Chapitre 14.

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Anne sila - Drowing

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14.

«Le style doit être comme un vernis transparent : il ne doit pas altérer les couleurs, où les faits et les pensées sur lesquels il est placé.» - Stendhal

Eli

Mon service est fini depuis quelques minutes, mais j'aide tout de même Aymeric à installer les tables pour le lendemain matin. En effet, l'ouverture qui a lieu à 6 heures ne permet pas d'avoir le temps de tout préparer, d'où le fait que nous nous y prenons à l'avance.

Je sors ensuite seule dans la rue, me dirigeant vers l'arrêt de bus qui m'est maintenant familier et habituel.

20 minutes. Le prochain bus passe dans une vingtaine de minutes.

Je m'assois par terre et tire de mon sac un grand calepin de feuilles légèrement cartonnées. Tout en observant mon entourage, je représente minutieusement la réalité auquel j'ajoute, comme à mon habitude, une part de mon imagination. Le temps défile rapidement et le bus arrive avant que je puisse terminer entièrement mon dessin.
Je n'ai pu finir seulement la moitié droite, où l'on peut voir des maisons en ruine, recouverte par la nature qui a pris possession, avec le temps, de la ville.
La partie gauche quant à elle n'est pas finalisée avec autant de précision. On ne peut voir que quelques traits grossiers, qui permettant d'imaginer les contours des maisons environnantes à l'arrêt de bus.

Je range donc le dessin dans le calepin, puis j'entre dans le bus. A cette heure là, il est totalement vide, mis appart un couple de mon âge qui ne semble pas avoir remarquer ma présence.
Mes yeux se ferment et je résiste au sommeil en comptant les lumières bleus disposées régulièrement au plafond. 53. Les 53 lumières bleus, qui clignotent à intervalles réguliers. 

Je pousse la porte de la maison des Wilsons et je la ferme à clés derrière moi. La grande horloge murale, utilisée comme décoration dans le salon, me permet d'apprendre qu'il est une heure du matin passé.

Je m'écroule dans mon lit et m'endors sans avoir eu le temps, ni même songé à me changer et à me préparer à dormir.

***

Cinq heures de sommeil, ce n'est vraiment pas assez pour mon organisme. La sonnerie du réveil agresse une fois de plus mes oreilles, mais je résiste tout de même à l'envie de l'éteindre pour replonger dans les bras de Morphée. Je m'habille lentement, encore en partie endormie, puis je descends dans la cuisine pour manger quelque chose avant de partir.

Avec Nathan, nous partons ensuite au lycée.

Mon emploi du temps me permet d'apprendre que mon premier cour de la journée est celui de philosophie. Je me dirige donc vers la salle en évitant les regards que me lancent certaines personnes. Je m'assois par terre et je ressors mon dessin de la veille. J'accentue les contours et les ombres, créant une atmosphère plus mystérieuse.

- Tu dessines vraiment bien tu sais...

Je lève les yeux et croise ceux de Théo.

- Salut, je lui lance en souriant.

Il s'assoit à côté de moi et détaille mon œuvre.

- Waouw... Je pensais pas que tu pouvais faire des trucs comme ça !

- C'est un compliment ? je lui demande en rigolant.

- Ouais... Ouais grave. C'est un énorme compliment, il me répond sans lâcher la feuille des yeux.

Je vois alors Nathan arriver au bout du couloir. Il est en grande discussion avec une fille qui, je crois, s'appelle Flavia. Ils se tiennent la main en avançant.

Théo suit mon regard, et ses yeux s'écarquillent.

- Ils sont enfin ensemble ? C'est pas trop tôt ! il me dit. Flavia a toujours été là pour Nathan, surtout quand il n'allait pas bien. Je crois qu'elle attendait secrètement qu'ils se mettent ensemble depuis longtemps.

Je ne réponds rien et continue de les fixer. C'est vrai que... Ils vont bien ensemble.

Je les vois s'embrasser puis se séparer pour se diriger chacun vers leur salle de cour respective. Nathan s'éloigne, tandis que Flavia se dirige vers nous a mon grand étonnement.

- Salut Théo, salut Eli ! Je sais qu'on ne se connait pas mais j'ai légèrement entendu parler de toi, elle dit en s'adressant à moi.

Nous rentrons dans la salle et je m'assois à une table libre. Flavia se dirige vers celle d'à côté et s'y assoit.

- Les autres n'ont pas pu me dire beaucoup de choses sur toi, alors je viens faire connaissance, elle me dit en répondant à mon regard interrogatoire. Je sais seulement que tu habites chez Nathan depuis quelques semaines...

Sa voix vacille et je sens une pointe de jalousie qu'elle tente de cacher malgré tout.

Les deux heures de cours passent rapidement et j'apprends à connaître Flavia. Derrière son physique de reine du lycée se cache enfaite une jeune fille frêle, joyeuse et curieuse. Sa joie de vivre se transmet facilement, si bien que je ressorts du coût avec un grand sourire sur le visage.

Nathan

Les cours viennent de se terminer. Avec la bande, nous sommes dans un café. Théo à amener Eli, et ils sont tous les deux en grande discussion. Ils argumentent tous les deux une idée en faisant de grands signes de bras, si bien qu'ils attirent des mauvais regards d'un vieil homme entrain de prendre un café. Mais aucun d'eux deux ne semble se rendre compte de la gêne que leur enthousiasme génère.

Je joue avec la main de Flavia, tout en discutant avec JM.

- Non mais tu te rends compte ! Je devais partir à 7h25 au plus tard pour avoir le temps de déposer Zoé puis ne pas arriver en retard en cour, mais bien-sûr cette connasse de petite sœur a fait exprès d'être en retard juste pour m'embêter ! Donc bien-sûr je suis pas arrivé à l'heure et quand j'ai croisé Philippe à la vie sco, il n'a pas cru mon histoire. Pourtant j'ai raconté la stricte vérité pour une fois ! Et puis quand...

J'arrête d'écouter la passionnante histoire de JM et je me focalise seulement sur la main de ma copine. Ses ongles sont recouverts d'une couver de vernis bleu-vert, assorti à son léger t-shirt. Je ne vois pas où elle arrive à trouver le temps et la patience de vernir ses ongles tous les soirs ou presque.

Je regarde l'heure sur ma montre et écarquille les yeux.

- Bon on va y aller nous je pense. Je dois rentrer, Paige doit m'attendre.

- Ohh il est mignon le petit Nathan, sa petite sœur chérie d'amour l'attend à la maison pour lui faire un câlin donc il doit rentrer... se moque JM avec une voix niaise.

- Ouais c'est bon ta gueule ! je lui réponds avec un sourire.

- Mec t'as aucune répartie ! il me lance en rigolant.

Je salue tout le monde en l'ignorant, pose furtivement mes lèvres sur celles de Flavia, puis me dirige vers mon scooter. Eli arrive quelques secondes après et monte derrière moi après avoir enfilé son casque. Elle jeté un coup d'œil désolé a Flavia avant d'enrouler ses bras autour de ma poitrine et se serrer conte moi.

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Je suis désolée ça fait tellement longtemps que je n'ai rien posté... On pourrait me comparer au lapin d'Alice au pays des merveilles...

J'espère que ce chapitre vous a quand même plu, meme si je vous avoue que je ne l'ai que très peu relu. En même temps, j'ai une bonne excuse... Le bac!!! Et oui, je publie ce chapitre au milieu de mes révisions!! C'est bien triste d'ailleurs...

Portez vous bien ! ❤️

So.

Accroche Toi [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant