-6-

401 34 5
                                    

Cela faisait deux jours. Deux jours entier qu'il passait son temps a pleurer, qu'il n'avait presque rien manger et qu'il ne fermait pas l'œil de la nuit. Rien n'arrivait a le réconforter, pas même les quelques gestes d'affection qu'il recevait de sa famille. Malheureusement, son état psychologique affectait beaucoup les progrès qu'il fessait, et lui faisait subir certain des effets secondaires. Il passait une grande part de son temps allonger dans son lit, et n'en sortait que lorsqu'il y était contraint. Les heures, les minutes et les secondes passaient extrêmement lentement, ce qui rendait ses journée infiniment longue et le torturait au plus haut point. Ce qui le dégouttait le plus était la petite mallette qui trônait sur l'unique table, contenant sa première année de traitement. D'après les médecins, il faudrait attendre que son état se stabilise après son traitement pour qu'il puisse enfin sortir. Il devrait donc attendre un an en plus dans cette prison. Les seules choses positives dans son quotidien était les vêtement normaux qu'il pouvait porter tout les jours s'il se changeait.

Son repas du midi venait d'être récupéré dans le même état que lorsqu'il était entrer dans la chambre. Face a sa fenêtre, il contemplait depuis plus de trois heures un arbre qui se trouvait dans son champs de vision. Les larmes continuait de couler sur ses joues, mais silencieusement et moins abondamment. Depuis peu, sa télévision était plus ou moins constamment allumée et diffusait une chaîne musicale à un volume presque inaudible. C'était les seuls son qu'il supportait. Même le vent cognant contre sa fenêtre et les murs l'insupportait. Il se voyait comme un oiseau en cage, et ne voulait qu'une chose, s'échapper pour explorer les cieux.

Une journée entière s'était écoulée, il avait vu une psychologue a cause de sa nutrition, mais n'avait pas répondu à ses questions.C'était juste une gène le temps d'une heure. Comme la veille, il était rester assis en observation sur l'extérieur. Il pensait, pleurait, déprimait. Son cœur était lourd, tout comme ses paupière et son âme. Il ne voulait plus rien faire, plus rien vivre. La mort devenait à nouveau une issue pour lui, même s'il n'osait se l'admettre, trop effrayé que tout ses efforts n'ai servi à rien. Car malgré tout, les efforts qu'il avait du faire pendant le temps de son traitement l'avait beaucoup marqué, et il avait enfin trouver l'ombre d'un espoir.

<<<><><><><><>>>

Les heures défilait, les tics-tacs de l'horloge cassaient le silence ambiant. Allongé, Jungkook regardait fixement le plafond de sa chambre. La seule lumière qui éclairait faiblement la pièce était celle d'une nuit sans lune. Il ne pensait à rien, mais il y pensait quand même. Le sommeil ne venait pas jusqu'à lui, ne le laissait pas se reposé une nuit de plus. De nouvelles insomnies avaient fait leurs apparitions quelques jours plus tôt. Il passait souvent des nuits blanches, à ne rien faire à part observer le plafond au dessus de lui et réfléchir à rien. Du moins, il croyait ne réfléchir à rien, car en fait, de nombreux petit plan machiavélique pour s'évader de cette prison se formait lentement dans son esprit, sans que l'un d'eux ne soit réalisable avec les moyens qu'il avait. Le plus probable d'entre eux était aussi le plus simple, mais nécessitait des vêtements de ville, chose qu'il n'avait plus depuis des mois. Il pouvait en demander à ses parents, la prochaine fois qu'il les verrait, mais leurs visites se fessant de plus en plus rare et irrégulières, et ne voulait pas prendre de risque inutile, il oublia inconsciemment cette idée. Doucement, en prenant soin à ne pas faire beaucoup de bruit, il se tourna dans son lit pour appercevoir quelques étoiles dans un coin de sa fenêtre. À l'extérieur, la nuit était sombre, et il ne connaissait que très peu le monde qui l'entourait. En regardant le mur du jardin de l'hôpital, il pensa que le fossé entre le vrai monde et son monde était une raison de plus pour s'évader, et avoir la curiosité de connaître autre chose que les quatres murs blanc de sa chambre.

Au petit matin, alors qu'il venait de repousser un nouveau plateau de repas, ses parents arrivèrent, chose inespéré pour lui et les plans inconscient qu'il avait. Comme à chaque fois, son père mit sa main sur son épaule, ils parlèrent pendant une longue heure, et, une fois quelques bises échangé, se levèrent pour partir. Pendant que sa mère ouvrait la porte, Jungkook demanda les vêtement de ville, mais n'eu aucune réponse. Le destin devenait son seul allié. Il ne lui rester plus qu'à attendre jusqu'à leur prochaine visite.

<<<><><><><><>>>

Seulement trois jours s'étaient écoulé depuis sa demande étrange à ses parents, qu'ils étaient déjà là avec les vêtements convoité. Sans une demande d'explication, ils posèrent le sac dans la simple armoire vide. Ils devait penser que c'était un caprice d'enfant, et ne pouvaient imaginer le plan ingénieux qui s'était créer dans l'esprit de leur enfant. Ils n'avaient pas vraiment pensé au vêtements, avaient même failli les oublier. Il ne se foutaient de rien, ce plan était vraiment parfait.

La journée se déroula tranquillement. Quand Seokjin était passer pour prendre soin de son patient, il n'avait pas vu les nouvelles affaires dans l'armoire. Il n'avait pas non plus remarquer le petit sourire en coin que Jungkook ne quittait presque plus. C'était une journée d'une monotonie exécrable, mais aussi tellement exceptionnelle pour lui. Peu avant les seize heures, le malade se leva de son lit, et s'approcha de la commode. Il ouvrit le tiroir en question, et sorti le petit sac avant d'examiner les affaires qu'il contenait. C'était de vieux vêtements qu'il ne mettait plus, mais en très bon état et pile à sa taille. Un simple tee-shirt blanc, un jean et des chaussures qu'il appréciait particulièrement : ses fameuse Timberland. Une fois habillé, il sorti simplement de sa chambre en gardant la tête baissé.

Sans que personne ne s'en rende compte, il avait réussi à sortir du bâtiment, et, en passant devant les banc d'une salle d'attente, avait volé une casquette qui devait être au même endroit depuis quelques jours. Il l'avait visé sur sa tête, et avait réussi à sortir de l'hôpital, puis du jardin sans que personne ne le remarque. Finalement, s'était beaucoup plus simple qu'il ne l'avait prévu.

~~~~~~~~~~

Une nouvelle chance ~JiKook~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant