Je sortis mon téléphone, à peine D sortit de la pièce. Ils avaient repérés mon père et, avec les deux mastodontes qui les accompagnaient, j'avais incroyablement peur, pour mon seul et unique papa. J'appuya immédiatement, sur le bouton d'appel automatique. J'ai cinq numéros, en automatique. Mon papa, Don, Raph, Casey, et les urgences. Il ne décrocha pas. Il ne décroche pas, quand s'est moi qui l'appel. Je ne laisse pas de messages, lui signifiant clairement, de me rappeler au plus vite. Mais, là, c'était une situation d'urgence.
- Mera priy ? s'inquiéta-t-il immédiatement, en décrochant finalement, au bout du sixième appel.
- Ils savent où tu es, lui dis-je immédiatement avec une certaine panique. Ils arrivent, avec deux mastodontes.
- Merci, rigola-t-il après avoir soupiré. Tu me sauve la vie ma chérie.
- De rien papa, souriais-je grandement.
- Je t'aime mera priy, mais il faut.... commença-t-il, avant d'être interrompu, par des coups de feu.
- Papa ? l'appelais-je avec inquiétude, alors qu'un grognement bas s'échappait de sa gorge, me renseignant sur son mécontentement.
- Je te rappelle plus tard, fit-il juste avant de raccrocher.
- Pa.... commençais-je, avant d'être interrompue, par les bips d'une tonnalité coupée.
Je grogna ostensiblement. Ce que je pouvais détester, quand il est comme ça ! Je regarda l'écran de mon téléphone un assez long moment, avant de le ranger. Je ferma ma veste, avant de sortir discrètement de la chambre. Discrétion, qui vola en éclat, en voyant un homme-pigeon, ainsi qu'un singe parlant. Je me figea, sous la stupeur. L'homme-pigeon, eut le malheur, de voleter vers moi. Je hurla de peur, avant de me mettre à courir le plus vite possible, vers les tunnels des égouts. Je n'avais pas, vraiment eut peur de lui. Non.
Il me fallait juste une bonne excuse, pour quitter le repère facilement. Je remonta à la surface, fermant la bouche d'égouts rapidement derrière moi. Je remercia grandement mon véritable père biologique, pour sa résistance au froid. Je suis assez frileuse mais, grâce à mon ADN, je n'ai pas besoin de grosse doudoune, de gants, d'écharpe, ainsi que de bonnet, lorsque je cours dans la neige. Je ne nierais pas, que j'avais froid. Mais, pour mon papa à moi, je devais bien avouer, que je pouvais passer outre. Il le méritait amplement.
Je me mise à courir, en direction des docs. Ce n'était peut-être pas une bonne idée mais, c'était quelque chose d'instinctif. Quelque chose, de dicté par ma part animale. Je me stoppa, glissant sur plusieurs mètres, en voyant Slash, me barrer la route. Je jura, avant de prendre une ruelle. Les tigres étants de bons sauteurs, je me servis de l'étroitesse de la ruelle, pour monter sur les toits. Je n'avais pas pensé une seule seconde, que les deux mutant qu'il y avait à la maison, contacteraient aussi vite nos amis. Surtout pas Slash d'ailleurs.
La tortue, complètement démesurée, me prenait comme une petite-soeur. Je savais, qu'il ne me lâcherait pas, temps qu'il ne m'aura pas attrapée. J'accéléra, en voyant un vide entre deux immeubles, bien plus grand, qu'il ne serait capable de franchir. Il était, à quelques toits à peine derrière moi. Je le savais. J'accéléra la cadence au maximum, avant de prendre mon élant. Je réatterris avec élagance sur le toit, avant de reprendre immédiatement ma course, ne me préocupant pas, de mon poursuivant. Je continua de sauter ainsi, avant de disparaître dans une ruelle, puis de descendre sous terre.
J'immobilisa la plaque, avant de me laisser tomber au sol, et de me remettre à courir. Je me figea, en entendant un rugissement. Ce rugissement bas, qui fait vibrer tout ton être, d'une inquiétude malsaine. Je répondis à son rugissement, après m'être remise en route, accélérant la cadence au maximum. Je me stoppa, en entendant sa réponse. Il me disait clairement, de ne pas venir. De ne pas bouger, de là où j'étais. Trois kilomètres. Il y avait à peine, moins de trois kilomètres, entre lui et moi. Il était en danger, et je ne pouvais rien faire.
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Je préfère le violet [Tmnt fanfic]
FanfictionJe rentrais chez moi. Mais avant, accompagnée de mon ami d'enfance, je décidais de faire un crochet par central parc. La nuit, vu à quelle heure je rentre, il n'y a personne. Je peux donc y aller et, faire tout ce que j'ai envie. Laisser libre court...