Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Chapitre 31

Désarçonnée, Lily parvint à retrouver son chemin et se faufila dans l'ascenseur, le cœur broyé comme si un étau l'empêchait de respirer. Lorsqu'elle vit entre le voilage épais de ses pleures les portes s'ouvrirent, Lily tomba nez à nez avec lui, les bras tendus contre les ouvertures, le regard sévère. Mais ce regard changea aussitôt quand il vit le sien qui ne pouvait que la trahir. Il se redressa, les yeux écarquillés et s'enfonça dans la cabine avant que ses dernières forces ne la fasses tomber. Il la rattrapa d'un bras et brisa le dernier espace de leurs corps pour la plaquer contre lui.

- Lily ? S'alarma-t-il en la soulevant pour la déposer sur le canapé.

Il s'empressa de la saisir par les épaules, il la manipula pour vérifier qu'elle ne portait pas de blessure.

- Adam Volysk était à mon rendez-vous. Expliqua-t-elle d'une voix essoufflée. Il sais tout sur nous Vladimir.

Son visage se transforma en une bête féroce, il posa un genou à terre pour venir balayer son visage d'une main crispée.

- Est-ce qu'il disait vrai ? Demanda-t-elle en cédant à la panique.

- Quoi ? Lily je suis désolé de t'avoir laissé seule ! J'aurais dû venir avec toi !

- Est-ce que c'est vrai ? Répéta-t-elle la voix plus tendue que jamais. Est-ce que tu as tué le violeur de la rue tverskaya ? Est-ce que c'est lui qui m'a enlevée ?

Il cessa tout geste, impassible, appuyant son pouce sur sa pommette, le regard assombrit.

- J'ai compris quand il t'a ramené à moi bandée d'une écharpe rouge comme ses victimes. Lâcha-t-il comme résigné.

Lily suffoqua devant ses yeux l'instant suivant, des images du passé ressurgirent en flash-back devant ses yeux.

Cette camionnette, cette odeur de souffre, ses doigts sur sa peau, lui promettant un beau quart d'heure avec ou sans l'accord du mafieux.

Le mafieux en question la souleva, jura à voix haute en accourant à l'étage.

Toutes ces femmes étaient mortes, elle aurait pu être la huitième, être l'ultime victime de se violeur en série.

Elle chercha à se recentrer sur Vladimir mais resta figée sur cette image qu'elle était parvenu à oublier.

- Lily regarde-moi !

Elle obéit, souleva la tête terrifiée, n'ayant de cesse de toucher l'extrémité de ses tempes à la recherche de cette écharpe qui avait servie à tuer sept femmes.

Vladimir sentait que la situation lui échappé, Lily faisait une crise de panique, ne parvenait plus à respirer. Tout ce qu'il pensait derrière eux, était en train de tuer le visage si doux de la jeune femme. Elle émit un bruit de gorge, cherchant à parler. Vladimir la sentit contre les paumes de ses mains lui échapper, comme si elle s'en allait dans cette nuit de Mai.

Il fallait qu'il trouve un moyen de la calmer alors que son corps entier était victime de tremblements rageur. Il souleva son corps et le ramena contre lui, soutenant sa tête contre son bras, comme un bébé que l'on berce. Son unique espoir reposait sur les techniques de Raphaël qui utilisait continuellement lorsque Zola était victime de crises d'angoisses.

- Lily tu m'entends ?

Elle agita sa tête pour seule réponse.

- Où es-tu ?

Elle inspira, dévisagea le plafond les yeux embués.

- Chez toi. Dit-elle d'une voix éraillée.