jour 19

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extrait tome 2


— C'est une de nos confréries qui nous a attaqué ? C'est inadmissible, votre Code ne peut pas vous permettre une chose pareille, se plaignit le prince Xioco.

— Nous avons besoin de manger comme n'importe qui ! lui rétorqua Ephédra. Et nous n'avons enfreint aucune règle du Code.

— Vous venez de tenter de tuer quatre membres de la famille royale de Mu ! s'insurgea Styx.

— Je n'en savais vraiment rien, se défendit-elle, les dents serrées pour contenir la douleur.

— Qu'est ce qu'elle a voulu dire par là ? s'enquit Oriane.

— Ophiux ne nous offre aucune indemnité pour vivre, et vu nos vies, mercenaire est ce qui paye le mieux et prends le moins de temps à nos missions, énonça Ephédra.

— Qui est ton commanditaire ? la questionnai-je.

— Si je livre nos clients nous n'en n'aurons bientôt plus.

— Si tu ne me réponds pas rapidement, je te garantis que tu n'auras plus à t'en préoccuper pour les douze prochaines années à venir, menaçai-je.

Je la vis hésiter, réfléchir de longue secondes avant de parler.

— Je ne connais pas son identité exacte, j'ai eu affaire à un intermédiaire. Je sais simplement qu'il s'agit d'un Araxis. J'ignore les motivations derrière ce contrat.

— Cette invitation n'avait pour but que de nous éliminer, pâlit Dinar. Les conséquences politiques vont en être terribles.

— Comment peux-tu affirmer qu'il s'agit d'un Araxis si tu n'as pas rencontré le client.

— Disons qu'il existe des règles tacites sur Odalis en ce qui concerne ce genre d'action. Un étranger n'aurait pas pu les connaitre.

— Développe, lui dit Drake. Comment savais-tu que nous serions là ?

— Cela fait plus d'une semaine que nous sommes là. On a été averti que notre cible était là car une carte pour Trace avait été vendue. Il nous suffisait d'attendre que quelqu'un entre dans le défilé. Si une personne demande la route pour Trace, c'est qu'elle fait l'objet d'un contrat Araxis. Comme les cités sont éphémères sur cette planète le nom change régulièrement. Si l'on vous a envoyé à Trace, vous deviez mourir ou être fait prisonnier. Si votre interlocuteur était un Araxis il ne pouvait pas ignorer que cette ville n'existe pas, expliqua Ephédra. Styx peut-il me soigner, à présent ?

Styx qui avait achevé avec Drake s'avançait déjà.

— Tu peux faire ça toi-même, rappelai-je à Ephédra.

Styx s'arrêta hésitant.

— Mais ...

— Fais-le toi-même, la coupai-je.

— Je suppose que c'est ma punition.

Elle ferma les yeux, afin de se concentrer sur ses capacités de régénérations.

— Qu'est ce que ça change que ce soit lui ou bien elle-même ? s'enquit Oriane.

— En le faisant elle-même la douleur persistera le temps qu'aurait mit la plaie à guérir seule, la renseigna Styx.

La confrérie des étoiles, tome 1[disponible en Papier]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant