Chapitre 15 : Crise

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Eren avait trop peur de l'inconnu devant lui, alors il reculait pour laisser de l'écart mais il rencontra le mur beaucoup plus rapidement qu'il ne l'aurai pensé. Ses membres n'arrêtaient pas de trembler. La panique le prend de toute part sans qu'il ne puisse la contrôler et des larmes commencent à dévaler ses joues les unes après les autres. L'inconnu, qui était Livaï, ne s'avait pas quoi faire dans cette situation, il hésitait entre se diriger vers Eren et essayer de le calmer à condition de se prendre quelques coups de la part de celui-ci ou tout simplement, appeler ses amis ou les médecins qui étaient entrain de dormir ou de faire leur ronde dans l'établissement.

Livaï commence à prendre son portable en main mais au moment de sélectionner le bouton vert pour appeler son amie, Hanji, il découvre qu'Eren s'était évanoui sur le sol de la réception. Alors, il décide de le prendre sur son dos et de le ramener directement dans sa chambre d'hôpital et de découvrir ce qui c'est passé plus tard.

°Le lendemain°

Eren ouvre doucement ses yeux et découvre qu'il était toujours dans cette pièce blanche qui le rassuré un peu mais qui, en même temps, l'effrayé. La couleur des murs lui rappeler le lieu de travail de son père, un souvenir qui normalement ne donne pas un grand pic au cœur mais pour Eren, venir dans cet endroit ne lui faisait que plus de mal que ce qu'il n'endure déjà, physiquement comme mentalement.

Eren se relève lentement sur le lit et regarde autour de lui pour voir si la personne d'hier était encore là mais il s'emblerait que non. Un soupir s'échappe de la bouche du brun, un soupir d'aise et de soulagement. La porte de la chambre s'ouvre délicatement, ce qui permet à Eren de ne pas être trop apeuré, et une personne en blouse blanche s'avance vers lui. Elle a une peau plus bronzé que celle d'Eren et semblait aussi plus âgée, elle a des cheveux noir et des beaux yeux bleu-gris. Dans ses mains se tenait un bloc note, sans doute là où était noté les informations qu'ils avaient sur Eren même si il devait être un peu restreint. Sa bouche s'étire, laissant apercevoir ses dents blanche.

Médecin: Bonjour monsieur, comment allez-vous?

Eren: Bien... enfin, je crois? Qu'est-ce que je fais ici?

Médecin: Vous avez été ramené ici il y a deux jours, par quatre personnes qui étaient, je pense, de la police? En tout cas, reposez-vous. Nous vous informerons plus tard de votre circonstance. Bonne journée!

Eren: Bo.. bonne journée à vous aussi.

La médecin s'en va de la chambre et referme la porte d'un geste délicat. Eren se relâche et repose son dos sur l'oreiller derrière lui, un gargouillement le fit sursauter.

Eren: Je pense que j'ai faim.

Eren débranche les machines, une par une, ne laissant que sa perfusion être accrochée sur lui, et s'assoies sur le bord de son lit pour ensuite se lever. Il se dirige vers la porte avec sa perfusion mais au moment où il allait prendre la poignée, celle-ci s'abaisse et la porte s'ouvre sur lui, frappant de plein fouet son pauvre nez. Il s'accroupi sur lui-même, faisant en même temps tomber sa perfusion, et se tient le nez comme si, en enlevant ses mains, son nez allait se décrocher.

Une main se déposa sur son dos, lui faisant perdre l'équilibre et enlever cette main brutalement. Son fessier rencontra maladroitement le sol, ce qui lui fit encore plus souffrir qu'avant. Eren lève sa tête pour savoir qui est son agresseur et ce n'était autre que la personne d'hier, celle qu'il pensait en vouloir après sa vie. Eren recule, paniqué, jusqu'à toucher la seule chaise de la chambre.

Livaï ne comprenait pas l'agissement de ce dernier, alors il s'approchait doucement vers lui. Tranquillement, il s'accroupi devant lui.

Livaï: Eh, Ca va? Je ne t'ai pas trop surpris, j'espère? Désolé.

Eren ne comprenait pas, pourquoi cet inconnu s'excusait devant lui? Il n'en voulait pas à sa peau? pourtant, il ne le connaît pas et lui semble le connaître. Beaucoup de questions résonne dans son crâne, ce qui lui donne une horrible migraine. Il se tient la tête avec ses deux mains et gémit de douleur sous les yeux inquiet de Livaï.

Livaï se lève pendant qu'Eren s'était allongé sur le sol avec un visage qui se tordait de douleur. Le noiraud se rut dans les couloirs à le recherche d'une infirmière ou d'un médecin, n'importe qui qui puisse soulager la souffrance d'Eren dans l'immédiat. Il trouve enfin le médecin attribué personnellement à Eren, il accourt vers elle et la retourne violement. Il attend quelques secondes pour reprendre son souffle, puis commence enfin a parler.

Livaï: Venez rapidement! Eren souffre, il se tord de douleur en tenant sa tête, je ne sais pas quoi faire!

Médecin: Quoi?! J'arrive!

Les deux courent rapidement vers la chambre et ils trouvent Eren essayant de se débattre contre quelque chose d'inexistant. Le médecin prend une seringue et met un liquide à l'intérieur, elle tapote légèrement l'objet et s'approche du souffrant.

Médecin: Est-ce que vous pouvez essayer de l'immobiliser un moment?

Livaï: Oui, bien sûr!

Livaï se dirige rapidement vers Eren et L'immobilise en un rien de temps, laissant le médecin insérer la seringue dans la peau du brun et faire une pression pour transmettre le liquide de la seringue au sang d'Eren. Le médecin demande à Livaï de desserrait sa prise sur lui mais de toujours le tenir dans ses bras. Quelques secondes passent, Eren commence peut à peut à arrêter de se mouver et à fermer ses paupières. Le corps d'Eren se relâche complétement et il s'endort immédiatement.

Livaï se relève en tenant Eren dans ses bras. Il attend un moment pour qu'il puisse le prendre correctement sans lui faire de mal puis il le recouche dans le lit immaculé. Livaï se retourne vers le médecin et se courbe en la remercient, le médecin lui demande de se relever et de prendre soin d'Eren pendant qu'il est entrain de dormir et de l'appeler s'il commence à se réveiller.

Elle s'en va, laissant Livaï avec un Eren endormi. Les événements qui ce sont produits aujourd'hui étaient toutes étranges.
Et Livaï voudrait bien savoir qu'est-ce qui en ai la cause.

Je vais t'arrêter... [Ereri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant