Chap. 05

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PDV Alicia

La nuit est déjà tombée sur le camps lorsque je me décide enfin a sortir de ma tente adorée. Gally m'informe qu'il souhaite me présenter aux autres résistants, comme ils aiment se faire appeler. Je ne suis pas très à l'aise avec cette idée mais visiblement, je n'ai pas le choix.
Nous avançons vers un immense feu de camps et j'aperçois plusieurs silhouettes assissent tout autour. Cette vision me rappelle tellement le bloc, lorsque nous faisions nous aussi un feu de camps lors de l'arrivée d'un nouveau : malgré la peur, je me souvient que tout les blocards s'amusaient et riaient ensemble. Je me souviens de la boisson infecte de Gally et de sa soi-disant tradition concernant les combats. Je me souvient des nombreux fou-rires en compagnie de Minho et de nos stupides paris que nous faisions sur les nouveaux. Je me souvient des jeux que Fry voulait absolument faire pour nous changer les idées, des blagues pourries de Zart et de Winston ou encore des nombreux coups de geules de Clint parce qu'il en avait marre de soigner les blessures des blocards durant ces soirées. Je me souvient également de tout ces moments passés avec Newt, allongés dans l'herbe toute la nuit, à imaginer ce qu'aurait été nos vies si il n'y avait pas eu le labyrinthe. L'un d'eux en particulier me revient en mémoire, sûrement l'un des plus beaux pour moi.

Flashback

Un petit nouveau est arrivé aujourd'hui. Un pauvre gamin qui semble terrifié et complètement perdu. Je suis de repos aujourd'hui et dès que je l'ai vu sortir de la boîte, je n'ai pas hésité à m'approcher de lui pour le prendre sous mon aile. Ça me brise le cœur de devoir l'enfermer au gnouf mais je n'ai pas le choix, ce sont les ordres d'Alby. Heureusement pour lui, ça n'a pas duré longtemps et le soir venu, lors de la fête, le petit nouveau parait détendu et apaisé. Il a parfaitement encaissé le fait que nous soyons enfermés au milieu d'un immense labyrinthe.
Après la fête, Newt et moi avons décidé de passer un petit moment, seuls. Alors, une fois tous les blocards couchés, nous sommes partis au lac avec nos couvertures. C'est notre petit rituel depuis quelques mois et ces moments nous permettent de s'évader, ne serait-ce qu'une seule nuit. Toujours la même position, lui allongé sur l'herbe et moi à ses côtés, ma tête reposant sur son torse.

- Hey Ali, qu'est-ce que tu penses qu'on fera, si on sort d'ici un jour? Me demande-t-il en glissant sa main dans mes cheveux.

- Je ne sais pas Newt. Et toi?

- Et bien, je me disais qu'on pourrait se trouver un petit endroit sympa, rien qu'à nous...

- Avec les blocards?

- Bah... Heu... Oui, bien sûr mais j'avais plus pensé à un endroit rien que pour nous deux. Je sais qu'on est jeunes et peut-être même trop pour penser à ce genre de choses mais après tout, on ne sait pas ce qu'il c'est passé à l'extérieur. Peut-être que tout est détruit ou peut-être qu'on est enfermé ici juste parce que certains ont perdus la boule. On peut pas savoir mais une chose est sûre...

D'une main, il se relève et tourne sur le côté, pour se placer face à moi. Son regard plonge dans le mien et je me retiens de ne pas lui sauter dessus. Je me mords la lèvre alors que mes yeux dérivent sur ses lèvres.

- La seule chose dont je suis sûr, c'est que je t'aime et que tu me rends fou. Je ne peux pas me passer de toi, de tes baisers et des tes câlins. Dès que tu pars dans le labyrinthe, j'ai hâte de te retrouver pour que tu sois dans mes bras. Alors si on arrive à sortir d'ici, il est hors de question que je sois séparé de toi une minute de plus.

Désormais, Newt se trouve allongé au dessus de moi, ses bras encadrant mon visage. À l'entente de ses mots, mon souffle se coupe alors qu'un large sourire apparaît sur mon visage. Son nez frôle le mien et je peux sentir son souffle chaud atterrir sur mes joues. Des centaines de frissons s'emparent de moi mais je m'en fiche, je suis tellement bien à ses côtés.

L'erreur du W.C.K.D  [Tome 3 & 4]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant