Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Chapitre 8

Cinq minutes.

Vladimir chargea et déchargea son arme pour se détendre en fixant l'entrée de l'immeuble. Elle était plus tenace que dans ses souvenirs.

- Qu'est-ce qu'il t'a pris mon vieux. Murmura-t-il en agitant sa jambe nerveusement.

Il avait tout fait pour ne pas chercher à la revoir.

Le plan était pourtant simple.

La revoir dans son bureau, lui faire peur, l'emmener au restaurant pour régler ses remords mentaux et l'oublier.

Il remit son arme à sa taille, inspira, et jura en russe en tapotant son doigt sur sa cuisse.

Il suffisait de partir et la laisser se débrouiller seule.

Au lieu de ça, Vladimir consultait sa montre toute les deux secondes.

Quand il releva les yeux, il laissa son corps parler pour lui en s'affaissant dans son siège en cuir quand il la vit accourir à la voiture en traînant, valise, oreiller, édredon.

Elle monta à l'arrière avec son attirail, le front plissé.

- Pas de commentaire !

Vladimir leva ses mains en l'air en faisant mine de n'avoir rien pensé alors qu'un sourire en coin le trahissait.

Il démarra en jetant quelques coups d'œil dans rétroviseur. Elle était visiblement mécontente d'être à bord de sa voiture, comme résignée.

- Sachez que...

- Que rien....chut....coupa-t-il en accélérant pour qu'elle se taise.

Elle hoqueta en regardant par la vitre.

- Sachez que votre présence m'insupporte.

- Vraiment ? La votre me ravie miss Anderson !

Il la vit rougir, elle ouvrit la bouche puis la referma.

Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent à son appartement luxueux perché au quarantième étage. Il se délecta de son visage qui se retenait d'afficher sa surprise. Ses yeux brillaient.

- Je vais vous montrer votre chambre.

Elle le suivit au premier étage avec ses affaires sans un mot.

Il poussa deux grandes portes noires et s'écarta pour la laisser entrer.

- Je me sens mal à l'aise maintenant. Confia-t-elle en tournant sur elle-même.

- Pourquoi donc ? Elle ne vous plaît pas ? Vous voulez dormir avec moi peut-être ?

Elle se retourna violemment en agitant sa tête dans tous les sens.

- Non merci. Répondit-elle d'une voix étranglée.

- Bien ! Alors profitez de ce que je vous offre pour dormir au lieu de vous plaindre.

D'un clin d'œil appuyé il quitta la chambre et referma les portes.

Trente minutes plus tard :

Vladimir frappa dans le sac en tournant autour, en contrôlant sa respiration.

- Donc, si je comprends bien, commença David en rassemblant toute sa concentration. La fille d'il y a six ans que tu as sauvé et là, ici, dans ton appartement.

Vladimir décrocha une droit sèche dans le sac de frappe et le regarda en oblique.

- C'est exact.