Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Chapitre 10

Lily vit des étoiles d'abord danser devant ses yeux puis se reprit tant bien que mal en affrontant Vladimir du regard. Elle ne s'était jamais sentit aussi brûlante que maintenant. La grande main qui hantait ses nuits était fermement appuyée dans son dos afin de la maintenir fermement contre lui. Au lieu que cette proximité ne l'étouffe, Lily chercha à se rapprocher.

- Vraiment ? Je pensais qu'elle était de ce côté.

Il plissa les yeux en la regardant durement.

- Ne jouez pas avec moi petite Lily, je gagne toujours mes victoires.

Elle frissonna mais garda la tête haute.

- Je dansais simplement. Se défendit-elle sèchement.

- En attirant les hommes comme du miel.

Affectée, elle écarquilla les yeux.

- Et alors ? Qu'est-ce que ça peut vous faire ?

Une lueur dangereuse se mit à danser dans ses yeux verts.

Il lâcha sa main qui était à présent moite et lui saisit le menton.

- Pourquoi êtes-vous ici Lily ? Pourquoi vous êtes venue ? Demanda-t-il vivement les sourcils froncés à la limite de l'explosion.

Lily était piégée.

- Je vous l'ai dit...

- Non ! Foutaise ! Coupa-t-il en l'obligeant à lever la tête plus haut. Les hommes d'affaires ce n'est pas ce qui manque en Amérique, vous auriez pu obtenir votre interview facilement. Alors je me répète...pourquoi ?

Lily ne parvenait plus à contrôler ses battement de cœur.

Elle déglutit et se lança :

- Je voulais vous revoir. Avoua-t-elle enfin.

Surpris, il relâcha son menton. Le monde semblait s'être arrêté de tourner, comme s'il n'y avait plus personnes autour d'eux.

- Je...vous ai reconnu sur internet il y a deux ans et je...

Lily s'interrompit, et secoua de la tête honteuse de se mettre à nu.

- Continuez s'il vous plaît.

Lily retint ses larmes et releva les yeux, ainsi que sa tête pour atteindre son regard pressant.

- Je voulais savoir qui vous étiez et comprendre.

- Comprendre quoi ? S'agaça ce dernier en secouant de la tête d'un air incrédule.

- Comprendre pourquoi vous m'aviez laisser partir.

Il se pencha.

- Il me semble vous avoir déjà répondu Lily ! Vous êtes mon acte de bienveillance, parce que je ne suis pas le genre d'homme à s'acheter une femme c'est bien clair ?

- Oui.

Il semblait piqué au vif.

- Depuis des années je rêve de vous, de votre grande main posée sur mon visage, quand je pleurais.

De plus en plus incrédule, elle vit sa grosse gorge avoir un mouvement de déglutition.

- Je voulais savoir si en vous voyant en vrai, ces rêves allaient s'arrêter.

La bouche sèche, le cœur cognant aussi fort que la musique, Lily se sentait à la fois libérée d'un poids et étouffée par un autre.

- Ce sont-ils arrêtés ? Je vous fais encore peur ?