Chapitre 16.

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16.

«Tu veux recevoir l'amour de tout le monde donc tu te caches derrière un multitude de masques, mais à la fin, tu ne sais plus ce qui s'y cache derrière.» - Creep - JustZaza

Eli

Après cette soirée mouvementée, notre quotidien redémarre. Mais quelque chose a changé. J'étais amoureuse. J'en ai maintenant la certitude. Et ce petit détail, qui peut paraître si insignifiant, m'empêche de penser comme avant. Connaître mon passé est maintenant une nécessité. J'ai besoin de savoir. Encore plus qu'auparavant.

Mais je me cache derrière un masque, j'essaye de ne rien laisser paraître, pour ne pas inquiéter mes amis et la famille de Nathan. Tout est plus facile ainsi, pour tous le monde.

- Devine qui c'est !

Deux mains se posent sur mes yeux, m'empêchant de me retourner et de voir leur propriétaire.

- Théo je t'ai reconnu ! Ta voix si douce ne me trompera pas...

Tout en souriant au ton ironique de ma phrase, je me retourne et tombe face à face à son grand sourire. Je me jette dans ses bras, comme si je ne l'avais pas vu depuis plusieurs semaines. Ses bras se referment à leur tour autour de moi et je me serre contre lui. La tête posée sur la poitrine, je ferme les yeux et tente de profiter du moment présent.

- Et on m'attend pas pour les câlins ?

Je relève la tête et aperçoit Noa qui avance vers nous.

- Bien sûr que si, petite chieuse, on t'attendra toujours pour les câlins, répond Théo en lui ouvrant les bras.

- Je suis pas petite ! Je fais presque un mètre soixante ! elle lui répond tout en se collant à mon dos et en entourant ma taille de ses bras.

Nous installons ensuite tous les trois une grande nappe sur le sol, à côté du lac où, avec toute la bande, nous nous étions donné rendez-vous pour faire un pique-nique.

Nous nous allongeons dessus en attendant les autres. Théo me caresse les cheveux, tandis que je regarde Noa arracher des pâquerettes.

- Vous pensez que ça leur fait mal ? nous demande Noa.

- Quoi ?

- Quand on les arrache, elles ont mal les pâquerettes ?

- Euh... Je pense pas... je lui réponds.

- Bien sûr que non ! Sinon elles crieraient ! ajoute Théo.

- Ouais mais par exemple, quand tu plonges des langoustines dans de l'eau bouillante, elles crient pas... Alors que je pense qu'elles ont mal, rétorque Noa pour le contredire.

- Ouais... Mais j'en sais rien je suis pas une pâquerette, répond Théo en essayant de trouver quelque chose à lui répondre pour ne pas perdre le débat.

Sa remarque me fait rire.

- C'est sur, t'es pas une tête de pâquerette petit Théo ! je lui lance en essayant de calmer mon fou rire.

Accroche Toi [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant