Une nouvelle chance ~JiKook~

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Après le miracle de Noël, ou son premier pas, Jungkook avait eu droit a beaucoup de repos, ce qui ne changeait pas vraiment de son quotidien, puis a de nouveaux exercices pour qu'il puisse se déplacer normalement. Dans son traitement, le mot le plus important était normal. Son but était de devenir normal, de faire des choses normal pour pouvoir avoir une vie normale. Un bel objectif, qu'il pensait impossible à atteindre. Et pourtant il se rendait tout les jours depuis deux mois à ses cours de rééducation. Il pouvais maintenant faire une dizaine de pas tout seul, attraper des objets lourds et commençait à réapprendre à courir. D'après les docteurs qui le suivait, s'il savait courir, il pourrait tout faire. Mais c'était très difficile. Il n'était pas un enfant en bas âge. Il ne pouvait plus apprendre quelque chose automatiquement, comme un réflexe. Il ne pouvait plus apprendre quelque chose simplement. Il avait besoin d'aide, d'heure de travail, mais il n'en avait pas vraiment envie.

Seokjin était passé, et lui avait parlé de sa petite amie. Elle avait 24 ans, il étaient jeune tout les deux et plein d'espoir. Elle devait être très jolie, d'après la description avantageuses qu'on lui avait faite, et elle était très intelligente. Elle faisait des études, et passait beaucoup de temps avec l'infirmier. C'était de l'amour entre ses deux êtres. Le malade n'avait jamais pu connaître ce sentiment. Il n'avait jamais aimé, et jamais n'avait été aimé. Il avait du partir à l'hôpital un peu trop tôt. Tandis qu'il écoutait la belle voix lui décrire cette femme qui lui était inconnu, il imaginait la femme qu'il pourrait aimé. Finalement, après avoir réfléchi pendant longtemps, seul un sourire lui venait en tête. Un sourire mignon, gentil et réconfortant. Comme s'il pouvait tomber amoureux d'un sourire, sans visage, et surtout sans personne, juste un beau sourire.

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Le printemps est une belle saison. Celle du renouvellement, de la floraison, celle où la pluie permet les arc-en-ciel. Sur un banc du jardin, Jungkook reposait ses jambes, déjà fatiguées des quelques pas qu'elles avaient fait. Certes il y avait de l'amélioration, mais il ne pouvait néanmoins pas encore se déplacer plus de dix minutes. Une grande amélioration pour les médecin, un espoir de plus dans l'esprit du patient. Le rayon lumineux à travers le feuillage du peuplier éclairait par touche son visage, les odeurs des roses et tulipes emplissait ses narines et le chant des oiseaux jouait une douce mélodie agréable à ses oreilles. C'était reposant, calme, et nouveau. Il aimait bien tout ça, et avait l'habitude de la tranquillité. Le plus apaisant était le son du petit ruisseau qui traversait le jardin.

Il s'était à nouveau levé, sentant que ses jambes pourrait supporter son poids, et avait fait quelques pas. Il suivait le petit sentier de graviers jaunes, regardait un peu autour de lui. Des patients dans la même tenue que lui était accompagné de leurs familles ou ami. Ils discutaient, rigolaient ou pleuraient et se quittaient. Il était le seul sans famille, et la bouche close, Jungkook sentait une douleur poncer son cœur. Cette solitude le rongeait de l'intérieur. Mais il ne pouvait rien faire. Alors, il dit demi-tour et retourne dans sa chambre. Il s'assit sur son lit, et une larme glissa le monde sait jour puis tombe au sol, suivit d'une dizaine d'autres. Il pleurait en silence, seul dans sa chambre d'hôpital. La porte grinça, Seokjin entra et en voyant son patient en train de pleurer, posa ce qu'il avait dans les mains et s'assit a coté de lui sur le lit. L'infirmier mit ses mains sur les épaules de Jungkook et essaya du mieux qu'il le pouvait de le calmer. Des murmures de chanson emplissait la pièce en calmant le malade. La voix douce était magnifique, les notes dansait en montant vers le plafond. Les sanglots diminuait, et le calme redevenait maître des lieux. 

Une fois que le patient fut  totalement calme et que ses larmes avait arrêter de couler, le chant apaisant qui envahissait la salle s'interrompit, laissant un silence entre le deux adultes. Un silence plutôt gênant, mais bien placé pour la situation. Jungkook, les joues rosies et les yeux gonflés, n'osait pas  parler car il ne s'attendait pas vraiment a son arriver dans la chambre, même si c'était l'heure habituelle. Il n'avait pas vraiment imaginé que quelqu'un vienne dans sa chambre, et encore moi que celui-ci me réconforte. De plus, Seokjin ne le connaissait pas du tout en dehors de sa maladie, et il n'avait aucune raison de le prendre dans ses bras. L'infirmier se leva et récupéra les quelques affaires qu'il avait posé sur la table. Il prit un des chiffons, l'humidifia grâce a de l'eau puis l'appliqua délicatement sur le visage du malade. Il fit ensuite ce qu'il devait faire, les deux hommes restèrent silencieux, puis il parti voyant que Jungkook, toujours assis sur son lit, ne voulait pas vraiment parler. 

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Cela faisait déjà plus de trois jours qu'il n'avait pas bougé, qu'il n'avait rien dit et qu'il n'avait presque pas mangé. Il connaissait une sorte de dépression passagère selon les médecin. En fait, il se sentait vide. Seokjin avait essayé de le faire sourire, mais rien ne fonctionnait. Il lui avait dit des mots réconfortant, et avait compris sa peine. Mais les seules solutions qu'il lui proposait était impossible, étant donné qu'il s'agissait de se faire de nouveau amis et que le patient ne pouvait pas sortir de cet hôpital, qui ressemblait de plus en plus a une prison. Et pourtant, le malade avait très envie de fuir, de prendre la mallette de médicament et de fuir. Mais il ne pouvait pas vraiment. C'était facile a dire, mais beaucoup moins a faire. Dans son esprit, cette idée de fuite s'était immiscée, et il devrait maintenant vivre avec, ou bien l'accomplir, a lui de voir. 

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