Chapitre 25 : Sachiko : enfin un léger avantage

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Le silence si fit autour de nous en à peine quelques fractions de secondes. Mais ni l'une, ni l'autre, nous n'y prêtâmes attention. Tout ce qui comptait, c'étaient nos armes, l'une contre l'autre, et notre duel visuel.

Soudain, les deux yeux s'emplirent de leur folie habituelle et elle éclata de rire :

- Imôto, tu es si prévisible ! Je connais parfaitement les pouvoirs préliminaires de ton Kekkei Genkai, je savais déjà que tu te précipiterais ici si tes pauvres parents se retrouvaient en danger ! Tu es tombé dans mon piège et cette fois, personne n'est là pour te secourir !

- Je n'ai besoin de personnes, répliquai-je. Tu connais mes pouvoirs Sumire ! Tu les connais même mieux que moi. Et figure toi qu'actuellement, tu es un danger pour les gens que j'aime !

D'une secousse du poignet, je déviai son kunaï avant d'élever mon Tantô et d'asséner des coups rapides qu'elle bloquait au dernier moment. Mon arme tenue à deux mains, j'accélérai la cadence voltigeant autour d'elle. Et pendant un instant je crus voir la crainte dans ses yeux.

Mais elle se reprit immédiatement, et essaya de contre-attaquer. Du moins, c'est ce qu'elle voulait faire croire car elle en profita surtout pour exécuter un salto arrière tout simplement parfait. Je me retrouvai donc seule au milieu du cercle que les villageois avaient formé autour de nous, tandis que, perchée sur un toit, elle reprenait son souffle. Je fermai les yeux un instant, essayant de contenir ma rage et mon pouvoir qui menaçait d'exploser.

Je décidai de rengainer mon Tantô et relevai la tête vers elle. C'est alors que je crus apercevoir un léger reflet derrière elle. Et puis, j'avais déjà remarqué cela. Le mois dernier, dans son repère. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? On aurait dit...

Ce n'était pas le moment de chercher à comprendre cela. J'avais des choses plus importantes à régler.

- Tu menaces les gens que j'aime depuis bien trop longtemps Sumire. Le moment est venu que je me charge personnellement de ton cas, déclarai-je.

- Et qu'est-ce que tu comptes faire Imôto ? ricana-t-elle.

Je lui jetai un regard froid, empli de mépris. Avant de m'écrier :

- Raiton ! Chidori ( les mille oiseaux ) !

Le chakra commença aussitôt à s'accumuler dans ma main gauche, puis j'en récupérai une partie dans ma main droite. C'était dur à tenir mais c'était le moyen le plus efficace pour venir à bout de cette folle.

Je m'élançai et fermai aussitôt les yeux. De toute manière avec tout le chakra qui étincelait dans mes paumes, je n'aurais rien pu voir, il valait mieux que je me rabattes sur mon ouïe.

Deux pas plus loin, vers la droite. Je pivotai brusquement envoyant mes deux mains vers elle. Elle poussa un petit cri mais parvint à esquiver de justesse, ne perdant au passage que quelques mèches de sa chevelure d'or.

Je la suivais dans tous ses déplacement, essayant à chaque fois de la toucher avec l'une de mes mains. Mais elle évitait chacune de mes attaques. À ce rythme-là, je n'allais jamais y arriver. Il fallait que je change de tactique. Je réunis mes deux mains, de sorte à former une sphère. Ou quelque chose qui s'en rapproche. J'avais tenté de mettre cette technique au point en voyant Naruto exécutait son Rasengan mais je ne l'avais jamais essayé en combat.

Maintenant que le chakra était de nouveau réuni dans une seule main, je pouvais passer à la deuxième étape. J'influai un mouvement de rotation avec la paume de ma main libre et le chakra prit presque immédiatement la forme d'un disque aux bords acérés.

J'étais fin prête. Je relevai la tête vers Sumire, que je n'avais pas cessé de poursuivre. Je serrai le disque de chakra entre mes mains et les rapprochai de mon corps. Puis, je leur fit décrire une courbe rapide avant de les entrouvrir. Laissant s'échapper le disque qui fila vers Sumire à une vitesse folle.

l'Ombre des TourbillonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant