Je soupira, pour la énième fois, en l'espace de presque cinq minutes, en espérant pouvoir me calmer. Elle voulait rentrer chez elle. Comme si j'allais accepter ça aussi facilement ! Elle n'est pas notre prisonnière, elle est libre de partir, si tel est son désir. Et puis quoi encore ?! Comme si j'allais la laisser déambuler seule dans la rue ! Sérieusement ! Elle voulait juste récupérer sa vie, tout en nous gardant dedans. Je le savais très bien. Merci ! Je soupira, avant de balancer mon projet contre le mur. Le vingtième, depuis une demie-heure que j'étais là.
- Don ? m'appela mon plus grand frère, tout en passant la porte de mon laboratoire.
- Quoi ? grognais-je tout en le fusillant du regard.
- Qu'est-ce qu'il ce passe ? me demanda-t-il, tout en fermant la porte derrière lui.
- Rien ! répondis-je avant de prendre un autre projet, pour voir si je pourrais arriver à quoi que ce soit dessus. Fait chier ! grognais-je ostensiblement, avant de le balancer lui-aussi contre le mur, l'envoyant rejoindre une pile sinistre.
- Il se passe toujours rien ? fit-il en s'appuyant contre le rebord de mon bureau.
- Tu veux que je te dise quoi ? l'agressais-je directement, tout en le fusillant du regard.
- Ce que tu penses vraiment, de la demande de Kayla, répondit-il en gardant son calme hors-normes.
- Je suis pas la bonne personne pour ça, soufflais-je en me levant pour aller ranger mon bazar.
- Ton opinion, compte autant que ceux des autres, soupira-t-il sans pour autant bouger. On prend les décisions pareilles ensembles, du moment que notre avis est objectif.
- Je n'ai pas vraiment, un avis objectif, soupirais-je tout en me baissant.
- Tout comme Raph, fit-il.
- Quoi ? laissais-je échapper, en le regardant avec un mélange de surprise, et de colère.
- Raph, a eut la même réaction que toi, expliqua-t-il avec une certaine gêne. Il était si énervé, par le fait que père accepte la demande de Kayla, qu'il en a déchiré le sac.
Je grogna bruyamment, avant de me mettre à fourrager, dans la pile de cadavres de projets. Alors comme ça, Raph avait réagit de la même façon que moi ? Cette idée, était à la fois insupportable, et surprenante. Pour que mon frère au sang chaud s'inquiète, il fallait le faire. Je donna un coup de poing dans le mur, en comprenant soudainement, sa raison à lui. J'aurais dû y penser plus tôt ! Tous les regards qu'il lui envoyait. Tous les sourires sincères qu'il lui faisait. Toutes les petites attentions qu'il avait pour elle. Mais, elle est à moi.
Je secoua la tête, tout en frappant à nouveau dans le mur, avec plus de force cette fois. Non. Kai, n'était pas à moi. Elle était libre, de choisir qui elle voulait. Elle était libre, d'aller voir qui elle le voulait. Je serra les poings. Rien que le fait de l'imaginer dans les bras de Raph, suffisait à me mettre dans une colère noire. Pourtant, je suis amoureux d'April. Oui. Je suis fou amoureux d'elle. Si je me comporte ainsi avec Kai, c'était simplement, parce que je m'inquiétais pour elle. Parce que, je voulais pouvoir la protéger.
- Écoutes, finit par dire Leo en me faisant sortir de mes pensées par la même occasion. Je ne veux pas m'immiscer dans vos affaires. Mais, il faudrait que vous définissiez votre relation, assez rapidement de préférence. Car si tu continues ainsi, tu vas finir par la faire souffrir, tout comme tu vas te faire souffrir, et faire souffrir notre frère.
- Comment je peux définir notre relation, si je ne sais même pas, ce qu'il ce passe entre nous ! m'exclamais-je en me retournant vers lui et, le regardant avec une détresse certaine. Quand je suis avec elle, son odeur me monte à la tête, et je finis par perdre tout contrôle ! Elle non-plus, ne contrôle rien du tout ! Nos corps réagissent l'un à l'autre, avant même que nous nous en rendions compte ! Ce n'est pas simplement physique ou chimique Leo, finis-je par souffler tout en baissant les yeux. C'est....
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Je préfère le violet [Tmnt fanfic]
FanficJe rentrais chez moi. Mais avant, accompagnée de mon ami d'enfance, je décidais de faire un crochet par central parc. La nuit, vu à quelle heure je rentre, il n'y a personne. Je peux donc y aller et, faire tout ce que j'ai envie. Laisser libre court...