Chapitre 34 : La paix ? Ça n'existe pas

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Me réveillant doucement, je me suis directement caché les yeux quand j'ai aperçu les rayons naissant du soleil. Malgré m'être réveiller, je n'ai pas voulu me lever tout de suite et suis encore resté dans le lit un moment. Jusqu'à ce que je me rende compte sur quoi j'étais en train de dormir. J'étais évidemment sur Eren presque dans la même position que la veille. Je me suis alors mis à sortir du lit mais malheureusement pour moi, les bras d'Eren était encore enroulé autour de ma taille. J'essayais de mit extirper mais il me tira plus fortement vers lui et je ne pus me retenir avec un objet pour faire une contre-force. Du coup, j'ai re-atterri sur le lit mais cette fois contre le torse du brun, j'avais tellement la tête contre celle-ci que je n'arrivais presque pas à respirer. Après dix minutes à essayer de sortir de ses bras, je réussis grâce à l'aide d'une personne qui m'était inconnue. Je me retourne alors et je constate que c'était Annie qui s'était réveillé plus tôt que prévu par le médecin. Son regard était sans vie, enfin plutôt froid, presque comme le mien quand j'étais plus jeune. Elle lâche mon poignet et retourne dans le lit qui lui était attribué mais elle s'arrête quand elle se trouve au bord.

- Merci pour l'ourson. 

Puis elle rentre dans le lit et se rendors immédiatement en serrant fortement le doudou que je lui avait donné. Retournant mon regard vers Eren, je le vis prendre la couverture avec ses bras en mettant une de ses jambes au-dessus de la couette. Sa tête posée sur l'oreiller, son visage endormi était tellement mignon que je suis tout de suite sorti de la salle en courant. Vu que personne n'était dans la commissariat, je me suis dit alors que ça devait être le tout début de la mâtiné comme cinq-six heures. Après être sorti, je suis allé me prendre un peu de café avant de me rendre dans mon bureau. Là-dedans, je pouvais réfléchir en toute sérénité sans être interrompu. Je me suis assis sur un des siège que comporte mon bureau, et est posé ma tête sur le dossier de tissu. Comment est-ce que j'ai pu le trouver mignon ? En plus, j'ai treize ans de plus que lui, même si il n'est plus mineur, ça fait quand même une bonne distance d'âge et puis nous faisons carrément des choses contraire, lui est un criminel et moi je suis un policier. Si nous entretenons une relation, ça ne collera absolument pas et puis se serais honteux de venir au travail alors que la personne que piste mes collègues est mon petit-copain. Oh ! Et pourquoi est-ce que j'envisage de sortir avec lui, moi ! Malgré avoir dormi, je pense que je ne suis pas encore assez reposé. Je bois l'entièreté de mon gobelet, le goût du liquide ne me donne pas très envie d'en prendre plus. C'est con qu'on ne met pas de boîte à thé, ça serait tellement mieux que cette chose. Je prends ma tête entre mes mains puis souffle avant de me remettre debout. Je commence à faire les cent pas tout en réfléchissant à ce que je pourrais faire jusqu'à ce que les autres arrivent, il ne restait pas beaucoup de temps avant que l'heure de travaille ne vienne. M'arrêtant devant ma bibliothèque personnel et décide de prendre un livre au hasard et le lis. C'est quand ma porte de bureau s'ouvre violement que je relève enfin mon nez de mon bouquin. C'était Hanji qui avait littéralement détruit ma porte.

- Je peux savoir pourquoi est-ce que tu ne rentres pas comme tout le monde ? Lui ai-je dis d'un ton nonchalant.

- Depuis quand est-ce que tu es là ?

- Je ne suis pas sorti du commissariat depuis hier soir. Je ferme mon livre, le repose dans ma bibliothèque et me positionne ensuite en face d'Hanji. Pourquoi cette question ? Ne me dit pas que les deux zigotos blessés se sont enfuis ?

- Nan, c'est que, tu savais que les deux s'étaient réveillés ? 

- Les deux ? Je fronce légèrement des sourcils. Tu veux dire qu'Eren aussi s'est réveillé ?

- Alors tu es déjà au courant ... et merde !

Juste après avoir prononcé c'est quelques paroles, elle repart encourant de mon bureau. J'aimerai bien savoir ce qu'il vient vraiment de se passer, je n'ai pas tout compris à part que les deux criminels sont debout, c'est tout ce que je sais. Voulant voir comment va Eren, je suis aussi parti de mon bureau et suis rentrais dans la chambre de repos. Et effectivement, les deux gosses avaient les yeux ouverts, la blonde était assise sur le lit en train de se faire ausculter alors qu'Eren était encore dans le lit, le regard vers l'extérieur. Je me suis approché de lui et me suis assis proche de sa personne. Il ne fit même pas attention à ma personne et ne bougea même pas d'un poil. Je n'ai fait aucun mouvement qui ne puisse le déconcentrer alors pour ne pas m'ennuyer, j'ai regardé dans la même direction que lui. En fait, ce qui captivait toute l'attention du brun était deux oiseaux en train de voler autour de l'un et l'autre, ils étaient plutôt mignon. J'ai détaché mon regard d'eux et l'ai redirigé vers Eren, il ne semblait pas vouloir lâcher des yeux le couples d'oiseaux, il semblait même les regarder avec tristesse. Quand je pensais qu'il n'allait jamais parler, je me suis trompé dès que j'ai entrouvert la bouche.

- Vous ne trouvez pas ces deux oiseaux mignon ? Monsieur le policier. 

- Oui, même beaucoup. 

- Ils sont peut-être mignon mais ils sont aussi tellement insouciant. Il soupire.

- Pourquoi est-ce que tu dis ça ?

- A n'importe quel moment, ils peuvent mourir. Juste après qu'il est prononcé ces mots, mon regard posait sur le couple, l'un des deux oiseaux s'était soudainement effondré sur la rambarde de la fenêtre, me surprenant. Vous voyez, à n'importe quel moment. La mort nous guette et nous détruit quand elle nous trouve trop heureux.

Eren décide enfin de me regarder, ses yeux presque larmoyants pourrait me faire chavirer si je ne me trouvais pas dans mon lieux de travaille.

- Une tragédie que j'ai moi-même subit. Eren ne regardait maintenant que devant lui. Vous aussi, vous avez du subir cela, même surement.

Jamais je ne pense pouvoir comprendre cet enfant mais à cause de lui, de sa phrase, je ressens soudainement un pincement au cœur, un pincement qui me fait terriblement souffrir. Ne supportant plus de la voir et de ses paroles, je me suis enfui dans mon bureau. Longeant la porte, je me suis recroquevillé sur moi-même. Quand est-ce que je vais pouvoir vivre en paix ?

Je vais t'arrêter... [Ereri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant