Une nouvelle chance ~JiKook~

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Le corps de l'adolescent devant eux ne bougeait pas, semblant presque mort. Il ne l'était pas, les machines autours de lui l'attestait. L'homme en blouse blanche, qui connaissait très bien ce patient, savait qu'il ne dormait pas. Pourtant, les parents du malade, aussi stressés que dans le couloir, le pensait endormi, comme a chaque fois qu'ils venaient le voir. Alors, les trois adultes s'approchait du patient pour qu'il remarque leur présence nouvelle dans la chambre. Le malade avait bel et bien entendu des personnes entrer dans sa chambre, mais il n'avait pu les reconnaître. Rien chez eux ne trahissait leur identité auprès du jeune homme. Il y avait pourtant les deux personnes qui avait été là depuis le début pour lui, mais la troisième personne n'était jamais venu dans cette pièce, alors l'identification était presque impossible. 

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Jungkook était épuisé, de sa nuit assez courte, et ne voulait toujours pas bouger les muscles de son corps. Il ne reconnaissait les trois intrus qui avait pénétré dans sa chambre, mais quelque chose dans leur démarche lui était familier. Il attendait de pouvoir entendre leur voix pur confirmer les soupçons qu'il avait depuis l'ouverture de la porte de sa chambre. Car il avait toujours des soupçon quand une personne entrait dans la pièce, sauf pour son infirmier, ce qui n'était pas vraiment un privilège. Habituellement, les suspicion du malade disparaissait après les trois premier pas des personnes entrant dans la pièce. Mais cette fois-ci, il avait du utiliser tout ses sens, sauf la vue, pour essayer de reconnaître les personne à côté de lui. L'agréable odeur de cannelle qu'il avait senti lui avait indiqué la présence de sa mère, et il avait donc déduit que son père devait être une des deux personnes. Il restait donc un grand mystère sur l'identité de la dernière personne, qui fut révélé au premier mots murmuré que sa mère lui adressa : 

- Jungkook, un médecin est venu pour discuter avec toi. 

Ces temps-ci, les personnes se bousculaient pour parler avec lui, pensait le patient. Et il n'avait vraiment pas envie de parler, ni même d'écouter quelqu'un car c'est ce qu'il devrait faire. Il entendit des bruits de pas se rapprocher de son lit, surement ceux d'un dit médecin, puis le bruit de plusieurs feuilles. Pour ne pas subir la discussions, le malade essayait du mieux qu'il le pouvait de s'endormir, mais n'y parvenait pas. Son corps et son esprit avait pourtant plus que besoin de sommeil, mais il ne venait pas. Peut être que cette conversation, ou plutôt le monologue, allait être intéressant. Les bruits de feuilles que l'on chiffonne continuait de se faire entendre, et la patience du malade commençait a diminuer, sans qu'il puisse s'en plaindre. Il attendait que les premiers mots de ce fameux médecin, qu'il ne connaissait pas, se fasse entendre. Et malheureusement pour lui, les secondes défilait sans qu'il ne puisse entendre cette voix inconnue ou s'endormir. Puis, au bout de ce qui lui avait paru une demi heure, alors que ce n'était que deux longues minutes, un soupir résonna, celui du médecin, suivit de ses première parole :

- Comme tes parents l'on dit Jungkook, je suis médecin. Et j'étudie ta maladie, la sclérose en plaque, depuis maintenant dix ans, il commença avec une voix assuré. Depuis toutes ces années, je cherche un remède à ce fléau, et j'ai trouvé un médicament qui pourrait t'aider dans la guérison. 

En entendant ses mots, Jungkook comprit tout se qui avait changé dans son quotidien. D'abord, cette visite surprise de ses parents avec le médecin était juste un moyen de trouver une personne capable de tester le fameux nouveau traitement. Et pour la femme aux questions, elle était juste là pour voir s'il pourrait être un bon cobaye. Il avait du répondre à toute leur attente. C'était vraiment cruel, mais il ne ressentait ni colère, ni tristesse. Juste comme une petite vengeance contre ces deux personnes, il n'avait pas envie de tester ce traitement pour eux, et de plus, faire le cobaye pourrait lui ajouter des souffrance et il ne pourrait pas le supporter. 

- Tes parents ont pris la décision de te faire tester ce traitement comme ultime essai de te sauver, il continua en perdant un peu de son assurance. 

Quand il entendit ces mots, Jungkook, qui en voulait déjà à ses parents de l'obliger à souffrir, leur en voulut encore plus pour avoir pris cette décision a sa place. De plus, il ne savait rien de ce médecin un peu bizarre, ou du médicament miracle qu'il allait devoir prendre. Le patient savait ses parents désespéré, mais pas au point de faire confiance a n'importe quel personne. Si ce remède miracle marchait vraiment, alors pourquoi on ne le lui avait pas donner plus tôt, et pourquoi il n'en avait jamais entendu parler ? Tellement de questions comme celle-ci se bousculait dans l'esprit du jeune homme, remplaçant petit à petit les regret de la vie qu'il n'avait pu avoir et les idées qu'il avait eu s'il avait pu guérir. 

- Malheureusement, ce traitement n'est pas un miracle, et il a quelques effets secondaires. Tu peux avoir une perte de vue temporaire, des vertige ou la paralysie d'un seul membre. Mais ne t'inquiète pas, ses effets sont très court, trente minutes maximum, il fini, toujours en perdant de l'assurance, comme si le patient pouvait refuser. 

En plus de devoir souffrir plus longtemps, Jungkook allait avoir des effets secondaires. Pour la vue ou la paralysie, il ne s'en inquiétait pas vraiment, car il n'ouvrait jamais ou presque ses yeux, et qu'il ne pouvait pas marcher ou bouger. Le pire pour lui étaient les vertiges, car son crâne ne supportait pas bien les petites douleurs, et qu'il s'était déjà évanouie suite à un mal de tête. Il ne voulait vraiment pas de ce traitement. 

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Après une longue heure après du malade, les trois adultes se levèrent et partirent de la chambre. Celui en blouse blanche étant belle et bien un médecin, déposa sur la table de chevet du patient une boite bleu et une feuille sur laquelle était écrite les prescription pour les médicament dans l'étui. Il fermèrent la porte de la chambre derrière eux, laissant le patient récupérer les heures de sommeil qu'il n'avait pas put avoir pendant la nuit. 

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