Je ne me calma pas, avant une éternité. Mais, même une fois mes sanglots passés, je refusa de le lâcher. C'était plus fort que moi. Raph, est mon pilier. Sans lui pour me soutenir, je m'écroule forcément. Il me comprend, mieux que n'importe qui. Mieux, que mon soit-disant frère. Mais, il ne disait rien. Se contentant simplement, de notter les sous-entendus, sans en faire part à qui que ce soit. Il est comme moi. C'était sans-doutes pour ça, que nous nous entendions aussi bien lui et moi. Nos colères, nos tristesses, nos désespoirs, sont les mêmes.
J'agrippa les bords de sa carapace, avec une force certaine. Une grimace, à la fois douloureuse, en colère, et complètement dégoûtée, prit possession de mes lèvres. De mon visage tout entier. Je me crispa. Après la crise de larmes, c'était la crise de colère, qui allait me submerger. Le comprenant, Raph changea sa prise sur moi, me collant le front à sa gorge. Immédiatement, je me figea, sous la surprise. Son sang, battait incroyablement fort, dans ses veines. Mes mains, se posèrent sur son torse. De nouvelles larmes, me montèrent aux yeux.
Même au-travers de son plastron, je pouvais sentir son coeur battre. Son coeur, dansait une gigue endiablée, juste pour moi. Je passa mes bras autour de son cou, tout en le serrant contre moi. Mes larmes, ma douleur, mes cris, lui avaient fait affreusement mal. Je le comprenais. Mais, je ne voyais pas comment, après tout ça, il continuait encore, à éprouver de tels sentiments pour moi. Puis, mes pensées, dérivèrent vers la tortue, responsable de tant de mes maux. Mon regard, se posa immédiatement, dans le sien.
Il me regardait, avec un savant mélange de tristesse immense, de compréhension certaine, et de colère. Il n'avait qu'une envie, et c'était de remplacer Raph. Il avait envie, de le forcer à me lâcher, pour me prendre dans ses bras. Ses prunelles sanguines, ne lâchaient pas les miennes turquoises. Petit à petit, je me tendis de plus en plus, tout en serrant son grand-frère direct, avec de plus en plus de force. Je ne me rendais même pas compte, que je me mettais en mode protection. Pour moi, ce genre de chose, c'est complètement instinctif.
Le regard de Don, se para peu à peu, de plus en plus de colère. Colère, qui alimenta la mienne. Je sentais que, si on ne nous arrêtait pas maintenant, on allait finir par se disputer avec force, jusqu'à certainement y aller, directement avec les poings. Le sensei, sentant le changement dans l'air, finit par proclamer, que c'était l'heure de l'entraînement. Raph se tendit immédiatement, avant de me lâcher doucement. Son regard, évita le mien, avec un grand soin certain. J'ouvris la bouche, tout en tendant une main vers lui, avant de la fermer, et de la ramener vers moi.
Ils finirent par tous prendre la direction du dojo, me laissant petit à petit, seule avec Donatello. Mon regard, ne lâchait pas mes mains, alors que les siens, n'avaient toujours pas bougés. Il finit par soupirer longuement, avant de s'approcher de moi, et de s'agenouiller juste en face de moi. Mes yeux, se levèrent doucement, pour aller à la rencontre des siens. Je le regarda, tout en le suppliant, et l'interrogeant du regard. Il soupira à nouveau, avant d'ouvrir ses bras, tout en détournant avec gêne, son regard sanguin que j'aime tant.
Sans avoir besoin d'y réfléchir, je me jeta dans ses bras, tout en affichant un sourire lumineux, malgré quelques larmes. Mes mains passèrent sous ses bras, avant d'aller agripper ses épaules, alors que j'enfouissais mon visage dans son cou. Il soupira de soulagement, tout en entourant fermement mes hanches d'un bras, alors que sa main de l'autre, s'enfouissait dans mes cheveux, à la base de mon crâne. Il frotta doucement, son bec rugueux contre la peau sensible et marquée de mon cou, me faisant immédiatement rigoler.
Il embrassa doucement ma peau, tout en me serrant contre lui, avec plus de force. Il cherchait, de par cette action, à me demander pardon. Chose, qui fonctionna à merveille. Je lui rendis son geste, me contentant simplement, de frôler sa peau de mes lèvres. Il frissonna, avant de frotter à nouveau, son bec contre ma peau. Je rigola, cette fois-ci de soulagement. On s'était excusés, et on s'était pardonnés. On avait pas besoin de mots, pour exprimer ça. Seuls notre lien, et une assez bonne dose d'instinct animal, suffisait pour se comprendre.
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Je préfère le violet [Tmnt fanfic]
Fiksi PenggemarJe rentrais chez moi. Mais avant, accompagnée de mon ami d'enfance, je décidais de faire un crochet par central parc. La nuit, vu à quelle heure je rentre, il n'y a personne. Je peux donc y aller et, faire tout ce que j'ai envie. Laisser libre court...