Accroche Toi [terminé]

Chapitre 13.

13.

«La vie c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.» - Einstein

Nathan

Mon téléphone vibre. Je m'éloigne de Flavia pour pouvoir lire le message que je viens de recevoir.

De Théo
J'ai ramené Eli parce que je sais qu'on peut pas compter sur toi pour arriver à temps.

Merde. Eli.

- Je suis désolé Flavia mais faut vraiment que je te laisse. J'ai oublié quelqu'un, je lui dis sans oser prononcer son prénom.

Je peux voir à sa tête qu'elle est déçue.

- Okay pas de problème, à demain alors, elle me lance avec un sourire flamboyant mais peut-être un peu trop forcé.

Je ne bouge pas pendant quelques secondes, ne sachant pas comment réagir vis-à-vis d'elle. Il faut que je l'embrasse ? Que je la prenne dans mes bras ? Lui fasse une bise ? Que je lui tourne simplement le dos ?

Mais elle pose une main sur ma joue et se rapproche de moi, permettant de mettre une fin à mon intense raisonnement. Elle pose doucement ses lèvres contre les miennes pendant quelques secondes, puis elle s'éloigne à son tour.

- Nathan ? On est d'accord que... Elle hésite pendant quelques secondes avant de continuer sa phrase. Qu'on est ensemble ?

Sa question me prend à cour. C'est vrai que nous étions très proche avec Flavia l'année précédente. Mais nous ne nous sommes pas beaucoup vu pendant les grandes vacances. D'ailleurs, je n'avais, avant aujourd'hui, jamais réfléchi à notre relation. Mais je me sens bien avec elle, et j'ai envi de profiter des choses tant qu'elles sont encore possibles et réalisables.

- Oui bien sûr. Fin en tout cas, si tu es d'accord, je lui réponds donc, avant de me pencher pour l'embrasser une dernière fois, puis lui tourner le dos.

***

J'ouvre la porte de chez moi, pour me retrouver dans une maison silencieuse comme jamais. Je m'avance de quelques pas en regardant autour de moi.

- Bouu !

Paige saute du canapé, où elle était cachée quelques secondes plus tôt, et s'élance vers moi. Elle se lance dans mes bras, et je l'attrape de justesse, lui évitant ainsi de chuter douloureusement sur le sol carrelé.

Je la serre contre moi. Ses cheveux sont emmêlés, si bien que j'y coince mes doigts lorsque j'essaye de me montrer affectif.

- Tu n'as pas vu... Eli ? Je lui demande d'une voie hésitante.

- Elle est à son travail où on mange des crêpes trop bonnes, elle me répond d'une petite voix. Et maman a appelé tout à l'heure. Avec papa, ils vont au restaurant ce soir. Donc on est que tous les deux !!

Elle prononce ses dernières paroles en criant et en écartant les bras. J'adore son enthousiasme et sa bonne humeur permanents.

- Ça te dit de manger des crêpes alors ce soir ? Je lui demande avec un sourire et une idée derrière la tête.

***