Captive du Milliardaire : Tome 2 ( Russian Mafia )

Épilogue

Bonsoir !

Voici la fin de cette histoire qui me tient particulièrement à coeur car je l'ai écrite dans une période pas toujours facile, mais j'ai su trouver l'inspiration et la force d'écrire grâce à vous. J'espère qu'elle vous a plu, j'espère qu'elle a su vous transporter.

Je reviens au plus tard Lundi pour une nouvelle histoire...

Je vous remercie infiniment pour tout vos messages de soutien et d'encouragements, ainsi que tous vos commentaires. Merci énormément pour ça...

Gros bisous à toute.

1 ans plus tard.

Sous le ciel indigo, rempli d'étoile, comme une voûte figée, Lily souffla sur sa tasse de chocolat chaud plus heureuse que jamais. Comme si plus rien ne pouvait venir briser sa petite bulle bonheur. Pendant tout le long de sa maternité, Lily avait su conjuguer sa vie d'épouse, de femme enceinte et de militante acharnée pour que ses articles soient enfin lus de tous. Sandrine sa mère spirituel, lui avait apporté un soutien indéfectible lors des derniers mois de sa grossesse. Quant à Vladimir, elle ne comptait plus les comptines qu'il avait chanté contre son ventre, les massages de dos, cet instinct protecteur qui s'était développé davantage lors des premiers mois. Et aujourd'hui plus qu'un autre jour, Vladimir Iankovsky était le meilleur père qui soit.

Elle posa sa tasse sur le nouveau plan de travail de la cuisine de leur nouvelle demeure. Une belle villa victorienne vaste, chaleureuse, qui s'étendait sur mètres entouré de belles façades en pierre. Elle passa l'arche en pierre blanche s'arrêta pour admirer la belle cheminée murale et grimpa joyeusement les marches en marbres. Elle ne comptait plus les dédales de couloir, ni les passages secret. Sur la pointe des pieds elle s'approcha de la nursery et s'arrêta au seuil.

- C'est qui la plus belle des petites filles ? C'est qui que je compte protéger jusqu'à ma mort ?

Lily retint un rire.

Vladimir le plus puissant des homme de la Russie dont l'accent grave venait de prendre des petites intonations joyeuse, retira la couche de leur bébé complètement happée par les yeux verts céladon de leur fille.

- Qui va être interdit de sortie jusqu'à trente ans ? Continua-t-il en rajoutant une affirmation solennelle en Russe.

- Qui est-ce qui ne va pas tarder à gazouiller quand je lui aurais donné des baisers sonores sur son petit bidon ?

Liliya répondit à son père en agitant ses jambes, en gazouillant.

Lily porta sa main à son cœur quand il lui enfila son pyjama d'une délicatesse infinie et la prit dans ses bras.

- C'est toi mon bébé...oui c'est toi ma si douce Liliya. Murmura-t-il en la berçant au creux de son bras puissant. Tu ressembles à ta mère, tu as son regard, ses cheveux, promets-moi de les garder aussi long qu'elle.

- J'y veillerais monsieur Iankovsky. Intervint Lily en pénétrant dans la chambre.

Son mari combla l'espace qui les séparé et captura ses lèvres avec fougue.

Liliya éternua mettant fin à leur baiser. Ils éclatèrent d'un rire de concert.

- Mon amour tu avais raison...Murmura-t-il d'une voix émue, dont l'accent russe devint éraillé. Être père c'est la plus belle chose du monde.

Lily embrassa la joue de sa fille qui l'observait, les yeux grands ouverts.

- Tu es un bon père, n'en doute jamais chéri.

Une lueur indéfiniment traversa ses yeux verts.

- Et toi la plus belle, la plus merveilleuse des mères, ton courage pour la mettre au monde m'a prouvé que sans toi, je pourrais mourir de faiblesse.

Bouleversée par sa déclaration, elle sentit ses yeux se remplir de larmes. La douleur qu'elle avait subie pour mettre au monde leur fille n'était rien au bonheur qui s'en était suivit, lorsqu'elle avait tenu sa fille dans ses bras, Vladimir juste à côté d'elle, fébrile de ses mouvements. Mais rien de cette douleur aurait pu lui retirer tous ces moments de joie intense.

- Mademoiselle Iankovsky je crois qu'il est temps de dormir. Annonça-t-il à sa fille comme si elle pouvait le comprendre.

Il la déposa dans son lit, lui enfila sa grenouillèrent et déposa un baiser sur son petit front. Lily s'approcha à son tour.

- Bonne nuit mon ange...

Liliya la dévora du regard en suçotant sa tétine.

L'instant suivant, ils quittèrent l'alcôve de la nursery et Vladimir fit glisser les portes pour entrer dans leur chambre.

Il la souleva, la faisant tournoyer dans ses bras.

- Ma femme...murmura-t-il d'une voix rauque.

Il la déposa sur le lit, retira sa chemise noire comme un fauve prêt à chasser sa proie. Elle brûlait déjà d'être la biche prise dans ses filets.

Il se pencha et plaqua ses lèvres sur les siennes, c'était comme la première fois, comme lui premier baiser. Dans l'euphorie, Lily caressa son torse musclé, tout à elle.

- Je t'aime...pour toujours tu es à moi. Dit-il d'un souffle contre sa peau en l'enserrant contre lui, comme si elle était pour toujours sa captive.

- Oui...à toi.

- Je pourrais...

Liliya les coupèrent au moment où leurs souffles mêlés étaient devenu brûlant.

Vladimir colla son front contre le sien, en poussant un soupir de mécontentement.

- Je crois...que ta fille à la colique. Bafouilla-t-elle alors qu'il avait sa main sur son sein.

Il roula sur le côté, la respiration saccadée. Lily se leva les joues en feu, les jambes en cotons et rejoignit le berceau pour prendre leur bébé qui pleurait.

Immédiatement, elle cesse de pleurer et se remit à téter sa tétine.

Lily rit doucement en rejetant sa tête en arrière.

- Je crois qu'elle veut juste de l'attention chéri. Déduit-elle en la ramenant dans leur chambre.

Vladimir sourit devant cette vision parfaite qu'il avait sous les yeux. Son épouse tenant leur fille à moitié nu, offerte mais incessible ce soir. Ce qui rendait son désir encore plus fort, plus impérieux.

Il se déshabilla, ne gardant que son caleçon et dut s'armer de toute ses forces pour faire retomber son érection autant qu'elle essayait de contrôler sa respiration qui brûlait à chaque souffle.

Ce soir leur petit trésor réclamait davantage de câlins et ni lui ni elle n'étaient capable de lui refuser. Elle la déposa au milieu de leur lit...le même que dans son ancien apparemment, qui avait pour lui une symbolique impérissable.

Elle se glissa dans les couvertures, les joues roses, tout en murmurant une berceuse en russe.

- Tu ne perds rien pour attendre mon amour ce n'est que partie remise. Chuchota-t-il en se redressant sur son coude.

Elle sourit radieusement en caressant le ventre de leur fille pour l'endormir entre eux..

Il courba son index pour lui ordonner de se pencher au-dessus de Liliya.

- Nous avons l'étendue d'une vie pour que je te montre à quel point je t'aime. Murmura-t-il contre ses lèvres.

- J'ai hâte de voir ça monsieur Iankovsky...