Une nouvelle chance ~JiKook~

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Tout dans son quotidien ou presque avait changé. Il devrait déjà être mort, depuis plusieurs jours, voir même semaine, et pourtant il était en vie. Il arrivait de plus en plus à mouver ses membres, et pouvait maintenant voir de ses propres yeux ce que lui décrivait autrefois Seokjin. Il n'avait pas encore put sortir de sa chambre, mais ce n'était pas très grave vu qu'il avait une grande fenêtre. Pour les choses qu'il ne pouvait apercevoir dans la cour de l'hôpital, il avait la télévision. 

En ce 23 décembre, seulement quelques heures avant Noël, Jungkook avait vu une dizaine de fois tout les programmes diffusé à cette période de l'année. Il avait put observer chacun des détails, et pourtant il ne s'était pas lassé. C'était une toute nouvelle activité pour lui, tout comme l'utilisation de ses yeux, ou bien le fait de pouvoir manger quelque chose de solide sans aucun effort de sa part. Il pouvait aussi s'asseoir dans son lit pour regarder la télévision, ou bien discuter avec les personnes qui venait voir l'amélioration de son état. Il arrivait maintenant a tenir une discussion, a rester éveillé toute une journée, et a ressentir de moins en moins de douleur. Mais, et il avait été prévenu, les effets secondaires s'était fait ressentir. Une de ses deux jambes s'était paralysé, mais il n'y avait ressenti aucun inconvénient. Sa vue s'était seulement flouter alors qu'il regardait un épisode de drama, et était redevenu normale au bout de quelques minutes. Les vertiges ne s'était pas encore fait ressentir, peut être même qu'il ne les ressentirai jamais. 

Son repas, du riz et un peu de kimchi, venait de lui être servi. C'était un repas très simple, un peu léger, mais après un an de soupe et de purée, cela lui convenait très bien. Il commençait a manger, avec ses baguettes, et appréciait la chaleur et le gout du riz dans sa bouche. La simplicité de ce plat d'hôpital, n'ayant pourtant presque pas de saveur, le faisait voyager et lui rappelait des souvenir caché dans son subconscient. Lorsqu'il mangeait tout ce qui se passait autours de lui disparaissait, et la totalité de ses sens été concentrer sur les aliments juste devant lui. Rien, ou presque, ne pouvait détourner son attention de sa nourriture, comme un lion devant son repas. De plus, il était émerveiller par l'aspect physique. Il n'avait pas vu de riz depuis très longtemps, et pour le kimchi, c'était encore plus exceptionnel. Il ne savais même plus ce que c'était.

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Et voilà, c'était le réveillon de Noël. Un jour de fête, de réunion avec sa famille, de joie et de retrouvailles. Pour lui, toujours allongé dans son lit, c'était un peu mitigé. Il ressentait ce bonheur, il n'aurait pas dû vivre jusqu'à ce Noël. Il n'aurait pas dû non plus pouvoir profiter de ses 17 ans. Et pourtant, il était là. Il respirait, il mangeait, et il vivait, comme un être humain normal. Bien sûr, il était heureux de vivre. Mais, un peu de tristesse se faisait ressentir au fond de son cœur. C'était un réveillon. Et il le passait seul. Ses parents n'étaient pas venu de voir depuis plus d'une semaine, il n'avait aucun ami extérieur et pas un médecin n'était venu le voir aujourd'hui. Ce sentiment de solitude, tellement fort, et aussi tellement nouveau pour lui, le ravageait entièrement. Mais il ne pleurait pas. Il se contentait d'écouter le silence, seulement brisé par les son provenant de la petite horloge au dessus de sa porte. Elle indiquait vingt-deux heure cinquante. Bientôt, dans quelques minutes, toute la Corée serait heureuse, trinquerait, des enfants se jetterait sur leur cadeau. Tandis que lui serait sûrement endormi, et ne rêverait pas. Peut être, en ce réveillant demain, il verrait quelques chose, de la nourriture ou ses parents, juste là pour lui remonter le moral. Peut-être, les pensées d'une personne étaient tourné vers elle, des pensées sûrement triste, de compassion, même s'il n'en avait pas vraiment besoin.

Le patient dormait. L'hôpital était silencieux. Tout était calme, tranquille. Le monde entier semblait endormi, quelques minutes après minuit, alors qu'une vingtaine de mètres plus loin, les rues était bondé, les gens chantait et dansait, et le monde était tout sauf endormi. Deux univers totalement différent était en ce jour côte à côte, et aucun n'influençait sur l'autre. Un espace de lumière, de sons et de joie face à un autre de silence, de tristesse et de calme ou de repos. Un vivant face à un autre mort. Des personnes heureuses face à d'autres triste. C'était une des nombreuses choses de son univers, celui du patient endormi, qui espérait un jour pouvoir changer de monde et devenir la lumière, le son et la joie.

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Le soleil venait de sortir du brouillard matinal. Il n'était pas encore très fort, ne chauffait pas la petite pièce, et n'éclairait pas encore totalement la chambre. Des bruits de pas résonnait depuis le couloir. On entendait aussi les grincement des roues d'un chariot qui avançait pendant cinq secondes puis s'arrêtait pour recommencer juste après. Le malade était éveillé. Il observait par la fenêtre le paysage, et n'osait pas allumer son téléviseur de peur de déranger le calme régnant. Il attendait que son premier plateau repas lui soit servi. Que le chariot s'arrête devant sa porte, qui celle-ci s'ouvre ensuite en grinçant, et qu'une personne lui apporte sa nourriture. Ce qu'il ne savait pas, c'est que le chariot ne contenait pas les plateau repas qu'il espérait, mais des cadeaux pour les enfants de cet étage.

Le chariot s'arrêta bel et bien devant sa porte. Elle s'ouvrit, et une femme déguisé en elfe posa sur une table la petite boîte en lui murmurant un "joyeux Noël" presque inaudible. Elle sorti aussi vite qu'elle était entrer, et les grincements du chariot reprirent. Le patient, intrigué par le cadeau qu'il avait reçu car il était encore un enfant, s'assit et observa plusieurs minutes le carton censé être décoré grâce à de petits autocollants enfantin. Il essaya d'attraper la boîte, mais sans succès, il se déplaça pour s'approcher, mais du se mettre debout pour atteindre la table. Il réussit à attraper la cadeau après avoir fait un pas. Son premier pas.

Il venait juste de marcher, seul, le jour de Noël.

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