Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Chapitre 5

" Je sens qu'il va me briser une jambe "

Lily avait d'abord frissonner puis avait pris les propos de l'homme très au sérieux. Si Vladimir Iankovsky était capable de tuer un homme il était sans aucun doute capable de briser une jambe sans remords.

Pourquoi avait-il soudain changé d'avis ?

Lily avait une petite idée sur la question.

Il n'avait tout simplement pas supporter qu'elle prenne le large sans en avoir fini avec elle.

Lily avait malheureusement cherché cette situation surréaliste. Tout était de sa faute.

- Miss Anderson ? Monsieur Iankovsky a terminé c'est à votre tour.

Lily remarqua très vite qu'elle était peu apprécié par la secrétaire personnelle du richissime et redoutable Iankovsky.

C'est avec de brefs remerciements qu'elle la suivit jusqu'à la porte en acier.

Une fois dans l'antre de l'homme Lily détailla les lieux en faisant mine de ne pas être ébahi par l'architecture moderne et opulente.

Elle se racla la gorge.

Personne.

Allait-il encore jouer ?

Visiblement non, puisqu'elle le vit arriver sur sa droite tel un fauve allant se fondre sur sa proie.

- Il y a trois choses que je hais plus que tout dans ce monde. Commença-t-il en continuant à venir vers elle, le regard noir. Je hais le mensonge, la désobéissance et les petites fuyeuse de votre genre.

- Et moi je hais les manipulateurs, les monstres et les hommes dotés d'une arrogance sur dimensionné.

Lily leva le menton avec bravache mais se rendit compte bien vite que sa réplique l'amusait.

Il s'avança plus près encore plus près jusqu'à ce qu'elle sente ses fesses butter contre le bureau.

- Pour quelle raison vous êtes revenu ma si frêle petite chose ? Demanda-t-il lentement.

- Je vous l'ai dit, répondit-elle en essayant de lui dissimuler son trouble. Je veux écrire un article sur vous.

- Ah et vous comptez mettre à la fin de votre article que je vous ai épargné juste en petit caractère ? Railla-t-il avec un sérieux troublant.

Lily en resta bouche bée et se rendit compte que dans le jour, il était tout simplement pareil que dans la nuit, comme s'il traînait derrière lui assez de moment sombre pour l'entourer comme un halo diabolique.

- Non. Seulement ce que vous me direz d'écrire.

- Nous sommes en plein délire mademoiselle Anderson n'est-ce pas ?

Il posa ses mains sur le bureau de chaque côté de son corps et se pencha près de son visage. Immédiatement une fragrance épicée, viril, se mit à la faire rougir.

- N...non je...

- Vous vous rendez compte que vous parlez à un homme qui aurait pu accepter aisément de vous garder captive ?

- Mais vous ne l'avez pas fait. Répondit-elle un peu trop vite.

- Exact mais je vous ai terrorisée miss Anderson la preuve en est ! Vous tremblez comme une feuille.

- J'ai froid ! Rétorqua-t-elle à deux doigts de ciller.

Il devait la prendre pour une écervelée inconsciente du danger, une pauvre petite étudiante.