La danseuse et le milliardaire

Chapitre 28

Je me réveille le lendemain matin aux alentours de 9h00. Je suis assez stressée car je dois aller voir mon médecin à 14h. Hier soir lorsque nous sommes arrivés à son appartement, un message nous attendait sur son répondeur. C'était mon médecin qui n'arrivant pas à me joindre a appelé chez Nathan. Il nous appelait pour nous annoncer qu'il devait avancer mon rendez-vous. Sur le coup, j'en étais ravie. Mais ce matin, cela me stresse car j'ai peur de ne toujours pas avoir le feu vert pour recommencer à danser.

En me réveillant, je ne trouve pas Nathan dans le lit. Le connaissant, il doit être dans sa salle de sport. Etant nue, j'enfile donc un de ses T-shirts et je pars à sa recherche. Je me dirige en premier vers sa salle de sport et là une vision divine apparait devant moi. Je vois Nathan vêtu seulement d'un jogging en train de frapper dans un énorme sac suspendu au plafond. Il ne m'a pas encore vu, j'en profite donc pour l'observer et le dévorer des yeux. Hmm, il est tellement sexy vêtu ainsi et dégoulinant de sueur. J'ai toujours du mal à croire que cet homme est mon fiancé.

Au bout d'un temps que me parait être une éternité et comme il ne m'a toujours pas remarqué, je me manifeste afin qu'il sache que je suis là. En me voyant, il se stoppe et vient à ma rencontre. Il m'embrasse délicatement et me dit :

- Bonjour ma chérie, je ne voulais pas te réveiller. Tu étais si belle nue entre mes draps que je ne voulais pas te réveiller. Alors je suis venu m'entrainer un peu. Ça fait longtemps que tu me regardes ?

- Bonjour. Je crois que ça doit faire presque cinq minutes que je suis là. Je ne voulais pas te déranger alors je me suis faite discrète et j'ai pu d'admirer autant que je le voulais.

- Dis donc mademoiselle, ce n'est pas bien d'espionner d'honnête citoyen. Vous avez violé mon intimité. J'étais vulnérable.

- Oui, je vois ça. Mais ce n'est pas de ma faute. C'est votre corps qui appelle au voyeurisme. Je ne suis qu'une pauvre victime de votre corps d'apollon.

- Pour vous faire pardonner, je souhaite un baiser passionné, et je dois aussi vous dire mademoiselle que mon T-shirt vous siée parfaitement.

- Va pour un baiser monsieur le pervers.

- J'adore ce surnom mon amour.

Il me porte dans ses bras et j'enroule mes jambes autour de sa taille. Je lui donne un baiser d'une ardeur telle que j'ai envie d'enlever son T-shirt tellement j'ai chaud. Il me transporte jusqu'à la salle de bain attenante à sa chambre où nous prenons une douche bien crapuleuse comme on les aime.

*****

Toute la matinée, j'ai reçu des messages d'encouragements de mes amis, de mes parents et même de M. Stevenson pour me souhaiter bonne chance pour mon rendez-vous avec le médecin. Je suis tellement stressée que j'ai du mal à manger. Nathan essaie tant bien que mal de me rassurer mais malheureusement cela n'a aucun effet.

Dans la voiture en direction de l'hôpital, le stresse ne fait qu'augmenter. Je broie la main de ce pauvre Nathan qui a la gentillesse de ne faire aucun commentaire. Il est réellement l'homme parfait. De temps en temps, il m'embrasse délicatement la main, comme s'il voulait m'insuffler un peu de courage. Mais rien n'y fait, je n'arrive pas à me détendre.

Dans la salle d'attente, c'est encore pire. J'ai l'impression que mon cœur va exploser. En arrivant à l'hôpital, on m'a immédiatement pris en charger afin que je passe tous les examens ; maintenant, j'attends que le médecin vienne me chercher. Enfin le médecin apparait. Je me lève brusquement suivi de Nathan et nous allons à sa rencontre.