remplie de pensées noires.
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Baisser la garde {Terminé}
RomanceMon âme entière n'est que cendre depuis son passage. Souillée voilà comment je suis ; je survis et m'accroche comme je peux à la vie, au bonheur. Mais j'ai cette peur lancinante, vais-je encore y avoir droit à ce foutu bonheur? Un instant, un rega...