Chapitre 47

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  "On s'accorde à dire la beauté singulière d'un cavalier et sa monture. Cette image conjugue la grâce, l'élégance, la race qui lui donne sa haute noblesse.

De ce spectacle émouvant, qui force le cœur et remue les entrailles, se dégage comme l'essence de toute harmonie. Ils sont deux, ne font qu'un, dans un même mouvement, une même légèreté. dans un équilibre où se répondent la retenue et l'abandon, la souplesse et la fermeté, la puissance et la délicatesse. C'est une danse où le cheval n'a plus sa tête. Un esprit l'habite. Où le cavalier n'a plus de jambes. il va au pas, il trotte, il galope. C'est presque une musique que rythment les sabots tintant. comme des claquettes.

Le cheval et son cavalier. Qui ne font qu'un parce qu'ils sont deux."  



Bonsoir à tous, voici the dernier chapitre !!! Bonne lecture ! ;-)


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-Je m'en veux tellement si tu savais !

Il sort un pistolet de ses chaussures et le pointe vers moi. Son regard est plus sombre que jamais.

-Moi aussi.

.......

Je me demande parfois ce qui est le pire : le fait que la personne que vous aimez le plus au monde vous déteste au point de vous tuez, ou alors le fait de se sentir coupable de sa descente aux enfers et de ne rien pouvoir faire pour l'en empêcher.Deux situations différentes, mais pourtant bien semblables. Dans les deux cas, nous souffrons, certes pour des raisons différentes, mais nous souffrons ensemble. La vie ne m'a jamais fait de cadeau. À part mon arrivée dans ce ranch, tout n'était qu'une routine qu'il était tant de changer. Alors oui j'ai fais des erreurs, mais tout le monde en fait. Mais pourquoi est ce que j'ai l'impression que les miennes sont mille fois pires que celles des autres ?

.......

Alexandra se réveilla en sursaut et trempée jusqu'aux os. Elle était toujours adossée contre la porte du box, mais la terre s'était transformée en boue et la pluie tombait encore et toujours. Elle était glacées et tremblait de tout ses membres. Elle aurait voulut bouger, crier, mais tout son corps l'en empêchait.Elle était vide. Tout venait de s'écrouler, alors certes c'était un cauchemar, mais les images restaient encrées dans sa tête. Tout ce sang, ses cris ... Un policier la repéra de loin et accourut vers elle. Il lui parla, mais elle n'entendait absolument rien. Elle arrivait à peine a garder ses yeux ouverts. L'homme se pencha et l'attrapa pour tenter de la faire tenir debout. Elle tenta de rester sur ses jambes, en vain. Il passa donc sa deuxième main sous ses jambes et la souleva du sol. Il marchait rapidement et lui parlait toujours, sans savoir qu'il s'adressait à un mur. À la sortie du champ de course, cinq ou six voitures de police étaient garées et une ambulance attendait d'éventuels blessés. On l'a fit s'asseoir sur le bord de l'ambulance et un médecin la prit en charge. On lui mit un rayon lumineux sur les pupilles mais tout était normal. Ellen'avait juste plus la force de rien.


-Est ce que vous m'entendez ? -demanda le médecin.-


Alexandra se contenta d'hocher la tête. Elle revenait peu à peu à la réalité. On lui donna une couverture pour se réchauffer et elle refusa un chocolat chaud fumant. Elle rassembla ses quelques forces et posa une question.


-Qu'est ce que vous faites la ?

-Nous avons été appelés par la police au cas où il y aurait des blessés. Ils ont procédés à l'arrestation d'un groupe de trafiquants de drogue il me semble. Je n'ai pas tout suivit. Mais j'ai compris que c'est quelqu'un qui les avait alerté que le groupe serait ici.

-Ils les ont eu ?

-Oui, bien sur. Ça a été une arrestation musclée, mais ils sont tous partis au poste de commissariat.

-Pourquoi tout le monde est encore là alors ?

-La même personne nous a dit que vous seriez quelque part ici. Il ne valait mieux pas qu'on parte sans vous sinon il nous aurait tué. -Il ria légèrement.-

-Qui est cette personne ?

-Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu. Désolé.


Il lui adressa un dernier sourire puis retourna remplir ses feuilles. Quelqu'un n'avait pas voulut l'abandonner, quelqu'un qui savait qu'elle serait là. Alexandra fixait les voitures en face d'elle, perdue dans ses pensées, quand une ombre en sortit. Les policiers voulurent l'empêcher d'en sortir, mais c'était peine perdue : il voulait sortir, il sortirai. La respiration d'Alexandra se coupa et ses yeux s'inondèrent à nouveau. Cette fois ci son corps lui répondit et elle accourut vers cet homme. Il était finalement vivant, sain et sauf. Elle sauta dans ses bras et il la serra de toutes forces. Lui aussi était soulagé, et des larmes s'échappèrent de ses yeux. Elle aussi était saine et sauve. Elle le serrait, ne voulant surtout pas qu'il reparte.


- Je t'aime Matthieu. Je t'aime.

-Moi aussi Alex, je t'aime espèce de folle.


Finalement, encore une fois ce sera une histoire avec un happy end. Comme quoi, ça change pas beaucoup ! Alexandra apprit que Matthieu avait été sur le point de se faire tirer une balle en pleine tête lorsque la police avait tiré sur l'homme juste à temps. Cela faisait des mois qu'ils suivaient le « gang »à la trace. Matthieu les avaient directement alerté de ce qui se passait au champ de course, alors ils avaient agit le plus vite possible. Matthieu aurait encore plusieurs belles années devant lui !

.......

Il me guidait jusqu'à ce qu'on sorte de l'écurie. Il m'avait bandé les yeux alors j'avançais les bras tendu devant moi.Ça faisait quelques jours qu'il n'arrêtait pas de sourire et de passer des coups de téléphone sans vouloir me dire de quoi ils'agissait. Mais c'était apparemment aujourd'hui le grand jour.J'allais découvrir ce qu'il me cachait. Il m'arrêta, passa devant moi et déposa un rapide baiser sur mes lèvres avant de m'enlever le bandeau. Je souriais bêtement, mais ce sourire disparut aussitôt lorsque mon regard croisa celui d'un magnifique cheval blanc. Il était gigantesque, élancé, vif, majestueux. Tout du cheval parfait. À mon avis c'était un coureur vu sa silhouette : le rêve de monter un cheval comme celui ci ! Autour de son cou était accroché une pancarte. Je fixais Matthieu qui me fit signe d'avancer. Sur la petite pancarte était écrit : « A la meilleure des cavalières du monde ! Je t'aime, M. PS :Attention les chevilles quand même ... ! ».


-Matthieu, c'est quoi ça ?? -demandais-je complètement perdue.


-Il souriait de toutes ses dents.- C'est pour toi. Un cheval de course !






Voilà, c'est ici que je termine cette histoire. Je vous laisse le plaisir (ou pas) d'imaginer la suite ! ;-D J'espère qu'elle vous aura plus quand même un peu :D

Merci beaucoup à tous ceux qui m'ont suivi et milles merci à toutes ces lectures !!!!

Cheval de CourseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant