Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Chapitre 20

Lorsqu'ils arrivèrent à son appartement, Lily n'avait qu'un mot d'ordre en tête : Rester et ne pas s'enfuir.

Il retira sa veste ouvrit la lumière principal et tel un prince, marcha jusqu'au casier à vin et sortit une bouteille.

- Entre ne reste pas là moya dorogaya on dirait une statue. Commenta-t-il en attrapant deux verres à pieds.

Lily retira son manteau et le mit sur le porte manteau.

- C'est drôle, j'ai l'impression de venir pour la première fois.

Vladimir leva les yeux et la vit se dandiner d'un pied sur l'autre nerveusement. Le goût de ses lèvres étaient encore sur les siennes, il avait su par je ne sais quel miracle à dominer ses pulsions afin de s'arrêter à temps. Si le bruit de la musique n'avait pas été aussi fort, Vladimir en aurait presque oublié qu'ils n'étaient pas seuls.

Il l'imagina s'avancer vers lui nue, et serra les mâchoires pour faire passer cette vision érotique.

- Tu ne vas pas t'enfuir ?

Elle cessa de marcher et le regarda droit dans les yeux. Il pouvait sentir qu'elle se battait avec elle-même, ses yeux étaient pourtant pétillant et avec tous ce qu'il lui avait dit il y a une heure, elle était toujours là.

- Non je ne vais pas m'enfuir.

Pour en être totalement sûr, Vladimir posa son arme sur la table basse. Elle rougit adorablement et tira sur ses doigts.

- Sûr ? Insista-t-il d'une voix volontairement dangereuse.

Pour toute réponse elle s'avança et s'installa à côté de lui.

À grand mal, Vladimir évita d'humer son parfum.

- Sûre et certaine.

Il leva un sourire en coin et lui servit un verre de vin rouge.

- Tous ce que Zola t'a dit est vrai. Lança-t-il en voulant aborder ce sujet délicat et surtout il voulait savoir ce qu'elle en pensait réellement.

- Tu étais amoureux d'Olivia ? Demanda-t-elle d'une voix légère et prudente.

Vladimir fit tourner son verre pensivement.

- Non, je ne pense pas, j'avais des sentiments comme n'importe quel homme je suppose.

- Détrompe-toi, rétorqua-t-elle d'un murmure. Il y a des hommes qui se fichent éperdument des femmes et les jettent en pâture sans états d'âme.

Il lui prit le menton aussitôt.

- Qu'ai-je dis à propos des femmes ?

Elle se pinça volontairement les lèvres avant de répondre.

- Qu'un homme n'est rien sans une femme.

- Donc ces hommes sont des faibles. Conclut-il en retirant sa main.

- Quant à Tanya j'ai toujours mis les choses aux claires avec elle, donc si elle s'est imaginée des choses, alors je n'y suis pour rien.

Elle inspira et se cacha derrière son verre.

- Et pour ta chambre ?

Une fois de plus Vladimir admira son cran de soulever des questions auxquelles il n'aimait pas répondre.

- Je refuse qu'une fois de plus on s'approprie mon lit, une fois m'a été suffisante. J'ai ouvert ma porte à Olivia et elle m'a sali en couchant dans mon lit, dans mes draps, avec un autre homme. J'ai tout mis en œuvre pour que ce lit soit inaccessible et assez terrifiant pour qu'aucune femme ne tente l'expérience d'y s'introduire.