Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Chapitre 7

Un jour plus tard, Vladimir s'étendit sur le canapé en cuir de sa boîte de nuit dans l'endroit le plus fermé et interdit afin d'être au calme pour réfléchir. Malheureusement, il eut la désagréable surprise de voir apparaître Tanya.

Il tira sur sa cigarette et lui envoya un violent regard qui aurait dû la dissuader d'avancer mais hélas, cette dernière s'approcha pour venir l'embrasser. Il la laissa faire espérant ressentir quelque chose.

Rien.

Les yeux fixés sur la tapisserie rouge, n'ayant rien d'autre dans la tête que celle qui aurait pu devenir sa captive, Vladimir se dégagea d'un geste sec.

- Stop !

Elle le dévisagea rouge de colère.

- Je peux savoir ce qui te prend depuis soixante-douze heures !

- Je ne suis pas d'humeur. Grogna Vladimir en écrasant sa cigarette.

- Depuis que cette gamine est venue à la soirée tu es complètement ailleurs. Cracha-t-elle avec dédain.

La remarque de cette dernière lui arracha un sourire.

- Cette gamine comme tu dis en a plus que toi dans la cervelle Tanya.

Piquée dans son orgueil, elle serra les dents en tentant de faire bonne figure.

Vladimir sentit ses muscles se tordre au souvenir de son odeur subtilement vanillée. Pour se détendre, il étendit ses bras sur le haut du canapé comme il avait l'habitude de faire et rejeta sa tête en arrière. Il ferma les yeux et immédiatement, le visage de cette jeune femme qu'il n'avait jamais oublié vint posséder son esprit.

Il avait tué des hommes absolument impitoyables, mais celui qui avait osé prétendre voir en lui un violeur avait subit la férocité de ce qui était marqué maintenant gravé sur sa peau.

Au-delà du monstre qu'il était, Vladimir n'avait pu supporter cette supposition insupportable qui avait sali son honneur.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, Vladimir sortit peu à peu de sa torpeur et sentit les mains de Tanya se glisser dans l'ouverture de sa chemise.

Agacé, il lui saisit les poignets.

- Part toute suite Tanya ou je sens que je vais me mettre en colère. Annonça-t-il d'un murmure menaçant.

Elle se leva d'un bond et s'exécuta docilement, sachant pertinemment ce qu'elle avait à perdre en continuant à le confronter.

Il la suivit des yeux avant que son téléphone ne sonne.

Enfin.

- J'écoute ?

- Pas le moindre mouvement patron.

Vladimir se leva méfiant.

- Est-ce une blague Dimitri ?

- Non, je m'ennuie à mourir devant cet immeuble silencieux.

Il fronça des sourcils.

- Elle n'a pas bougé depuis hier midi ? Insista-t-il en attrapant sa veste.

- Pas un mouvement patron. Affirma-t-il d'un soupir bruyant. Les volets sont entrebâillés, il n'y a pas la moindre lueur de lumière.

Il ne daigna pas répondre, coupa la communication et quitta la boite de nuit en esquivant son personnel qui s'affairaient à rendre les lieux présentables pour la soirée.