La fin de la terreur

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Je ne pus m'empêcher d'avoir mon cœur remplis d'espoir quand je voyais les sorcières s'écrouler au sol comme de vulgaires poupées maudites. Elles avaient des sœurs, des mères, des amants, mais aujourd'hui elles n'étaient plus. Les balles fusaient entre nous.

Guillaume et sa petite armée commençaient à s'approcher s. Charles reprenait de son côté le dessus, continuant à frapper sans relâche nos ennemis.

Il y a quelques minutes nous étions quasi perdantes, maintenant je percevais la victoire au loin. La protection d'Ednée s'affaiblissait. Et nous serons bientôt à ses côtés pour l'achever dans le sang et la vengeance.

Antonia avait repris ses esprits, elle contrôlait de nouveau les hommes d'armes de la reine. Carla et Cassiopée reprenaient le dessus sur le camélia noir perforé en plein épaule qui titubait entre les corps sans vie. On avançait, anéantissant l'ennemi avec une facilité déconcertante.

Guillaume et son groupe nous atteignais enfin. Soudainement, celui-ci prit d'une joie certaine, se précipita vers moi, il m'enlaça avec son bras pour ensuite me déposer un baisé passionné en plein champ de bataille. Cette action ne fut pas manquée par un certain chevalier, qui, je l'imaginais déjà, en train de bouillir de colère.

« Je... je ... m'exclamais-je surprise par ses actions.

- Jamais je n'aurais pu te laisser. Jamais je n'aurais accepté de te perdre aujourd'hui. » Expliqua Guillaume le regard brillant.

Il se pencha une seconde fois pour m'embrasser. Mais je le dégageais délicatement mais fermement.

« Nous...humm... nous n'avons pas le temps pour cela. »

Enfin, intérieurement, je savais surtout que je ne voulais pas affrontement dans ma propre équipe pendant cette bataille.

« En tout cas merci d'être venue, sans toi nous serions peut-être déjà plus de ce monde. Ajoutais-je.

- Ne baisse pas ta garde Pénélope, j'ai l'impression que c'est loin d'être fini. Dit-il en me montrant quelque chose au loin.

Il n'y avait qu'une position qui était en difficulté, celle devant cette immense créature revenue des limbes. Les puissantes sorcières vertes n'arrivaient pas à affaiblir la bête. Et les jeunes sorcières la contrôlant étaient comme des morts vivantes, ne craignant, aucune balle, ni aucune flamme.

Ednée comprit que son salue était derrière son armée de sorcière noire. Elle n'hésita pas un instant à changer de position. Sans faire attention, la sorcière tomba nez à nez avec le Père d'Antonia. Gerald la rage au cœur d'avoir perdu sa femme pour une femme si monstrueuse n'hésita pas un instant à l'attaquer. D'immenses stalagmites sortaient du sol pour entrer en collision avec notre ennemi juré.

La reine se mettait à rire à l'éclat en esquivant les attaques.

« Je comprends que ta femme m'est rejoint. Tes dons ne valent guère les siens.

- Ce n'était qu'un avant-goût.

Soudainement, deux vagues glacées sortaient de lui, enveloppant la sorcière et la prenant au piège dans une bulle glacée en mouvement.

Nous regardions l'affrontement au loin avec inquiétude. Même si le père d'Antonia était un sorcier puissant, je ne pensais pas qu'il était capable de l'abattre.

Je sentais que cela allait mal tourner. Et je n'étais pas la seule à le penser, car Antonia se mettait soudainement à courir.

« Non, n'y va pas ! Charles, empêche là ! Hurlais-je.

Le Miroir d'un autre monde T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant