- Tu voulais juste, avoir un monstre à tes côtés, ainsi qu'un autre humain, terminais-je à sa place en reprenant les mots que je l'avais entendue prononcé ce soir-là. C'est bien ça, que tu lui avait dit. Pas vrai ?
Un grand silence, suivit mes paroles. Comme si, ils cherchaient désespérément, à enregistrer ce que je venais de dire. C'était blessant. Je le savais. Mes mots, étaient affreusement blessants. Je le savais. Mais, je ne pouvais rien faire, pour m'empêcher de les prononcer. L'autre moi, me murant dans une partie de mon être mais, me laissant assez de libertés, pour pouvoir voir et, pour pouvoir entendre. Comme à chaques fois, que je perdais le contrôle. Mais, cette fois, je ne disposais d'aucuns moyens, pour redevenir moi. Ma gorge, laissa échapper un rire sinistre.
- De quoi tu parles Kai ? demanda Casey, tout en me lançant un regard perdu.
- Le jour de mon arrivée ici, expliquais-je tout en plantant mon regard fou sur lui, j'ai surpris une discussion, entre un garçon que je n'ai pas pu voir et, notre salope ici présente. Ils étaient en train de baiser ensembles, dans la ruelle derrière chez mon père, non-loin de l'escalier de secour de l'immeuble. J'étais au premier étage, la fenêtre grande ouverte. Alors, en reconnaissant ta copine, je me suis dis, que je pouvais bien écouter.
- Elle dit n'importe quoi ! s'exclama mon otage, alors que la panique prenait le pas sur tout. Ne l'écoutez pas !
- Ha oui ? demandais-je, tout en rigolant légèrement. J'ai filmé tout la scène ma chérie, ronronnais-je contre son oreille. Absolument tout, depuis le début. J'ai même la bande son. Alors, dire que je dis n'importe quoi, n'était pas une bonne idée, rigolais-je sinistrement.
- Pourquoi pas l'avoir dit plus tôt ? grogna Raph, que la situation, rendait de plus en plus nerveux.
- Mon frère était heureux, répondis-je sincèrement. Et, comme je ne connaissais pas l'autre personne, je ne pouvais rien faire. Mais, là, j'en ai marre. Donnatello, compte beaucoup pour Kai, soufflais-je avec les larmes aux yeux. Et, elle ne supportait pas, le fait qu'elle se comporte avec lui, comme elle le fait avec Jim, malgré qu'elle soit avec notre frère. Cette technique, tu la connais trop bien Casey.
- L'attirrer le plus possible vers elle, pour ensuite lui briser le coeur, souffla mon frère ne prenant même pas en compte les mots de l'autre moi.
- Prenant en compte la situation de mes fils, un coeur brisé aurait été dangereux pour eux, fit le rat dont le regard brillait de colère. Tu aurais dû nous le dire, dès le début de votre relation.
- Ça aurait fait bien moins mal, murmura Donnie avec une expression qui me fit mal au coeur. Mais, ajouta-t-il avec un sourire triste, je m'en étais douté.
- Nier, était bien moins douloureux, pas vrai ? demanda mon autre moi, avec de la compassion dans la voix.
- Oui, répondit-il directement.
Mon autre moi, rigola de son rire dément, avant de pousser violemment notre otage en avant, qui alla s'échouer aux pieds de Leo. Les larmes et les sanglots, remplacèrent ce son flippant, au fur et à mesure, qu'elle me redonnait le contrôle. Je me laissa tomber au sol, tout en sanglottant plus fort. Une paire de bras puissants, m'empêcha de toucher le béton, en me serrant contre un plastron solide. Je posa mes mains sur les bords de son plastron au niveau de ses côtes, avant de les serrer avec force, tout en enfouissant mon visage sous son menton.
Une de ses mains, était posée dans le creux de mon dos, alors que l'autre caressait avec une douceur infinie le haut de mon crâne. Je laissa libre court à mes larmes, pleurant comme une gamine, qui s'était fait horriblement mal. Comment pouvait-il encore me vouloir contre lui, après tout le mal, que je venais de lui faire ? Il déposa ses lèvres sur le haut de ma tête, avant de se mettre à me bercer vivement, tout en caressant mon dos, en de grands gestes amples. Il essayait de me calmer, malgré le fait, que je venais de lui briser le coeur.
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Je préfère le violet [Tmnt fanfic]
FanfictionJe rentrais chez moi. Mais avant, accompagnée de mon ami d'enfance, je décidais de faire un crochet par central parc. La nuit, vu à quelle heure je rentre, il n'y a personne. Je peux donc y aller et, faire tout ce que j'ai envie. Laisser libre court...