La confrérie des étoiles, tome 1[disponible en Papier]

Jour 15

En attendant Extrait ! Tome 1 chapitre 18 (si vous vous demandez comment j'ai choisi, en tirant au sort !)

    — Comment as-tu fait pour y aller ? demanda Styx, ébahi.

   — Je n'en suis pas vraiment sûre. J'étais furieuse, quand je suis partie, je voulais mettre le plus de distance possible entre Drake et moi. Le temps de cligner des yeux et je n'étais plus en ville.

   — À ce propos..., fit Angal en se tournant vers Drake, le regard noir.

   — Je voulais te demander de m'excuser pour mes propos de l'autre jour, balbutia Drake, le regard bas et la voix cassée. Je suis désolé, acheva-t-il avant de ressortir de la pièce.

   — Qu'est-ce que tu veux faire, maintenant ? me questionna Mnémésyne, ignorant l'intervention de Drake.

   — Rentrer chez moi, prendre un long bain chaud et manger un bon plat, mais...

   — Je vais m'occuper de toi, affirma-t-elle.

   — Je te rappelle que tu dois travailler pour deux, lui fit remarquer Sin.

   — Mais..., commença-t-elle plus fort que lui.

   — Pitié ! Allez vous disputer dehors ! réclamai-je en tenant ma tête qui recommençait à tourner.

Auroria, Alia et Éloa mirent tout le monde à la porte.

   — Merci, les filles.

   — De rien, dit Alia.

   — Y en a-t-il une qui peut m'expliquer pour les excuses de Drake ?

Elles se mirent à ricaner et entreprirent de me renseigner.

   — On va dire que, passé le choc de ton magnifique crochet du droit...

   — C'était une gifle, corrigeai-je.

   — Si tu le dis, gloussa-t-elle.

   — Il a ensuite reçu une gifle de la part de Mnémésyne, m'apprit Auroria.

   — Qui était moins belle que la tienne, il faut l'avouer, ajouta Alia.

   — Elle l'a traité de monstre ou quelque chose dans le genre, puis a filé te chercher en compagnie de Styx, reprit Auroria.

   — Drake s'est tourné vers Angal pour... sûrement un peu de compassion, proposa Éloa.

Elle fit une légère pause et afficha un visage radieux, tout comme les deux autres.

   — Et là, ça a été l'explosion, s'esclaffa-t-elle. Nous avons même cru qu'il allait le frapper.

   — Il était furieux, il lui a hurlé que tu avais reçu cette épée en cadeau, que tes parents avaient disparu et que tu ne les avais pas connus. Bref, que c'était un imbécile. Il lui a encore balancé d'autres noms d'oiseaux, continua avidement Alia.

   — Je ne suis pas sûre qu'il ait employé ce mot..., réfléchit Éloa.

   — Puis il est parti te chercher, acheva Auroria. Pas Drake, Angal, bien sûr !

Je voulus rire, cependant, mes côtes me rappelèrent à l'ordre très rapidement.

   — Drake était complètement perdu, ajouta Alia, visiblement aux anges.

   — Tu aurais pu nous le dire, pour tes parents, me reprocha Auroria, reprenant son sérieux.

   — Je ne voulais pas que vous me ménagiez pour ça. Et l'absence de nom de famille aurait dû déjà vous mettre la puce à l'oreille, rétorquai-je.

   — Oui, c'est vrai, admit Auroria.

  — Qu'est-ce que le conseiller a dit ?

  — Passé le long silence, il a simplement indiqué que nous referions la réunion plus tard. Quel en était le sujet ? s'enquit Éloa.

Je n'eus pas le temps de répondre à sa question que les autres nous rejoignaient.