Une nouvelle chance ~JiKook~

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Cela faisait une semaine. Une semaine qu'il avait quitté Jimin, une semaine qu'il travaillait, une semaine qu'il ne prenait qu'un médicament par jours, mais surtout une semaine de bonheur. Il avait de plus en plus d'énergie. Quand il travaillait, il gardait la télévision allumée pour être sûr que personne ne le recherchait. Il n'avait encore rien vu a son sujet, et quand il passait devant les postes de police, ne voyait aucun acte de recherche. Tout se passait bien. Son patron était très gentil avec lui. Il le payerait toutes les semaine, Jungkook devait donc recevoir son premier salaire de 193 425 won ( environs 150 euro). Il avait parfois quelques pièces en plus, donc il était heureux. Il pouvait manger, et trouvait toujours un endroit où dormir. 

Il venait de terminer sa nuit de travail, avait réussi à se reposer entre deux clients, et il avait la journée devant lui. Il ne travaillait pas le lendemain et avait toute la journée pour dépenser sa paye. Il alla dans un magasin de vêtements qui ne semblait pas très cher et s'acheta quelques tee shirt, deux pantalon, des sous vêtements, un manteau et un porte monnaie. Il n'avait que deux tenue, dont une qui ne lui appartenait pas. Il lui restait encore beaucoup d'argent. Il voulait prendre un studio, pour ne plus vivre dans la précarité, mais les caution été assez élevées. Il décida qu'il attendrait encore quelques temps et qu'il économiserai. Il continuerai à dormir dans les sauna.

Il passait dans les rues de Séoul, la casquette vissée sur sa tête et observait le paysage autour de lui. Il y avait beaucoup de personne, mais c'était moins étouffant. Jungkook avait moins peur. Il n'avait pas encore de papier d'identité, car il avait fait une demande mais ne les avait pas encore reçu. Il avait gardé le même prénom, Jungkook, mai son nom était changé. Il avait choisit le même que son patron : Lee. Il n'aimait pas trop la tonalité, Lee Jungkook ne sonnait pas vraiment bien dans son esprit, mais au moins ce n'était plus la même personne, en quelques sortes. Il devait recevoir sa nouvelle identité quelques jours plus tard. Avec ses nouveaux papier, il pourrait enfin se loger convenablement, son emploi ne serait plus menacé et il aurait moins peur lors de ses longues promenades dans la rue. 

En passant devant un bar, Jungkook repensa à Jimin. C'était une personne gentille, qui ne l'avait pas jugé, et qui lui avait simplement parlé. Plus la date de leur rencontre s'éloignait, et plus Jungkook réalisait qu'il n'était simplement que deux inconnu. Il avait gardé le morceau de papier sur lequel était inscrit le numéro, mais n'avait toujours pas de téléphone. C'était un réel handicap dans sa vie. Il se rendait compte petit à petit que le monde ne tournait plus qu'autour de ses petits appareils. Plusieurs fois, il été entré dans des magasin pour s'en acheté un, mais les prix était exorbitant. Même les moins chers n'était pas à sa portée. Cela le rendait différent du monde, et accentuait le fossé entre la vie réelle et lui. 

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Les gargouillis de son ventre se faisait entendre. D'ailleurs, il n'entendais que ces bruits étrange provenant de son ventre. Il avait l'habitude d'avoir faim. Son dernier vrai repas remontait à la veille, et la faim le tiraillait toujours plus. La nourriture fade et sans goût de l'hôpital ne lui manquait pas, son confort et sa chaleur non plus. Il ne regrettait rien, la sensation de joie était assez forte pour qu'il puisse surmonter tout les obstacle. Il se souvenait de ses premier mois d'hospitalisation. Il avait encore une vie, des amis, il n'avait que 16 ans. Son état s'était très vite dégradé, et il dû loger à l'hôpital. Ses amis, sa joie et sa vie l'avaient quittés, et il ne pensait jamais les récupérer. 

Il voulait manger, mais devait économiser. Quand il passait devant des stands de brochettes, les sons de son ventre redoublait, et s'il ne se retenait pas il baverait. Il se contentait des odeurs. Il ne refusait jamais un peu de nourriture gratuite, quand les vielles personnes lui en proposait. Il vivait grâce à la chance des rencontres, du destin. 

- Tu es Jungkook, c'est ça ? demanda une voix derrière lui. 

Il ne connaissait pas cette voix. Elle pouvait appartenir à une personne bienveillante, mais aussi à une personne qui lui voudrait du mal. Le timbre de cette voix semblait masculin, plutôt proche, et lui était inconnu. Peut-être un policier le cherchant. Il regrettait beaucoup d'avoir retirer sa casquette car elle lui tenait chaud. Il se sentait désarmé et impuissant. Il décida de se retourner et vit un homme qui semblait légèrement plus vieux que lui, environs 25 ans. Il avait les cheveux noir, portait des lunettes sans verre et ne souriait pas. Il n'avait aucune expression, comme impassible. Pourtant, il ne semblait pas méchant, au contraire, plutôt gentil. 

- Euh ... oui, répondit-il avec peu d'assurance.

- Tu ne te souviens peut-être pas de moi, je ne sais même pas si tu m'as aperçus ce soir là, continua cet homme avec beaucoup moins d'assurance, en se grattant la tête d'une façon très attendrissante. 

Jungkook ne se souvenait pas du visage de cette personne. Il ne savait pas non plus de quel soir il parlait. Il avait passer beaucoup de soir en dehors de l'hôpital. Pour lui, il avait vécu que des soirs mémorables, incroyable, mais en réalité, le seul soir où il aurait pu voir cet homme était celui de sa rencontre avec Jimin. Il ne s'en rendait pas compte, c'est pourquoi il dévisagea le brun pendant plusieurs secondes d'un façon très gênante et dérangeante. Même en cherchant, il ne voyait toujours pas qui pouvait bien être cette personne. 

- Vu ta tête, j'imagine que tu ne me reconnais pas. C'était le soir où tu as rencontré Jimin, ajouta-il avec un grand sourire. 

Jungkook ne comprenait toujours pas cette situation. Il n'avait aucun souvenir de cette personne, et pourtant il avait l'air de le connaitre. Il proposa à Jungkook de prendre une boisson au Starbucks le plus proche pour discuter. Jungkook, comme toute être-humain, trouvait cette demande un peu bizarre. Malgré tout, il accepta. Il n'avait rien à faire de la journée, et le brun semblait plutôt gentil.

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